25/03/2013, 20:50
(Modification du message : 04/04/2013, 13:39 par ashimbabbar.)
S’il a les mêmes auteurs que le Talisman de la Mort, il est loin d’être aussi bon ( d’un autre côté, il est infiniment supérieur à l’infâme série du Ninja, l’équilibre cosmique est donc maintenu ) mais reste tout de même un honorable DF-san.
Le titre ( même si mieux eut valu le traduire par le Sabre du Samouraï pour garder l’allitération ) a le mérite d’expliquer la situation aux plus inattentifs: nous sommes un samouraÏ et recherchons une épée. Une épée en particulier, à savoir Mort Joyeuse [ une nette amélioration sur le terne Singing Death de la VO si vous voulez mon avis ]. Ikiru le Maître des Ténèbres s’en est emparé parce que notre maître le Shogun est un gros nul incapable, et exactement comme Gillibran il est impuissant sans son machin magique. Faut-il y voir une symbolique sexuelle ?
Je me demande si les DF ont jamais montré un seul souverain efficace ? ( le seigneur Azzur, à la limite… ) Mais il est vrai qu’alors on aurait moins besoin de héros comme nous.
Caveat: les monstres japonais sont sérieux, même avec la discipline boostant nos capacités de combat n’allez pas croire que ce sera facile. N’essayez même pas ce livre avec une Habileté inférieure à 10.
L’histoire aurait aisément supporté de s’étaler sur plus de paragraphes ( avec des geisha ! ) et de nous faire connaître plus en détail la désagrégation du Hachiman, nous faire combattre des agents d’Ikiru… là on a un peu l’impression qu’Ikiru habite à trois stations de métro.
ce que je n’aime pas
- les points d’Honneur: ce gimmick obligatoire dans tout LDVH où on joue un samouraÏ me sort par les trous de nez.
- l’organisation de la première partie du livre en 2 branches dès le 1° paragraphe. Normalement ça serait un atout, mais une des deux est nettement plus difficile et nettement moins intéressante ce qui porte un coup sérieux à la rejouabilité
- le Shogun, alors qu’il n’est pas fait mention une seule fois d’un Empereur, qui pourtant serait la référence logique dans une situation où le pouvoir du Shogun contesté. On soupçonne les auteurs d’avoir utilisé le nom ‘shogun’ parce que ça fait trop cool sans avoir moindre idée sa signification, ou alors c’est l’éditeur qui l’a imposé. Il est certain que la description de l’épée Mort Joyeuse “âme du Hachiman” renvoie à l’épée Kusanagi no Tsurugi, un des trois trésors sacrés du Japon dont la possession conditionne le pouvoir spirituel des Empereurs*. Cependant, qu’on nous donne le nom de famille du Shogun porte à croire que n’importe quelle famille noble est capable d’assumer la fonction, il suffit de s’emparer du pouvoir et de le garder…
- l’organisation du Tournoi avec une défaite d’office si on n’a pas un ou un autre des alliés, en outre il est frustrant de voir ses alliés aller au massacre si on n’a pas celui qu’il faut contre le 2° démon; de plus
, c'ets rageant de le voir se faire massacrer.
- pourquoi on ne combat pas de ninjas ? dans tout LDVH où on joue un samouraï on doit pouvoir combattre des ninjas ! D’autant qu’avec un ennemi connu comme le “Maître des Ombres”, ce serait un choix de sbires assez évident…
( il fallait sans doute s’y attendre étant donné que les auteurs dépeignent ailleurs ces vils tueurs sans conscience sous un aspect grotesquement positif )
- les combats contre les Rokuro-Kubi sont sous-exploités et auraient mérité une règle spéciale ( : une HAB plus faible des monstres mais une perte automatique d’END à chaque round sur un jet de dés donné, par exemple )
- les illustrations d'Allan Langford vont de l’insignifiant au purement ignoble, je ne comprends pas comment on a seulement pu autoriser ce type à approcher à moins d'un kilomètre d'un pinceau
Ce que j’aime
- le choix d’une discipline est cool et elles sont plutôt bien utilisées ( selon l’itinéraire ), en outre le total de flèches dans notre carquois n’est pas ridiculement petit et leur variété est bienvenue
- les monstres à forte Endurance qu’on doit découper en tranches fines
- naturellement le combat scénarisé contre le samouraÏ fantôme
- l’infiltration dans une forteresse ennemie, avec possibilité d’avoir un allié
- le Tournoi reste une idée FORMIDABLE ( même si, comme dit plus haut, il aurait mieux valu nous permettre de jouer les combats contre tous les démons quitte à donner à Graalsch une chance d’instakill… )
En fait, je crois que le mieux serait de lancer 1d pour savoir à quel démon le Dai-Oni fait appel en premier, mais alors il faudrait écrire de nouveaux § détaillant les rencontres qui ne peuvent pas se produire dans l’état présent du Tournoi…
- la baston finale contre Ikiru est plutôt cool.
- et naturellement la superbe couverture… de l’édition japonaise
* l’actuelle date il me semble du XIV° siècle, tout comme le miroir, il n’y a guère que le bijou qui a une chance d’être authentique. Mais ce ne sont pas des objets qu’on exhibe au premier venu…
Le titre ( même si mieux eut valu le traduire par le Sabre du Samouraï pour garder l’allitération ) a le mérite d’expliquer la situation aux plus inattentifs: nous sommes un samouraÏ et recherchons une épée. Une épée en particulier, à savoir Mort Joyeuse [ une nette amélioration sur le terne Singing Death de la VO si vous voulez mon avis ]. Ikiru le Maître des Ténèbres s’en est emparé parce que notre maître le Shogun est un gros nul incapable, et exactement comme Gillibran il est impuissant sans son machin magique. Faut-il y voir une symbolique sexuelle ?
Je me demande si les DF ont jamais montré un seul souverain efficace ? ( le seigneur Azzur, à la limite… ) Mais il est vrai qu’alors on aurait moins besoin de héros comme nous.
Caveat: les monstres japonais sont sérieux, même avec la discipline boostant nos capacités de combat n’allez pas croire que ce sera facile. N’essayez même pas ce livre avec une Habileté inférieure à 10.
L’histoire aurait aisément supporté de s’étaler sur plus de paragraphes ( avec des geisha ! ) et de nous faire connaître plus en détail la désagrégation du Hachiman, nous faire combattre des agents d’Ikiru… là on a un peu l’impression qu’Ikiru habite à trois stations de métro.
ce que je n’aime pas
- les points d’Honneur: ce gimmick obligatoire dans tout LDVH où on joue un samouraÏ me sort par les trous de nez.
- l’organisation de la première partie du livre en 2 branches dès le 1° paragraphe. Normalement ça serait un atout, mais une des deux est nettement plus difficile et nettement moins intéressante ce qui porte un coup sérieux à la rejouabilité
- le Shogun, alors qu’il n’est pas fait mention une seule fois d’un Empereur, qui pourtant serait la référence logique dans une situation où le pouvoir du Shogun contesté. On soupçonne les auteurs d’avoir utilisé le nom ‘shogun’ parce que ça fait trop cool sans avoir moindre idée sa signification, ou alors c’est l’éditeur qui l’a imposé. Il est certain que la description de l’épée Mort Joyeuse “âme du Hachiman” renvoie à l’épée Kusanagi no Tsurugi, un des trois trésors sacrés du Japon dont la possession conditionne le pouvoir spirituel des Empereurs*. Cependant, qu’on nous donne le nom de famille du Shogun porte à croire que n’importe quelle famille noble est capable d’assumer la fonction, il suffit de s’emparer du pouvoir et de le garder…
- l’organisation du Tournoi avec une défaite d’office si on n’a pas un ou un autre des alliés, en outre il est frustrant de voir ses alliés aller au massacre si on n’a pas celui qu’il faut contre le 2° démon; de plus
- pourquoi on ne combat pas de ninjas ? dans tout LDVH où on joue un samouraï on doit pouvoir combattre des ninjas ! D’autant qu’avec un ennemi connu comme le “Maître des Ombres”, ce serait un choix de sbires assez évident…
( il fallait sans doute s’y attendre étant donné que les auteurs dépeignent ailleurs ces vils tueurs sans conscience sous un aspect grotesquement positif )
- les combats contre les Rokuro-Kubi sont sous-exploités et auraient mérité une règle spéciale ( : une HAB plus faible des monstres mais une perte automatique d’END à chaque round sur un jet de dés donné, par exemple )
- les illustrations d'Allan Langford vont de l’insignifiant au purement ignoble, je ne comprends pas comment on a seulement pu autoriser ce type à approcher à moins d'un kilomètre d'un pinceau
Ce que j’aime
- le choix d’une discipline est cool et elles sont plutôt bien utilisées ( selon l’itinéraire ), en outre le total de flèches dans notre carquois n’est pas ridiculement petit et leur variété est bienvenue
- les monstres à forte Endurance qu’on doit découper en tranches fines
- naturellement le combat scénarisé contre le samouraÏ fantôme
- l’infiltration dans une forteresse ennemie, avec possibilité d’avoir un allié
- le Tournoi reste une idée FORMIDABLE ( même si, comme dit plus haut, il aurait mieux valu nous permettre de jouer les combats contre tous les démons quitte à donner à Graalsch une chance d’instakill… )
En fait, je crois que le mieux serait de lancer 1d pour savoir à quel démon le Dai-Oni fait appel en premier, mais alors il faudrait écrire de nouveaux § détaillant les rencontres qui ne peuvent pas se produire dans l’état présent du Tournoi…
- la baston finale contre Ikiru est plutôt cool.
- et naturellement la superbe couverture… de l’édition japonaise
* l’actuelle date il me semble du XIV° siècle, tout comme le miroir, il n’y a guère que le bijou qui a une chance d’être authentique. Mais ce ne sont pas des objets qu’on exhibe au premier venu…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna