Imaginons un bref instant que j'ignorais l'auteur de ce Défi Fantastique lorsque je me suis lancé dedans. Imaginons maintenant le chemin qu'aurait suivi ma pensée au fil de l'aventure :
- Tiens, Yaztromo ! Et il vient nous parler d'un sorcier maléfique qu'il faut absolument arrêter et de statuettes qu'il faut impérativement rassembler !
-Oh ! D'entrée de jeu, il faut choisir entre deux trajets différents pour atteindre la cité perdue qui est notre destination ! Je parie que l'un des deux trajets est synonyme d'échec certain...
- Des combats injustement difficiles, ça alors !
- Bigre ! Des tas d'objets divers aux propriétés mystérieuses cachés dans des endroits improbables pour des raisons obscures !
- Sacrebleu ! Des tas d'occasions de perdre moult points d'Habileté, d'Endurance et de Chance parce qu'on cherche dans des endroits improbables des objets divers aux propriétés mystérieuses !
- Eh ben ! Un trajet aussi linéaire qu'une règle !
- Hourra ! Un labyrinthe !
- Incroyable ! Une collection de monstres hétéroclites qui ne semblent avoir d'autre raison d'exister que de nous pourrir la vie lorsqu'on arrive jusqu'à eux !
- L'histoire est creuse, le style pauvre, les rares personnages sont plats, les descriptions sont inexistantes, l'originalité aux abonnés absents et il n'y a pas un seul passage de mémorable ? Comme c'est curieux...
- Caramba ! Un grand méchant aussi crédible qu'un éléphant violoniste et doté du charisme d'une huître !
-......
-.....?
-.....!
- Ian, mon pote !
Quand je pense que je me disais, en achetant ce livre (à la braderie de Tours, ce qui ne vaut sans doute pas la brocante de Lille, mais il se trouve que j'étais à Tours), que j'avais peut-être été injuste de tellement critiquer Livingstone ! Le Temple de la Terreur m'a rappelé avec célérité pourquoi au juste j'étais dégoûté de ses oeuvres. Cette aventure n'est pas tout à fait aussi calamiteuse que La Crypte du Sorcier, mais elle reste particulièrement assommante. Je n'y ai rien trouvé d'intéressant ou d'agréable et j'ai d'ailleurs vite renoncé à y jouer à la régulière (ou même à y jouer tout court).
Seule originalité, un système de magie qui rappelle un peu celui de la Citadelle du Chaos. Pas de quoi grimper aux rideaux : l'usage de ces sortilèges n'amène vraiment rien d'excitant.
A note que le héros livingstonien est, de toute évidence, mentalement déficient. Le pire des imbéciles, sachant qu'il va devoir traverser un désert à pied, penserait au moins à emporter une gourde pleine d'eau. Un imbécile modéré songerait aussi à se protéger la tête du soleil. Et quelqu'un d'un peu raisonnable aurait carrément l'idée d'emporter une couverture parce que les nuits sont glaciales dans le désert. Mais vous, aventurier expérimenté, n'avez absolument rien de tout ça. Rien ! Même pas une gourde pleine ! Si vous n'avez pas le sortilège de création d'eau, vous attendrez d'être en train de crever de soif pour commencer à chercher un moyen de vous désaltérer.
Le Temple de la Terreur n'est pas le pire des DF... ne serait-ce que parce que Livingstone a écrit d'autres oeuvres (redere Caesari quae sunt Caesari, Les Sceaux de la Destruction n'est pas de lui). Mais c'est tout de même l'un de ses pires opus, ce qui n'est pas peu dire.
- Tiens, Yaztromo ! Et il vient nous parler d'un sorcier maléfique qu'il faut absolument arrêter et de statuettes qu'il faut impérativement rassembler !
-Oh ! D'entrée de jeu, il faut choisir entre deux trajets différents pour atteindre la cité perdue qui est notre destination ! Je parie que l'un des deux trajets est synonyme d'échec certain...
- Des combats injustement difficiles, ça alors !
- Bigre ! Des tas d'objets divers aux propriétés mystérieuses cachés dans des endroits improbables pour des raisons obscures !
- Sacrebleu ! Des tas d'occasions de perdre moult points d'Habileté, d'Endurance et de Chance parce qu'on cherche dans des endroits improbables des objets divers aux propriétés mystérieuses !
- Eh ben ! Un trajet aussi linéaire qu'une règle !
- Hourra ! Un labyrinthe !
- Incroyable ! Une collection de monstres hétéroclites qui ne semblent avoir d'autre raison d'exister que de nous pourrir la vie lorsqu'on arrive jusqu'à eux !
- L'histoire est creuse, le style pauvre, les rares personnages sont plats, les descriptions sont inexistantes, l'originalité aux abonnés absents et il n'y a pas un seul passage de mémorable ? Comme c'est curieux...
- Caramba ! Un grand méchant aussi crédible qu'un éléphant violoniste et doté du charisme d'une huître !
-......
-.....?
-.....!
- Ian, mon pote !
Quand je pense que je me disais, en achetant ce livre (à la braderie de Tours, ce qui ne vaut sans doute pas la brocante de Lille, mais il se trouve que j'étais à Tours), que j'avais peut-être été injuste de tellement critiquer Livingstone ! Le Temple de la Terreur m'a rappelé avec célérité pourquoi au juste j'étais dégoûté de ses oeuvres. Cette aventure n'est pas tout à fait aussi calamiteuse que La Crypte du Sorcier, mais elle reste particulièrement assommante. Je n'y ai rien trouvé d'intéressant ou d'agréable et j'ai d'ailleurs vite renoncé à y jouer à la régulière (ou même à y jouer tout court).
Seule originalité, un système de magie qui rappelle un peu celui de la Citadelle du Chaos. Pas de quoi grimper aux rideaux : l'usage de ces sortilèges n'amène vraiment rien d'excitant.
A note que le héros livingstonien est, de toute évidence, mentalement déficient. Le pire des imbéciles, sachant qu'il va devoir traverser un désert à pied, penserait au moins à emporter une gourde pleine d'eau. Un imbécile modéré songerait aussi à se protéger la tête du soleil. Et quelqu'un d'un peu raisonnable aurait carrément l'idée d'emporter une couverture parce que les nuits sont glaciales dans le désert. Mais vous, aventurier expérimenté, n'avez absolument rien de tout ça. Rien ! Même pas une gourde pleine ! Si vous n'avez pas le sortilège de création d'eau, vous attendrez d'être en train de crever de soif pour commencer à chercher un moyen de vous désaltérer.
Le Temple de la Terreur n'est pas le pire des DF... ne serait-ce que parce que Livingstone a écrit d'autres oeuvres (redere Caesari quae sunt Caesari, Les Sceaux de la Destruction n'est pas de lui). Mais c'est tout de même l'un de ses pires opus, ce qui n'est pas peu dire.