08/10/2013, 22:30
J'ai (enfin) lu ce Destins 5. J'en avais entendu beaucoup de bien, et donc en attendais beaucoup. Bilan.
Le premier point qui frappe est la non-linéarité extrême de l'ouvrage. Il est ainsi possible d'arriver à la fin de très nombreuses façons. Certaines informations, qui au premier abord semble liées à un lieu et un moment précis, sont en fait récupérables d'autres manières, très différentes. Mention spéciale au très intéressant, mais aussi très bien planqué, passage sur al-Lat.
De même, la difficulté, sans dé, est plutôt bien gérée, assez relevée sans être frustrante, la grande liberté de mouvement incitant à recommencer sans déplaisir.
L'idée d'une apocalypse provoquée par la perte de contrôle d'un système de contrôle climatique à l'échelle planétaire est intéressante, bien que la description exacte des événements laisse dubitatif mon cerveau d'informaticien (elle doit englober pas mal de tropes totalement irréalistes sur le sujet).
Le monde est assez paradoxal, mais pas inintéressant. La Terre est en bout de course, la fin est certaine, mais les rares survivants, regroupés dans les derniers lieux encore habitables, ne se laissent pas abattre et continuent de vivre « normalement ». Je les trouve cependant bien résignés et peu inventifs. Par exemple, il est démontré lors de l'aventure que l'homme est encore en mesure d'aller dans l'espace. Pourquoi dans ce cas ne pas monter une mission spatiale d'envergure pour neutraliser les satellites climatiques fous ? Je ne suis pas spécialiste, mais il me semble que la nature devrait finir par reprendre ses droits avec le temps une fois cette pression artificielle ôtée.
L'aventure comporte également un grand nombre de personnages marquants, tous fort peu manichéens. Il est bien difficile de classer ces gens simplement en gentils ou en méchants, chacun ayant ses motivations propres, ses contradictions, bref, son humanité.
En résumé, une bonne aventure, qui méritait clairement l'effort de traduction.
PS :
J'ai relevé les bugs suivants :
Le premier point qui frappe est la non-linéarité extrême de l'ouvrage. Il est ainsi possible d'arriver à la fin de très nombreuses façons. Certaines informations, qui au premier abord semble liées à un lieu et un moment précis, sont en fait récupérables d'autres manières, très différentes. Mention spéciale au très intéressant, mais aussi très bien planqué, passage sur al-Lat.
De même, la difficulté, sans dé, est plutôt bien gérée, assez relevée sans être frustrante, la grande liberté de mouvement incitant à recommencer sans déplaisir.
L'idée d'une apocalypse provoquée par la perte de contrôle d'un système de contrôle climatique à l'échelle planétaire est intéressante, bien que la description exacte des événements laisse dubitatif mon cerveau d'informaticien (elle doit englober pas mal de tropes totalement irréalistes sur le sujet).
Le monde est assez paradoxal, mais pas inintéressant. La Terre est en bout de course, la fin est certaine, mais les rares survivants, regroupés dans les derniers lieux encore habitables, ne se laissent pas abattre et continuent de vivre « normalement ». Je les trouve cependant bien résignés et peu inventifs. Par exemple, il est démontré lors de l'aventure que l'homme est encore en mesure d'aller dans l'espace. Pourquoi dans ce cas ne pas monter une mission spatiale d'envergure pour neutraliser les satellites climatiques fous ? Je ne suis pas spécialiste, mais il me semble que la nature devrait finir par reprendre ses droits avec le temps une fois cette pression artificielle ôtée.
L'aventure comporte également un grand nombre de personnages marquants, tous fort peu manichéens. Il est bien difficile de classer ces gens simplement en gentils ou en méchants, chacun ayant ses motivations propres, ses contradictions, bref, son humanité.
En résumé, une bonne aventure, qui méritait clairement l'effort de traduction.
PS :
J'ai relevé les bugs suivants :
- Au 227, il faut aller au 311 et non au 331
- Au 323, il manque la référence si on veut utiliser la Paradoxie (le 366)