Proposition à Gallimard de la traduction du DF59
#1
Voilà le courrier que j'envoie aujourd'ui même à la sieuse Isabelle Stoufflet, qui dirige la collection « Un livre dont vous êtes le héros » chez Galliplouf :

(Je vous passe les formules de politesse initiale et finale)

Citation :J'ai découvert avec un certain plaisir dans le catalogue Gallimard les rééditions des « Livres dont vous êtes le héros » qui avaient bercé ma jeunesse. Nouvelle présentation, nouvelle numérotations des tomes, et surtout un nouvel opus : L'Œil d'émeraude de Ian Livingstone. Ce petit livre m'a captivé et rappelé, l'espace de quelques heures nostalgiques, le plaisir du jeu.

Comme vous le savez, il existe sur la toile francophone une petite communauté d'amateurs de livres-jeux, nostalgiques aussi bien que nouveaux lecteurs. Ils parlent depuis beau temps des gamebooks anglais qui n'avaient pas été traduits en français. Pour ce qui est de la seule série « Défis fantastiques » (fighting fantasy), il y avait Curse of the mummy (J. Green), Eye of the dragon (I. Livingstone), et bientôt Howl of the werewolf, dont la parution en Angleterre est prochaine. L'Œil d'émeraude, traduction nouvelle, marque un retour en grâce du livre-jeu dans l'hexagone et, je le suppose, est l'indice que « Folio junior » fera paraître de nouveaux titres encore inédits en français.

C'est ce qui motive cette lettre. Je m'étais procuré il y a quelques années auprès d'un libraire canadien un exemplaire de Curse of the mummy de Jonathan Green (« Défis fantastiques » n°59, la fameuse série frappée d'un bouclier rouge). J'en avais traduit de longs passages par plaisir personnel et pour une lecture plus fluide. Cette traduction, brute et réalisée par un non professionnel, je l'ai toujours. Pourquoi ne pas vous la soumettre ? Je suppose en effet que, si votre maison poursuit son travail d'édition de la série « Défis fantastiques », ce titre devrait logiquement être l'un des prochains sous presse.

Enseignant la langue de Corneille et non celle de Shakespeare, je ne prétends pas rivaliser avec un traducteur de métier. C'est sans prétention aucune que je vous soumets l'introduction de cet ouvrage traduit par mes soins (ci-joint). Vous vous rendrez aisément compte que les mots ou le rythme des phrases s'éloignent par moment du texte anglais, mais sans jamais le trahir. Ce choix s'explique par le constat que, dans les livres-jeux que j'ai tant aimé enfant, on osait ne pas rester esclave du texte de base, exactement de la manière que je viens de décrire. Je pense notamment au Château des âmes damnées, ou aux Défis sanglants sur l'océan (séries « Dragon d'or » et « Défis fantastiques »).

Notez la petite perfidie finale Mrgreen
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Proposition à Gallimard de la traduction du DF59 - par Dagonides - 27/02/2007, 15:14



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