Bon, j'ai lu CHO : PVSMO. Mon avis est mitigé.
D'un côté, il y a une idée de base intéressante, des règles minimalistes mais originales puisqu'on détermine notre passé en choisissant un certain nombre de traits : on peut avoir eu un Amour Perdu, être un Stratège, un Artiste ou Écclésiaste, et ainsi de suite. L'aventure en elle-même est principalement constituée de flash-backs, ce qui donne un côté plutôt haché à la chose : en fait, on dirait presque une succession de saynètes ou de « leçons philosophiques par l'exemple » plus ou moins intéressantes, et sans autre fil directeur que le héros. Mais ça reste supportable, du moment que vous ne vous attendez pas à vous détendre en lisant cette AVH. J'ai beaucoup aimé la scène finale, et en particulier le 94.
D'un autre côté, il y a tout d'abord le contrôle extrêmement faible que l'on exerce sur le héros. Glutinus nous prévient dans l'intro, et effectivement, CHO tient plus du roman à peine interactif (RPI ?) que de l'AVH. Et, surtout, il y a un style... particulier. Verbeux, très très verbeux. Quand Oiseau dit que certains paragraphes font plusieurs pages, il peut ajouter que rares sont ceux à faire moins d'une page. Si vous n'avez pas aimé Effervescence au Palais Royal, l'AVH de Paragraphe 14, surtout, ne lisez pas CHO. ^^ Cette logorrhée est au service d'une intrigue plus cérébrale que physique, ce qui peut agacer : le héros est plus contemplatif qu'actif, dans cette aventure (je n'ai vu qu'une seule vraie scène d'action, qui ne dure pas longtemps). Personnellement, ça ne me gêne pas. En revanche, les fautes me gênent beaucoup plus : passe encore pour l'orthographe (même si ça me fait tiquer), mais quand certaines phrases sont à la limite du compréhensible, ça me bloque dans ma lecture.
Donc, je reste indécis sur cette AVH. L'originalité de l'idée me fait apprécier CHO, mais la réalisation pompeuse et prolixe et les fautes omniprésentes m'enchantent moins. Le tout s'équilibre à peu près, et je ne pense pas voter pour CHO au Yaz.
D'un côté, il y a une idée de base intéressante, des règles minimalistes mais originales puisqu'on détermine notre passé en choisissant un certain nombre de traits : on peut avoir eu un Amour Perdu, être un Stratège, un Artiste ou Écclésiaste, et ainsi de suite. L'aventure en elle-même est principalement constituée de flash-backs, ce qui donne un côté plutôt haché à la chose : en fait, on dirait presque une succession de saynètes ou de « leçons philosophiques par l'exemple » plus ou moins intéressantes, et sans autre fil directeur que le héros. Mais ça reste supportable, du moment que vous ne vous attendez pas à vous détendre en lisant cette AVH. J'ai beaucoup aimé la scène finale, et en particulier le 94.
D'un autre côté, il y a tout d'abord le contrôle extrêmement faible que l'on exerce sur le héros. Glutinus nous prévient dans l'intro, et effectivement, CHO tient plus du roman à peine interactif (RPI ?) que de l'AVH. Et, surtout, il y a un style... particulier. Verbeux, très très verbeux. Quand Oiseau dit que certains paragraphes font plusieurs pages, il peut ajouter que rares sont ceux à faire moins d'une page. Si vous n'avez pas aimé Effervescence au Palais Royal, l'AVH de Paragraphe 14, surtout, ne lisez pas CHO. ^^ Cette logorrhée est au service d'une intrigue plus cérébrale que physique, ce qui peut agacer : le héros est plus contemplatif qu'actif, dans cette aventure (je n'ai vu qu'une seule vraie scène d'action, qui ne dure pas longtemps). Personnellement, ça ne me gêne pas. En revanche, les fautes me gênent beaucoup plus : passe encore pour l'orthographe (même si ça me fait tiquer), mais quand certaines phrases sont à la limite du compréhensible, ça me bloque dans ma lecture.
Donc, je reste indécis sur cette AVH. L'originalité de l'idée me fait apprécier CHO, mais la réalisation pompeuse et prolixe et les fautes omniprésentes m'enchantent moins. Le tout s'équilibre à peu près, et je ne pense pas voter pour CHO au Yaz.