[01] Le Sorcier de la Montagne de Feu (Jackson & Livingstone)
#66
Introduction

Pour commencer cette première critique, je vais faire une petite rétrospective de ma situation pour bien situer le contexte de mes arguments / reproche sur ce premier LDVELH.

Il faut savoir tout d’abord que j’avais joué déjà, il y a quelques années à plusieurs LDVELH, et ceux-ci avaient marqué mon enfance… enfin plutôt mon adolescence.

J’ai revendu il y a plusieurs années la totalité de ma collection (une trentaine d’ouvrage) pour un prix dérisoire (d’autant plus qu’aujourd’hui, je réalise que certains d’entre eux étaient plutôt rares et se revendent à prix d’or sur Ebay par exemple).

Signe du destin, il y a quelques jours, je me réveille en repensant à mon rêve de la nuit : j’avais trouvé de tous nouveaux Livre dont vous êtes le héros, fraichement sortis sur les étalages.
Bon, ce n’est qu’un rêve, aucun nouveau LDVELH n’est vraiment sorti (encore moins en français), mais il n’en reste pas moins que ce simple rêve m’a immédiatement envie de me replonger dans cette nostalgie. Me revoilà donc à racheter un à un ces fameux livres-jeux.

Parmis eux… Le sorcier de la montagne de feu, auquel je n’avais jamais touché. C’est donc logiquement que je commence par celui-ci.

Le jeu est aussi prenant que dans mes souvenirs. Je plonge facilement dans l’histoire (certes ultra-basique !) et prend plaisir à créer mes statistiques et livrer mes premiers combats.

Combats

Combats que je trouve archaiques… bon, ce n’est pas propre à ce volume, mais je ne les trouve pas très dynamiques… on se contente d’enchainer les ennemis en retranchant à chaque tour 2 points d’endurance à soi-même ou à l’adversaire. Aucune originalité ne vient pimenter un peu le jeu, mais on excusera le fait que nous en sommes encore qu’aux balbutiements des fameuses aventures dont vous êtes le héros.
Le combat final lui-même n’est pas exaltant, et pas très difficile.
Pourtant, je trouve déjà fabuleux la mise en scène jusqu’à la rencontre tant attendue de ce « boss ».

Ambiance

Car dès le premier livre, déjà, on se retrouve dans un univers, une ambiance, qui moi, me donne toujours des petits frissons.
Errer dans ces sombres couloirs est un pur plaisir, la mise en scène est parfaite, et je visionne parfaitement les décors dans ma tête. Dans certains livres, c’est le scénario fouillé qui permet de vraiment « plonger dedans », mais ici, comment dire… on ressent une sorte de magie inexpliquable qui en ressort. Malgré son apparente simplicité, on ressent tout de même que le background est finement travaillé pour un premier épisode.

Plaisir de jeu

Il n’y a vraiment pas à dire, malgré des règles on ne peut plus basiques, et un cheminement ultra classique (un long couloir entrecoupé de quelques pièces facultatives), j’ai vraiment pris plaisir de retrouver les LDVELH avec cette première aventure.
J’ai d’ailleurs noté 2 éléments que je trouve rédhibitoire dans la plupart des autres livres et que je n’ai pas retrouvé ici :
1) Je déteste avoir à trouver un objet essentiel, qui ne se trouve qu’à un moment précis, en devant emprunter un chemin unique, sans aucun indice logique sur le pourquoi du chemin. Ici, il y a bien 2 clés à trouver, mais elles ne sont vraiment pas bien difficiles à récupérer, il suffit presque de visiter chaque salle rencontrée sur le chemin
2) C’est lié avec le point précédent, mais je n’aime pas trop également avoir à recommencer 20 fois le livre de par sa trop grande difficulté, en relisant les mêmes choses, et en repassant aux mêmes endroits. Du fait de la simplicité de ce livre, on arrivera sans mal à la fin sans jamais mourir (et donc sans repartir de zéro)

Nombre d’essais / Difficulté

Comme indiqué ci-dessus, un seul essai m’a suffit pour boucler ce plaisant premier récit.
J’ai apprécié la simplicité du cheminement, même si un peu plus de difficulté et de complexité dans les combats n’aurait pas été de refus.
J’ai bien sûr un peu buté arrivé au labyrinthe avant le combat final, et n’aime pas trop le principe du « voulez-vous aller à l’est, au nord, au sud etc… »
Ne croyez pas que je n’aime qu’uniquement les cheminements simples et sans prise de tête, simplement, je n’aime pas trop le principe des directions selon les points cardinaux sans aucune logique de choix, en ne s’en remettant qu’exclusivement au hasard. Passe encore ici pour ce court passage dans un dédale de couloirs (qui est assez bien amené d’ailleurs), mais on verra par la suite, que cela me rebute pas mal dans d’autres épisodes de la série.

Notes

Difficulté : 03/10
Intérêt : 08/10
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RE: [Défis Fantastiques] Le Sorcier de la Montagne de Feu (Jackson & Livingstone) - par Blizzard - 04/10/2015, 15:42



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