J'ai coutume de dire qu'un livre-jeu foireux au niveau des règles reste lisible, alors qu'un autre foireux sur le plan littéraire sera totalement imbuvable. À mon avis, l'aspect ludique « crayon-papier-dés » est obligatoirement subordonné au côté littéraire du simple fait qu'on peut le zapper, alors qu'on ne peut pas ignorer un livre mal écrit. En fait, je pense le contraire de Jehan : pour moi, c'est le jeu qui vient se greffer sur le livre. Et en tant que tel, on peut couper le greffon s'il nous plaît de le faire. Cela dit, ça n'est jamais tout à fait agréable, une telle amputation.
Mon credo (très minoritaire, je pense) est qu'un livre-jeu peut se passer de règles sans pour autant perdre ce qualificatif : voir Emma, qui est sans doute le LDVH que j'ai eu le plus de plaisir à lire récemment, justement parce qu'il ne me demande pas à tout bout de champ mon score dans la compétence X ou de lancer Y dés pour combattre la créature Z. Le livre-jeu est peut-être fils du jeu de rôle, mais je crois qu'il est temps qu'il quitte le domicile parental pour voler de ses propres ailes.
Mon credo (très minoritaire, je pense) est qu'un livre-jeu peut se passer de règles sans pour autant perdre ce qualificatif : voir Emma, qui est sans doute le LDVH que j'ai eu le plus de plaisir à lire récemment, justement parce qu'il ne me demande pas à tout bout de champ mon score dans la compétence X ou de lancer Y dés pour combattre la créature Z. Le livre-jeu est peut-être fils du jeu de rôle, mais je crois qu'il est temps qu'il quitte le domicile parental pour voler de ses propres ailes.