31/12/2010, 12:49
Bon, eh bien voilà, le 2° tome de Sindbad, L’Île au Bout du Monde, est enfin fini…
À franchement parler, je ne suis pas très sûr de ce qu‘il faut en penser moi-même. Pour ce qui est de la structure, on la trouvera sans doute particulière mais il me semble qu’elle répond à la logique interne de l’histoire ( un bon argument, ça : cela répond à la logique interne de l’histoire. Il faudra que je m’en ressouvienne ). Ce qui m’ennuie surtout, c’est que j’ai l’impression d’avoir manqué de souffle et couvert ça avec des gesticulations… même si c’est nettement meilleur que le premier tome < modestie >, je crains que ça ne manque des moments de grandeur erratique qui le sauvaient. Et alors quoi ? Ça n’est pas avec celle-la que je justifierai ma prétention à être le Klaus Kinski des AVH. Dans un grand film ou dans un navet, Klaus Kinski y allait à fond. Y suis-je allé à fond ?
Qu’on ne croie pas que je cherche à me faire rassurer ou que je vais à la pêche aux compliments. Les rares nouvelles que j’ai écrites de bout en bout, je sentais qu’elles tenaient la route, même si j'en voyais très bien les ficelles et les failles ; l’enthousiasme de mes lecteurs ( quand enthousiasme il y avait ) me faisait plaisir bien sûr, mais ne changeait rien à mon jugement sur ce que j’avais écrit. Les innombrables trucs que j’ai en chantier, je sens qu’ils tiennent la route ; que le souffle de l’inspiration vienne juste et ils reprendront vie. Là, je ne sais pas ce que vaut ce que j’ai écrit et c’est une nouveauté dérangeante. Une raison de plus pour moi de la révéler au public : vos réponses peuvent m’aider.
L’aventure n’est pas censée être facile : celle dont elle est la suite ne l’était pas non plus. Sindbad est un aventurier ; il a vaincu le magicien Abraxas dans le premier tome, il ne voudrait pas d’une aventure pour fillettes. Reste à savoir si elle intéressera suffisamment les lecteurs pour qu’ils la refassent jusqu’à conclusion.
L’aventure présente nombreuses ramifications mais un certain nombre dépendent d’un jet de dés et non d’une décision du joueur. De même, il y a des mâts, ce qui n’est que normal pour Sindbad le marin (non mais lol ), mais peut-être plus qu’il n’est du goût de tout le monde. Oui, eh bien dans la vie aussi on ne contrôle pas tout.
Elle compte pas mal de §, mais un bon nombre sont consacrés à détailler les conséquences possibles de choix assez improbables - en tout cas, qui ne me seraient pas venus à moi naturellement. Je suis bon avec mes lecteurs ! Je prévois tout pour eux ! Je les laisse tout faire !
Si cette aventure cartonne, j’ai un projet de suite, avec beaucoup plus d’îles, de trajets en mer et de méchants. Et on pourra commercer aussi.
À franchement parler, je ne suis pas très sûr de ce qu‘il faut en penser moi-même. Pour ce qui est de la structure, on la trouvera sans doute particulière mais il me semble qu’elle répond à la logique interne de l’histoire ( un bon argument, ça : cela répond à la logique interne de l’histoire. Il faudra que je m’en ressouvienne ). Ce qui m’ennuie surtout, c’est que j’ai l’impression d’avoir manqué de souffle et couvert ça avec des gesticulations… même si c’est nettement meilleur que le premier tome < modestie >, je crains que ça ne manque des moments de grandeur erratique qui le sauvaient. Et alors quoi ? Ça n’est pas avec celle-la que je justifierai ma prétention à être le Klaus Kinski des AVH. Dans un grand film ou dans un navet, Klaus Kinski y allait à fond. Y suis-je allé à fond ?
Qu’on ne croie pas que je cherche à me faire rassurer ou que je vais à la pêche aux compliments. Les rares nouvelles que j’ai écrites de bout en bout, je sentais qu’elles tenaient la route, même si j'en voyais très bien les ficelles et les failles ; l’enthousiasme de mes lecteurs ( quand enthousiasme il y avait ) me faisait plaisir bien sûr, mais ne changeait rien à mon jugement sur ce que j’avais écrit. Les innombrables trucs que j’ai en chantier, je sens qu’ils tiennent la route ; que le souffle de l’inspiration vienne juste et ils reprendront vie. Là, je ne sais pas ce que vaut ce que j’ai écrit et c’est une nouveauté dérangeante. Une raison de plus pour moi de la révéler au public : vos réponses peuvent m’aider.
L’aventure n’est pas censée être facile : celle dont elle est la suite ne l’était pas non plus. Sindbad est un aventurier ; il a vaincu le magicien Abraxas dans le premier tome, il ne voudrait pas d’une aventure pour fillettes. Reste à savoir si elle intéressera suffisamment les lecteurs pour qu’ils la refassent jusqu’à conclusion.
L’aventure présente nombreuses ramifications mais un certain nombre dépendent d’un jet de dés et non d’une décision du joueur. De même, il y a des mâts, ce qui n’est que normal pour Sindbad le marin (non mais lol ), mais peut-être plus qu’il n’est du goût de tout le monde. Oui, eh bien dans la vie aussi on ne contrôle pas tout.
Elle compte pas mal de §, mais un bon nombre sont consacrés à détailler les conséquences possibles de choix assez improbables - en tout cas, qui ne me seraient pas venus à moi naturellement. Je suis bon avec mes lecteurs ! Je prévois tout pour eux ! Je les laisse tout faire !
Si cette aventure cartonne, j’ai un projet de suite, avec beaucoup plus d’îles, de trajets en mer et de méchants. Et on pourra commercer aussi.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna