Que devient Oiseau ?

[Alendir]

Au moins, tu m'as fait réfléchir, Sunk. Je viens de comprendre pourquoi j'ai du mal à écrire. En fait, je n'utilise pas assez le côté cathartique de l'écriture. J'ai tendance à faire une oeuvre belle (ou respectable/compréhensible) de tous points de vue, quitte à ce qu'elle me plaise moins. Je cherche à faire dans l'original (ce qui crée en plus une torsion avec le fait que j'essaie de rester compréhensible et cohérent), mais je fais aussi dans l'impersonnel.
Jin écrit des AVH avec des militaires, or l'armée est une part importante de sa vie. Toi aussi tu écris des livres sur tes passions, tu pars dans ton trip, et c'est ça qui fait l'ambiance de tes AVH. Moi aussi j'écris sur des thèmes qui m'intéressent, mais à moindre degré (sans doute ai-je un côté éclectique prononcé), et surtout en évitant de m'investir personnellement et émotionnellement, de peur d'écrire des conneries, de ne pas être lucide, d'être incohérent.
En gros, j'ai du mal à me lâcher sur ma plume (je vais épargner à Oiseau un énième jeu de mot). C'est assez paradoxal, parce qu'il y a quelques années, je me lâchais plus sur l'écriture et moins dans la réalité, et ça s'est inversé. Sans doute apprécie-je un peu moins la lecture et l'écriture qu'autrefois, où j'étais un peu à la Oorgan, jeune et enthousiaste (dire que j'ai 20 ans !). J'y suis un peu moins sensible, et beaucoup plus critique, du coup mon plaisir s'en ressent. Mais bon, je suppose que ça me reviendra... (je précise que j'ai eu ma propre crise de démotivation quelques jours avant qu'Oiseau ne poste, je voudrais pas le culpabiliser ^^)

Raptor, si tu parles de mon survival post-apocalyptique inspiré de Fallout, il est plus qu'au point mort, il est abandonné. Projet trop grand, et qui en plus ne me motivait plus trop. J'ai recyclé une partie du début en nouvelle, ceci dit. Du reste, il est possible qu'un jour je le propose comme projet collectif, mais ce sera super dur à gérer (3 persos différents, une carte avec un système de cases où le lecteur peut aller et sortir à sa guise...), et ce n'est pas une priorité. Faut déjà que je termine une NVH pour Héros encore plus space que la précédente (et hautement impersonnelle, pour le coup, puisqu'on incarne une fourmi, et que j'essaie d'éviter de la personnaliser... inutile de dire qu'il en naît un paradoxe, puisque les AVH sont basées sur l'immersion et l'empathie, or s'identifier à un insecte qui ne soit pas bêtement humanisé, impossible... mais j'ai pas mal réussi à résoudre le problème, je pense). J'ai aussi mon fameux "projet secret", une AVH qui mêlera nature, histoire et fantastique.