18/12/2014, 06:50
Si je voulais avoir quelque chose à dire du 3° tome de Fitz, il fallait bien que je fasse ENFIN le 2°.
J’avais bien espéré y échapper quelques années encore, mais bon.
Avec ça que je me suis aperçu en route qu’il y avait une version plus récente ( que je suis le premier à avoir téléchargé, je pourrai toujours me vanter de quelque chose ). C’est à cette nouvelle version que je me référerai.
C’est une bonne AVH et le gimmick de la narration au passé est toujours efficace, cependant en sortant des Sabres d’Asguenn j’ai été désorienté, j’ai eu l’impression que ça ne s’inscrivait pas dans la continuité.
Un des atouts des Sabres à mon avis, qui lui donnait un cachet réaliste et permettait de mieux s’identifier au perso, c’est qu’on n’était pas confronté à un bestiaire bizarre: on n’avait affaire qu’à la bassesse et à la sauvagerie humaines. Là on se retrouve à combattre des monstres qui je crois sont trop étranges pour qu’on perçoive les choses de la même façon dure, qui vous prend aux tripes.
Ça aurait mieux marché, pour moi, si on avait eu à combattre de bons vieux orques des familles, parce que nous autres joueurs les avons assimilés depuis longtemps…
D’un autre côté, on peut dire que cela crée une désorientation égale chez Joan et chez nous : ni l’un ni l’autre ne sait plus à quoi s’attendre.
Contrairement aux Sabres où l’intrigue est claire avec quelques variantes de détail, les événements de cette île sont un puzzle à rassembler: il y a un chemin à prendre pour atteindre la fin et on peut tomber dessus complètement par hasard ( comme moi ) ou le trouver après avoir exploré l’île de fond en comble et , cela donne de très nombreux parcours différents.
Donc, le Cinquième Bataillon n’est pas une copie conforme des Sabres. Je le hais . Ce point mis à part, il présente tout de même un problème objectif, à savoir tout le passage à Kalfirk ( §2 et suivants ) que je trouve peu crédible.
1/ Les gens vont tranquillement à leurs petites affaires en dépit des agissements des monstres et personne ne nous prête attention alors qu’on se balade ensanglanté et armé de pied en cap.
2/ On ne s’en étonne même pas, et on n’a pas non plus ce qui serait pour moi le réflexe normal de leur dire « Qu’est-ce que vous savez de ces monstres ? Ils sont là depuis quand ? Mon bataillon vient d’être exterminé ! Avez-vous vu des survivants ? », au lieu de ça on s’intéresse aux boutiques.
Ça passe d’autant moins que si nous allons à Stromness, nous sommes clairement sous le choc…
Je n’ai pas exagérément accroché aux épreuves du début, non que j’aie quelque chose à leur reprocher en tant que telles mais devoir se les retaper à chaque fois qu’on rejoue lasse assez vite de sorte qu’on choisit de se promouvoir aide de camp d’office et de démarrer au §108.
Au niveau des petits détails qui supporteraient d’être corrigés,
- la mise en page ! On voit des n° de § au bas d’une page et le § sur la page suivante, aussi le texte n’est pas justifié.
- les descriptions des combats au § après qu’on les ait livrés peuvent très bien ne pas correspondre à ce qui s’est passé réellement ( exemple particulièrement frappant au §206 si on vient du §117 ) ce qui induit une rupture d’immersion chez le lecteur et je pense que mieux vaudrait les supprimer.
- qu’est-ce qui se passe si on bazarde la couverture pour avoir 1 place de plus dans le sac ?
- au §80, la possibilité qu’on n’ait pas de repas n’est pas traitée
- au §99, « éberlué »
- au §155, plutôt « à se venger du bourreau de sa progéniture » ou « à venger sa progéniture »
- au §161, « revoie »
- au §181, je présume que les flèches sont perdues sur un tir raté, mais les récupère-t-on sur un tir réussi ?
- au §182, je présume que devoir immédiatement combattre le triton suivant implique qu’on ne peut utiliser de baume de soin ou assimilé ?
- au §184, il faudrait tenir compte du cas où Johan combat au maillet ou au couteau ( i.e. pas de fuite possible ); « seul » sans e
- le §207 ne tient pas compte de la possibilité que nous n’ayons pas 3 pistoles ( tu as manqué la possibilité de lui faire nous expédier alors un ustensile quelconque à la tête, nous faisant perdre quelques points de Vitalité, accompagné d’insultes de choix )
- aux §212, §352 et §384, « tache » sans circonflexe
- au §247, il reste possible de tuer Balezon sans le vouloir en tirant un 12 s’il ne lui reste que 6 ou 7 de Vitalité [ j’ai honte de le dire, mais dans notre premier combat il a bien failli me latter à mort… ]
- au §368, plutôt « mais j’étais plongé dans le doute »
- aux §99, §368 et §400, « balafré » sans circonflexe
Il n’en reste pas moins que certains passages sont remarquables, le bois gelé en particulier est un lieu étrange et impressionnant.
Plus anecdotique mais toujours appréciable, le système de combat est utilisé à plein pour nous faire combattre des adversaires aux caractéristiques inattendues.
Surtout, la fin ( en fonction de laquelle, je suppose, l’AVH a été écrite ) est de grande classe, autant dans la conception que dans l’écriture; je me mordais les lèvres en la faisant; et la façon dont tu réussis à maintenir un doute, à nous faire nous y accrocher, nous frappe plus cruellement ensuite.
Ah, et j’ai trouvé les 3 pièces et la boîte, à ma 2° réussite, et juste dans le meilleur ordre encore ( la 1° j’étais tombé sur la fin par hasard, la 2° j’ai exploré un peu partout )
J’avais bien espéré y échapper quelques années encore, mais bon.
Avec ça que je me suis aperçu en route qu’il y avait une version plus récente ( que je suis le premier à avoir téléchargé, je pourrai toujours me vanter de quelque chose ). C’est à cette nouvelle version que je me référerai.
C’est une bonne AVH et le gimmick de la narration au passé est toujours efficace, cependant en sortant des Sabres d’Asguenn j’ai été désorienté, j’ai eu l’impression que ça ne s’inscrivait pas dans la continuité.
Un des atouts des Sabres à mon avis, qui lui donnait un cachet réaliste et permettait de mieux s’identifier au perso, c’est qu’on n’était pas confronté à un bestiaire bizarre: on n’avait affaire qu’à la bassesse et à la sauvagerie humaines. Là on se retrouve à combattre des monstres qui je crois sont trop étranges pour qu’on perçoive les choses de la même façon dure, qui vous prend aux tripes.
Ça aurait mieux marché, pour moi, si on avait eu à combattre de bons vieux orques des familles, parce que nous autres joueurs les avons assimilés depuis longtemps…
D’un autre côté, on peut dire que cela crée une désorientation égale chez Joan et chez nous : ni l’un ni l’autre ne sait plus à quoi s’attendre.
Contrairement aux Sabres où l’intrigue est claire avec quelques variantes de détail, les événements de cette île sont un puzzle à rassembler: il y a un chemin à prendre pour atteindre la fin et on peut tomber dessus complètement par hasard ( comme moi ) ou le trouver après avoir exploré l’île de fond en comble et , cela donne de très nombreux parcours différents.
Donc, le Cinquième Bataillon n’est pas une copie conforme des Sabres. Je le hais . Ce point mis à part, il présente tout de même un problème objectif, à savoir tout le passage à Kalfirk ( §2 et suivants ) que je trouve peu crédible.
1/ Les gens vont tranquillement à leurs petites affaires en dépit des agissements des monstres et personne ne nous prête attention alors qu’on se balade ensanglanté et armé de pied en cap.
2/ On ne s’en étonne même pas, et on n’a pas non plus ce qui serait pour moi le réflexe normal de leur dire « Qu’est-ce que vous savez de ces monstres ? Ils sont là depuis quand ? Mon bataillon vient d’être exterminé ! Avez-vous vu des survivants ? », au lieu de ça on s’intéresse aux boutiques.
Ça passe d’autant moins que si nous allons à Stromness, nous sommes clairement sous le choc…
Je n’ai pas exagérément accroché aux épreuves du début, non que j’aie quelque chose à leur reprocher en tant que telles mais devoir se les retaper à chaque fois qu’on rejoue lasse assez vite de sorte qu’on choisit de se promouvoir aide de camp d’office et de démarrer au §108.
Au niveau des petits détails qui supporteraient d’être corrigés,
- la mise en page ! On voit des n° de § au bas d’une page et le § sur la page suivante, aussi le texte n’est pas justifié.
- les descriptions des combats au § après qu’on les ait livrés peuvent très bien ne pas correspondre à ce qui s’est passé réellement ( exemple particulièrement frappant au §206 si on vient du §117 ) ce qui induit une rupture d’immersion chez le lecteur et je pense que mieux vaudrait les supprimer.
- qu’est-ce qui se passe si on bazarde la couverture pour avoir 1 place de plus dans le sac ?
- au §80, la possibilité qu’on n’ait pas de repas n’est pas traitée
- au §99, « éberlué »
- au §155, plutôt « à se venger du bourreau de sa progéniture » ou « à venger sa progéniture »
- au §161, « revoie »
- au §181, je présume que les flèches sont perdues sur un tir raté, mais les récupère-t-on sur un tir réussi ?
- au §182, je présume que devoir immédiatement combattre le triton suivant implique qu’on ne peut utiliser de baume de soin ou assimilé ?
- au §184, il faudrait tenir compte du cas où Johan combat au maillet ou au couteau ( i.e. pas de fuite possible ); « seul » sans e
- le §207 ne tient pas compte de la possibilité que nous n’ayons pas 3 pistoles ( tu as manqué la possibilité de lui faire nous expédier alors un ustensile quelconque à la tête, nous faisant perdre quelques points de Vitalité, accompagné d’insultes de choix )
- aux §212, §352 et §384, « tache » sans circonflexe
- au §247, il reste possible de tuer Balezon sans le vouloir en tirant un 12 s’il ne lui reste que 6 ou 7 de Vitalité [ j’ai honte de le dire, mais dans notre premier combat il a bien failli me latter à mort… ]
- au §368, plutôt « mais j’étais plongé dans le doute »
- aux §99, §368 et §400, « balafré » sans circonflexe
Il n’en reste pas moins que certains passages sont remarquables, le bois gelé en particulier est un lieu étrange et impressionnant.
Plus anecdotique mais toujours appréciable, le système de combat est utilisé à plein pour nous faire combattre des adversaires aux caractéristiques inattendues.
Surtout, la fin ( en fonction de laquelle, je suppose, l’AVH a été écrite ) est de grande classe, autant dans la conception que dans l’écriture; je me mordais les lèvres en la faisant; et la façon dont tu réussis à maintenir un doute, à nous faire nous y accrocher, nous frappe plus cruellement ensuite.
Ah, et j’ai trouvé les 3 pièces et la boîte, à ma 2° réussite, et juste dans le meilleur ordre encore ( la 1° j’étais tombé sur la fin par hasard, la 2° j’ai exploré un peu partout )
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna