J'ai eu beaucoup de mal à trouver la discussion créée pour cette AVH car je me trompais dans le nombre de "s" en comptant sur mes doigts de saurien des marais... Mais comme ça m'étonnait franchement qu'aucun feedback n'ait déjà été posté, j'ai insisté ! Comme j'arrive après la guerre, beaucoup de choses ont déjà été dites mais je ne pense pas que Kraken m'en voudra de lui refaire des compliments !
Le scénario est franchement original et surprenant. Nous nous glissons dans la peau d’un redoutable changeur de forme dont la mission est d’infiltrer une armée humaine pour éliminer leur chef, qui menace d’envahir le marais où notre race a trouvé refuge… Ce chef n’est autre que le seigneur Azzur et il est très plaisant de retrouver dans cette AVH des clins d’œil appuyés aux LVDH (notamment dame Sukumvit, devenue veuve après le Baron a péri de sa passion en tentant de créer le labyrinthe ultime !) ou plus subtils à d’autres œuvres, notamment lovecraftiennes dont les entités semblent hanter les tréfonds des marais d’Allansia (la description du stellaire fait furieusement songer à un rejeton de Cthulhu !!! - nota : le dragon rouge fait référence à un livre précis ou aurais-tu une passion pour les légendes galloises ?)
Le soin apporté à la description de nos réactions, les digressions sur les rapports entre les races qui peuplent Allansia (avec en toile de fond une mythologie complexe de natifs, de stellaires, de larves humaines qui se sont émancipées de la tutelle de leurs maîtres pour prendre le contrôle de la planète en se multipliant comme des lapins…) et l’évolution psychologique du personnage permettent une mise en contexte d’une richesse et d’une profondeur remarquables pour une AVH aussi courte. Ils confèrent à tous les personnages rencontrés une densité de présence qui suscite un vrai plaisir de lecture. La description du campement est également très réaliste. J’ai juste un peu regretté le PFA brutal si on choisit une mauvaise destination (et d’ailleurs je n’ai pas bien compris la raison qui justifiait qu’on nous élimine avant que notre mission soit accomplie !). J’ai joué cette AVH sur mon ordi au boulot (sans les dés !), pendant une réunion qui s’éternisait un peu : elle m’a permis de me dire que j’avais malgré tout passé un agréable moment !
La caractéristique « humanité », qui est un peu l’envers de la lycanthropie de « La nuit du loup-garou », constitue une trouvaille remarquable. On voit bien notre personnage, pour qui l’humanité n'était qu’une race pullulante dont le nombre avait submergé les autres races, être peu à peu ébranlé par la découverte des liens de fraternité qui unissent les hommes et leur ont permis, alors qu’ils sont si chétifs individuellement, de devenir le peuple dominant d’Allansia.
J'ai initialement terminé au 50. Je ne pensais pas qu'il y avait une autre fin mais j'ai eu cette surprise en rejouant l'AVH pour tenter les autres chemins. Elle est ingénieuse même si tu pousses un peu loin l'ouverture d'esprit de dame Sukumvit (on se demande un peu où finit le machiavélisme politique et où commence la zoophilie...)
Le scénario est franchement original et surprenant. Nous nous glissons dans la peau d’un redoutable changeur de forme dont la mission est d’infiltrer une armée humaine pour éliminer leur chef, qui menace d’envahir le marais où notre race a trouvé refuge… Ce chef n’est autre que le seigneur Azzur et il est très plaisant de retrouver dans cette AVH des clins d’œil appuyés aux LVDH (notamment dame Sukumvit, devenue veuve après le Baron a péri de sa passion en tentant de créer le labyrinthe ultime !) ou plus subtils à d’autres œuvres, notamment lovecraftiennes dont les entités semblent hanter les tréfonds des marais d’Allansia (la description du stellaire fait furieusement songer à un rejeton de Cthulhu !!! - nota : le dragon rouge fait référence à un livre précis ou aurais-tu une passion pour les légendes galloises ?)
Le soin apporté à la description de nos réactions, les digressions sur les rapports entre les races qui peuplent Allansia (avec en toile de fond une mythologie complexe de natifs, de stellaires, de larves humaines qui se sont émancipées de la tutelle de leurs maîtres pour prendre le contrôle de la planète en se multipliant comme des lapins…) et l’évolution psychologique du personnage permettent une mise en contexte d’une richesse et d’une profondeur remarquables pour une AVH aussi courte. Ils confèrent à tous les personnages rencontrés une densité de présence qui suscite un vrai plaisir de lecture. La description du campement est également très réaliste. J’ai juste un peu regretté le PFA brutal si on choisit une mauvaise destination (et d’ailleurs je n’ai pas bien compris la raison qui justifiait qu’on nous élimine avant que notre mission soit accomplie !). J’ai joué cette AVH sur mon ordi au boulot (sans les dés !), pendant une réunion qui s’éternisait un peu : elle m’a permis de me dire que j’avais malgré tout passé un agréable moment !
La caractéristique « humanité », qui est un peu l’envers de la lycanthropie de « La nuit du loup-garou », constitue une trouvaille remarquable. On voit bien notre personnage, pour qui l’humanité n'était qu’une race pullulante dont le nombre avait submergé les autres races, être peu à peu ébranlé par la découverte des liens de fraternité qui unissent les hommes et leur ont permis, alors qu’ils sont si chétifs individuellement, de devenir le peuple dominant d’Allansia.
J'ai initialement terminé au 50. Je ne pensais pas qu'il y avait une autre fin mais j'ai eu cette surprise en rejouant l'AVH pour tenter les autres chemins. Elle est ingénieuse même si tu pousses un peu loin l'ouverture d'esprit de dame Sukumvit (on se demande un peu où finit le machiavélisme politique et où commence la zoophilie...)