21/12/2006, 17:04
(Modification du message : 21/12/2006, 17:09 par Mad Martigan.)
Citation :Et puis en faisant marcher son imagination, on peut imaginer que Sukumvit, etc...
Oscar a raison : il y a deux façons de prendre une incohérence.
a) celle du rôliste-puriste, qui consiste à dire: "Bah, ça ne tient pas debout, son background est complètement foireux. Si c'était à refaire, je referais mieux, beaucoup plus cohérent."
b) et, au pôle opposé, celle du rêveur, ou de l'amateur de contes.
C'est-à-dire : celle qui choisit de faire a priori confiance au conteur... même (et à plus forte raison) si l'on se doute que Livingstone n'est pas Tolkien, et qu'il n'a pas passé trente ans à peaufiner les coulisses de ses histoires.
Cette situation est la plupart du temps extrêmement plaisante, puisqu'elle force alors votre imagination à faire le grand écart. "Comment réconcilier cet épisode, qui semble sorti de nulle part, avec une histoire et une trame cohérente ?" Objectivement, il n'y en a pas. Et pourtant, c'est à ce moment-là que commence la rêverie.
Pourquoi, par exemple, un ménestrel joue-t-il tout seul dans une pièce des cavernes de Crystal ? On peut choisir de trouver ça complètement con ; personnellement, il y a presque un plaisir à m'imaginer le passé de ce personnage, et les raisons de sa présence ici. Idem pour la trajectoire des amulettes, dans la Crypte du Sorcier.
A l'inverse (je me répète), si c'est pour évoluer dans un décor hyper structuré mais hyper falot, je n'hésite pas une seconde.