J'essaie toujours d'écrire mes feedbacks à chaud mais je n'ai pas réussi pour mes 3 dernières AVH de ce mini-Yaz. J'étais déjà bien content de réussir à les lire et à voter avant le délai...
Le problème est que mes souvenirs sont un peu flous maintenant et mes retours seront imprécis. Je m'en excuse. C'est moche de vieillir.
Il ressort de cette aventure un amour profond de la Bretagne, une envie sincère de faire découvrir cette désertification des campagnes, ces traditions périclitantes, cette nostalgie douce-amère et fataliste face au temps qui passe et qui détruit sans pitié notre jeunesse dorée et l'âge forgé du même métal qui n'appartient qu'à nos aïeux. Les photos en noir et blanc participent à cette immersion dans un présent déjà mort, au charme d'une région pour l'essentiel passée dans la nuit de l'oubli. Les lampadaires y brillent plus souvent que le soleil, ce village ne semble plus survivre qu'artificiellement.
C'est vraiment cette impression, cette immersion dans un lieu et un quotidien méconnus, dépeints avec des mots fleuris, imagés et chatoyants comme toujours avec Gwalchmei, qui m'auront frappé l'esprit et fait apprécier cette histoire.
Le reste - scénario, structure, jeu, personnages - n'est pas mal non plus mais paraît beaucoup plus standard à côté de cette empreinte marquée avec autant d'originalité par notre chevalier charitable local.
Le héros est crédible, ses péripéties assez angoissantes, le dénouement satisfaisant. J'ai bien aimé les deux fins possibles. Le rythme est très tranquille par contre et l'on ne se sent guère menacé hormis vers la fin. La linéarité est assez forte et les choix plutôt anodins.
Niveau jeu, j'ai réussi du premier coup. Mais je n'irai pas jusqu'à dire que l'AVH est très facile car en re-testant d'autres options, j'ai remarqué que les occasions de mourir existaient et que le chemin menant à la maison finale est très étroit. Du coup c'est peut-être ce coup de chance qui me donne le sentiment que l'ensemble manque un peu de pression.
Les règles sont adaptées à un tel format mais ne sont que modestement utilisées.
Ceci dit, ce voyage à la fois fantastique et réaliste est bien chouette et original ; il serait dommage de passer à côté.
J'allais oublier : la mauvaise surprise vers la fin m'a fait un peu penser à celle de la Peau sur les Os de Stephen King, je ne sais pas si tu l'as lu.
Le problème est que mes souvenirs sont un peu flous maintenant et mes retours seront imprécis. Je m'en excuse. C'est moche de vieillir.
Il ressort de cette aventure un amour profond de la Bretagne, une envie sincère de faire découvrir cette désertification des campagnes, ces traditions périclitantes, cette nostalgie douce-amère et fataliste face au temps qui passe et qui détruit sans pitié notre jeunesse dorée et l'âge forgé du même métal qui n'appartient qu'à nos aïeux. Les photos en noir et blanc participent à cette immersion dans un présent déjà mort, au charme d'une région pour l'essentiel passée dans la nuit de l'oubli. Les lampadaires y brillent plus souvent que le soleil, ce village ne semble plus survivre qu'artificiellement.
C'est vraiment cette impression, cette immersion dans un lieu et un quotidien méconnus, dépeints avec des mots fleuris, imagés et chatoyants comme toujours avec Gwalchmei, qui m'auront frappé l'esprit et fait apprécier cette histoire.
Le reste - scénario, structure, jeu, personnages - n'est pas mal non plus mais paraît beaucoup plus standard à côté de cette empreinte marquée avec autant d'originalité par notre chevalier charitable local.
Le héros est crédible, ses péripéties assez angoissantes, le dénouement satisfaisant. J'ai bien aimé les deux fins possibles. Le rythme est très tranquille par contre et l'on ne se sent guère menacé hormis vers la fin. La linéarité est assez forte et les choix plutôt anodins.
Niveau jeu, j'ai réussi du premier coup. Mais je n'irai pas jusqu'à dire que l'AVH est très facile car en re-testant d'autres options, j'ai remarqué que les occasions de mourir existaient et que le chemin menant à la maison finale est très étroit. Du coup c'est peut-être ce coup de chance qui me donne le sentiment que l'ensemble manque un peu de pression.
Les règles sont adaptées à un tel format mais ne sont que modestement utilisées.
Ceci dit, ce voyage à la fois fantastique et réaliste est bien chouette et original ; il serait dommage de passer à côté.
J'allais oublier : la mauvaise surprise vers la fin m'a fait un peu penser à celle de la Peau sur les Os de Stephen King, je ne sais pas si tu l'as lu.