10/12/2006, 18:04
Mad Martigan a écrit :Bref : je me fous d'être libre, mais dans un livre je veux être :Bin à part la difficulté (qui n'est pas agaçante, mais tout bonnement insupportable), je ne vois pas trace des deux autres qualités que tu cites chez Livingstone... Les situations me paraissent généralement très terre-à-terre (oh, une porte ! je l'ouvre ou pas ? oh, un monstre ! je le tabasse ou pas ?), et bien peu m'ont marqué... Non, je mentirais en disant cela. En fait, beaucoup m'ont marqué par leur côté aberrant (Zérodieu dans La Crypte du Sorcier), parachuté (l'esprit qui nous sauve la mise lors du voyage en ballon dans le même) ou impossible à passer à la loyale.
1°) enchanté
2°) marqué
3°) agacé par une certaine difficulté.
En revanche, je conçois bien ce que tu appelles « charme incomparable », et je le ressens un peu dans le style de Livingstone. Mais j'y reste globalement imperméable, et je pense que c'est parce que mes premiers DF ont été des opus de Mason et Hand, nettement plus sombres et adultes, qui me font peut-être trouver Livingstone trop gamin, mièvre et sans saveur.
(Honnêtement, pour ne trouver aucun passage marquant dans les Loup Solitaire, il faut vraiment le vouloir. Il y a beaucoup de scènes très fortes, et nettement plus jouissives que celles de Ian... enfin, avant que Joe Dever ne tombe dans le syndrome « l'apocalypse tombe tous les six mois et c'est à vous seul de l'empêcher ».)