Segna a écrit :Ian, la plupart du temps, se contente à mes yeux de saupoudrer ses récits de personnages ou de situations sans s'assurer de la cohérence du tout. En gros, j'ai l'impression qu'il s'est posé la question "Tiens, que pourrais-je mettre ici pour aider/pénaliser le lecteur/joueur ?" sans se poser la question "Est-ce que cette situation est plausible, cohérente vis à vis de l'univers que je décris et du scénario que je mets en scène ?"
Evidemment, cela fonctionne très bien dans un scénario à la "labyrinthe de la mort" ou à la "combattant de l'autoroute" ou justement, le chaos et l'imprévisible sont de mise.
En fait, quand on y réfléchit, même pour les Labyrinthes, l'incohérence est de mise. Normalement, les deux Labys ont été conçus par l'esprit de Sukumvit. Ce sont des Fort Boyard old look, remplis de pièges inventés pour tuer le candidat et peuplés d'ennemis amenés là par Sukumvit.
Dans certaines situations, on n'a pas l'impression que les ennemis sont bien des créatures amenées là dans le cadre d'une épreuve. Pour le hobbit que l'on rencontre dans L'Epreuve des Champions, une explication est donnée. Mais pour les guerriers Xoroas, il est indiqué que toute une colonie habite là et a aménagé un dispositif d'alerte. C'est le genre de rencontre que l'on fait en milieu naturel, pas dans un endroit aménagé en à peine un an par l'homme !
Pareil pour la Reine des Sépulcres : est-ce vraiment crédible qu'un être de cette puissance ait bien voulu consentir, comme ça, à servir d'attraction dans un jeu télé sans caméras ? ça ne tient pas debout !
Autre chose : quand on décloue les planches qui obstruent une porte, on peut faire trop de bruit et attirer un garde. Mais on n'est pas dans une forteresse gardée, on est dans une épreuve ! Il n'y a rien à garder.
Livingstone aurait dû recenser toutes ses idées avant d'écrire ses bouquins et les répartir en fonction de leur adéquation au contexte fixé par le scénario.