01/11/2013, 04:54
(31/10/2013, 11:44)Alana a écrit : Et je suis comme toi, je ne comprend pas non plus le système de rémunération. Pourquoi quelqu'un qui travail dehors par tous les temps à faire un truc super pénible (réfection des routes etc) gagne une misère par rapport à un gars qui s'amuse à longueur de journée ?Parce que le pouvoir monétaire que l'on obtient sur les autres n'est pas basé sur l'utilité sociale mais sur le parasitisme social.
Bon, j'ai lu les articles, dans l'espoir de trouver une avancée (j'avais fait des recherches il y a huit ans sur ce sujet).
L'argument principal pour s'attaquer au droit d'auteur et sa durée est grosso modo que les éditeurs publient plus et que les consommateurs lisent plus quand le droit à la rémunération de l'écrivain est ejecté de l'équation. Avec en filigrane l'idée qu'un artiste devrait se sacrifier dans l'intérêt de son oeuvre et de la collectivité.
Je ne suis pas impressionné. D'une part, je ne vois pas pourquoi limiter le raisonnement aux artistes seulement. Que quiconque offre de travailler gratuitement, il trouvera plus d'embauche et de clients.
D'autre part, ce système, au lieu de récompenser l'auteur du travail qu'il nous plairait de consommer, le punit. (Nous vivons dans des sociétés où la vie possède un coût. Si on a pas d'argent, on souffre et on crève.)
Je trouverai géniale l'idée de biens culturels gratuits quand on trouvera comment ne pas sacrifier les artisans culturels dans l'opération. Pour l'instant, pour faire prospérer les gens dont on apprécie les services, il faut les payer.
C'est cette question de fond que j'aimerais voir aborder par les anti-droit d'auteurs. Malgré mes sympathies pour leur rêve, je dois dire qu'ils l'esquivent avec un peu trop de nonchalance.