15/11/2013, 14:22
(15/11/2013, 13:31)H.d.V a écrit : Pourtant, ça a fonctionné comme ça jusqu'au milieu/fin des années 90. Si tu voulais écouter un CD, bah tu l'achetais ou tu allais dans une médiathèque, ou tu te le faisais prêter. J'ai l'impression que le piratage à grande échelle a fait perdre conscience des notions mêmes de propriété (ce n'est pas parce qu'un bien est devenu immatériel qu'il appartient à tout le monde).
C'est une question de point de vue, je pourrai tout aussi bien dire que le piratage a permis de relativiser ces notions de propriétés dans le domaine de la propriété intellectuelle et de réaliser que quelque chose n'allait pas ...
(15/11/2013, 13:31)H.d.V a écrit : J'espère que les gens se rendent quand même compte que télécharger c'est, comme le disait Cdang, spolier un artiste (et tous ceux qui sont impliqués dans le processus de création/promotion) d'une juste rémunération.Ne t'inquiète pas, avec tous les messages 'le téléchargement c'est du vol' qui nous sont matraqués à tout bout de champs, tous le monde à bien compris que le téléchargement "illégal" ça déplaisait à certaines personnes. C'est prendre un certain recul vis-à-vis de ces discours qui me semble un peu plus compliqué.
De toute façon, cette histoire touche le rapport un peu trop personnel que nous avons chacun sur la culture et la notion de propriété privée, donc personne ne convaincra qui que ce soit. J'ai l'impression que nous sommes d'accord que l'arrivée d'internet change la donne et implique l’apparition de "nouveaux" fonctionnements afin de financer la culture, donc si la discussion doit continuer ça serait plutôt dans ce sens là.
Il y a donc la piste de la licence globale, qui ne répond pas à la question de comment on répartit les sous, et la piste du "mécénat" qui par contre implique un public éduqué et pas trop pauvre. Il se trouve que ce public existe aujourd'hui. L'interview du créateur de jeux indés que j'ai donné au précédent pose bien les choses. Ainsi on ne paye pas à l'utilisation parce qu'on considère utiliser la propriété d'autrui, mais bien selon ce que j’apprécie et que j'aimerais voir continuer d'exister et se faire connaitre d'encore plus de monde (et je trouve ça beaucoup plus sain). Je précise que je donne pas mal d'argent dans les domaines qui me plaisent dans la mesure où mon pouvoir d'achat le permet.