27/01/2007, 01:46
Hop, à mon tour pour ce dernier feedback.
L'aventure m'a plutôt emballé, et ce bien que le début m'ait vraiment rebuté. Non pas à cause de la longueur. Ca ne me dérange nullement si un beau texte traîne en longueur, au contraire. Hors, j'ai trouvé le style, sur le fond, vraiment joli, voire superbe par moments. Je n'irai pas jusqu'à dire magnifique, car certains passages m'ont parût un peu "forcés" de temps à autre. Mais dans l'ensemble, c'est très bon. Non pas à cause de la longueur, donc, mais bien à cause du style. Oui, j'ai dit qu'il était très bon... sur le fond. Dans la forme, malheureusement, c'est beaucoup moins le cas. Beaucoup de fautes d'orthographes, une concordance des temps parfois mauvaise, des mots souvent mal employés... Le plus gênant, dans l'histoire, c'est que (c'est du moins mon impression) le paragraphe qui contient le plus de fautes n'est autre que l'introduction ! D'où mon scepticisme initial, malgré l'évident potentiel.
Il est tard, j'emberlificote... Je vais jouer au perroquet, mais CHO tient effectivement plus du roman intéractif que de l'AVH. Ce qui ne veut absolument pas dire qu'il est forcément moins bon qu'une AVH traditionnel, bien au contraire : il démontre qu'on peut prendre autant sinon plus de plaisir à lire une AVH même quand le côté jeu n'existe quasiment pas. Ici pas de challenge, en effet, juste un choix de lecture. L'idée est originale et intéressante.
J'ai commencé en prenant "mauvais fond" couplé à des traits typiques d'un "bon fond" (artiste, ecclésiaste, etc.). Je voulais voir comment l'aventure allait se dérouler avec ce postulat paradoxal. Mais en réalité, le "mauvais fond" n'est "utilisé" qu'avec parcimonie, et dans ce cas il ne fait pas de nous une brute sanguinaire assoifée de sang, il révèle juste une certaine part d'ombre en nous. C'est donc un choix intelligent qui évite d'interférer avec l'aspect mélancolique du héros, mais du coup la description du "mauvais fond" est trompeuse, je pense qu'il pourrait être bon de l'atténuer un peu.
J'ai trouvé le scénario et l'univers bien maîtrisé, crédible, riche et surtout complexe. Les différentes situations sont développées au fil de très long paragraphes, c'est une des caractéristiques de cette aventure. Les dialogues sont extrêmement intéressants, très philosophiques. J'aime beaucoup la philosophie. :-)
Je ne peux voter pour cette AVH, et je le regrette. On apprécie beaucoup le style lyrique qui caractérise le récit, on aimerait se laisser porter, s'en imprégner, mais les différentes fautes de français sont autant de douloureuses petite piqûres de rappel qui font qu'on ne peut entrer dans l'histoire comme on le voudrait.
Comme déjà dit, le fond est très très bon, il arbore les deux facettes de l'art, la faculté de parler à la fois au coeur et à l'esprit. Avec la même maîtrise sur la forme, je pense que CHO trouvait sans problème sa place sur le podium. Avec un style encore amélioré, elle n'aurait pas eu de concurrent pour la première place.
Dommage, donc, mais le potentiel est bien là.
Jehan.
L'aventure m'a plutôt emballé, et ce bien que le début m'ait vraiment rebuté. Non pas à cause de la longueur. Ca ne me dérange nullement si un beau texte traîne en longueur, au contraire. Hors, j'ai trouvé le style, sur le fond, vraiment joli, voire superbe par moments. Je n'irai pas jusqu'à dire magnifique, car certains passages m'ont parût un peu "forcés" de temps à autre. Mais dans l'ensemble, c'est très bon. Non pas à cause de la longueur, donc, mais bien à cause du style. Oui, j'ai dit qu'il était très bon... sur le fond. Dans la forme, malheureusement, c'est beaucoup moins le cas. Beaucoup de fautes d'orthographes, une concordance des temps parfois mauvaise, des mots souvent mal employés... Le plus gênant, dans l'histoire, c'est que (c'est du moins mon impression) le paragraphe qui contient le plus de fautes n'est autre que l'introduction ! D'où mon scepticisme initial, malgré l'évident potentiel.
Il est tard, j'emberlificote... Je vais jouer au perroquet, mais CHO tient effectivement plus du roman intéractif que de l'AVH. Ce qui ne veut absolument pas dire qu'il est forcément moins bon qu'une AVH traditionnel, bien au contraire : il démontre qu'on peut prendre autant sinon plus de plaisir à lire une AVH même quand le côté jeu n'existe quasiment pas. Ici pas de challenge, en effet, juste un choix de lecture. L'idée est originale et intéressante.
J'ai commencé en prenant "mauvais fond" couplé à des traits typiques d'un "bon fond" (artiste, ecclésiaste, etc.). Je voulais voir comment l'aventure allait se dérouler avec ce postulat paradoxal. Mais en réalité, le "mauvais fond" n'est "utilisé" qu'avec parcimonie, et dans ce cas il ne fait pas de nous une brute sanguinaire assoifée de sang, il révèle juste une certaine part d'ombre en nous. C'est donc un choix intelligent qui évite d'interférer avec l'aspect mélancolique du héros, mais du coup la description du "mauvais fond" est trompeuse, je pense qu'il pourrait être bon de l'atténuer un peu.
J'ai trouvé le scénario et l'univers bien maîtrisé, crédible, riche et surtout complexe. Les différentes situations sont développées au fil de très long paragraphes, c'est une des caractéristiques de cette aventure. Les dialogues sont extrêmement intéressants, très philosophiques. J'aime beaucoup la philosophie. :-)
Je ne peux voter pour cette AVH, et je le regrette. On apprécie beaucoup le style lyrique qui caractérise le récit, on aimerait se laisser porter, s'en imprégner, mais les différentes fautes de français sont autant de douloureuses petite piqûres de rappel qui font qu'on ne peut entrer dans l'histoire comme on le voudrait.
Comme déjà dit, le fond est très très bon, il arbore les deux facettes de l'art, la faculté de parler à la fois au coeur et à l'esprit. Avec la même maîtrise sur la forme, je pense que CHO trouvait sans problème sa place sur le podium. Avec un style encore amélioré, elle n'aurait pas eu de concurrent pour la première place.
Dommage, donc, mais le potentiel est bien là.
Jehan.