Je n’ai pas trop le temps en ce moment de faire une lecture complète (même sans utiliser les règles, ce qui est quasi systématique chez moi depuis quelques années) mais je lance des remarques en vrac :
-D’un point de vue physique, rien à redire. La revue possède un format adéquat, du bon papier.
-Au niveau de l’edito, très bien écrit, je soutiens tout à fait la ligne de conduite de la maison, qui cherche à avoir des textes de bonne qualité, et de genres variés (petite nuance, je ne pense pas que la Fantasy soit incontournable, mais c’est mon propre goût, et la revue a montré de l’originalité dans ses nouvelles de Fantasy).
-Mise en page impec.
-Illustrations assez efficaces, mais pas très travaillées (manque de détails ou de finitions à mon goût), y compris les deux dernières Feuilles d’Aventure, trop sobres (par contre, l’image de couverture est excellente).
-Les dés en bas de page, toujours à garder (même si je ne joue pas, c’est un truc appréciable pour lire n’importe où).
-Les infos sur les auteurs sont un joli plus.
-Toutes les histoires sont originales.
-Pour deux d’entre elles, on n’incarne pas un humain. C’est assez piégeur, car l’auteur doit garder à l’esprit cette particularité tout au long de l’écriture, et la mettre en relief via son style, voire l’utiliser dans le scénario, s’il ne veut pas que ça devienne une fausse bonne idée, qui serait certes attirante mais mal utilisée. Je l’avais dit à Sukumvit, et il me semble qu’il a accentué le côté robotisé des personnages. Même si c’est surtout sur des détails (les robots restent très émotifs, très humains, la narration n’a rien de robotique), ça passe. Après tout, le principe d’un robot humanisé peut être sympa, même si ça peut aussi être pris pour une solution de facilité. Je suis plus inquiet pour Gwalchmei ; je crains que son style (très bon au demeurant) ne manque de vulgarité pour un orc, mais je n’en ai pas assez lu pour en être sûr. Autant je vois Gwalchmei écrire avec brio une épopée avec des chevaliers, autant je vois mal son style être utilisé pour le monde brutal et primitif des orcs. Voilà, c’était la petite remarque technique concernant l’incarnation de personnages non humains : c’est assez glissant et demande beaucoup de réflexion voire une refonte du style de l’auteur.
Au final, le bilan pour la revue est -à mes yeux- très positif. Vous n’êtes pas tombés dans un classicisme rebutant avec de la Fantasy basique, les écrits sont de qualité, la revue fait pro. C’est essentiellement les illustrations qui me titillent, j’ai ouïe dire que dans les vieux livres-jeux, elles étaient aussi assez simples, mais c’est peut-être le moment de transiter vers des images moins nombreuses mais mieux travaillées (et attention aux FA, qui doivent donner envie aux lecteurs récalcitrants de jouer, seule celle du Dôme fait envie).
-D’un point de vue physique, rien à redire. La revue possède un format adéquat, du bon papier.
-Au niveau de l’edito, très bien écrit, je soutiens tout à fait la ligne de conduite de la maison, qui cherche à avoir des textes de bonne qualité, et de genres variés (petite nuance, je ne pense pas que la Fantasy soit incontournable, mais c’est mon propre goût, et la revue a montré de l’originalité dans ses nouvelles de Fantasy).
-Mise en page impec.
-Illustrations assez efficaces, mais pas très travaillées (manque de détails ou de finitions à mon goût), y compris les deux dernières Feuilles d’Aventure, trop sobres (par contre, l’image de couverture est excellente).
-Les dés en bas de page, toujours à garder (même si je ne joue pas, c’est un truc appréciable pour lire n’importe où).
-Les infos sur les auteurs sont un joli plus.
-Toutes les histoires sont originales.
-Pour deux d’entre elles, on n’incarne pas un humain. C’est assez piégeur, car l’auteur doit garder à l’esprit cette particularité tout au long de l’écriture, et la mettre en relief via son style, voire l’utiliser dans le scénario, s’il ne veut pas que ça devienne une fausse bonne idée, qui serait certes attirante mais mal utilisée. Je l’avais dit à Sukumvit, et il me semble qu’il a accentué le côté robotisé des personnages. Même si c’est surtout sur des détails (les robots restent très émotifs, très humains, la narration n’a rien de robotique), ça passe. Après tout, le principe d’un robot humanisé peut être sympa, même si ça peut aussi être pris pour une solution de facilité. Je suis plus inquiet pour Gwalchmei ; je crains que son style (très bon au demeurant) ne manque de vulgarité pour un orc, mais je n’en ai pas assez lu pour en être sûr. Autant je vois Gwalchmei écrire avec brio une épopée avec des chevaliers, autant je vois mal son style être utilisé pour le monde brutal et primitif des orcs. Voilà, c’était la petite remarque technique concernant l’incarnation de personnages non humains : c’est assez glissant et demande beaucoup de réflexion voire une refonte du style de l’auteur.
Au final, le bilan pour la revue est -à mes yeux- très positif. Vous n’êtes pas tombés dans un classicisme rebutant avec de la Fantasy basique, les écrits sont de qualité, la revue fait pro. C’est essentiellement les illustrations qui me titillent, j’ai ouïe dire que dans les vieux livres-jeux, elles étaient aussi assez simples, mais c’est peut-être le moment de transiter vers des images moins nombreuses mais mieux travaillées (et attention aux FA, qui doivent donner envie aux lecteurs récalcitrants de jouer, seule celle du Dôme fait envie).