Soirée Enquête "L'Ivresse des profondeurs" (salle de jeu)
« Non, et justement je me demandais si le professeur espérait observer ces créatures à certains endroits spécifiques du trajet. Il n’y a donc rien de tel d’écrit sur votre carte ? Une autre chose m’intéresse : pouvez-vous nous montrer à quels moments du parcours le bathyscaphe atteindra les lieux les plus profonds du loch ? »
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"Merci beaucoup M. Stuart. Décidément, les systèmes de ce bathyscaphe sont très en avance sur leur temps !
Et qu'en est-il du système acoustique ? Tous les systèmes qui permettent de parler à distance sont vus d'un grand intérêt par mes collègue s (allez savoir pourquoi..).
Celui-ci permettrait-il également d'écouter ce qui se passe dans une pièce sans y être ?

Et quant aux scaphandres, une nouvelle question me vient : est&il possible de l'enfiler seul ? Celui que porte Willy me paraît relativement incommode, surtout si l'on veut le mettre rapidement.
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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Ripley, qui semblait s'être une fois de plus réfugié dans une forme d'attentisme, fait soudain claquer sa langue de manière légèrement agressive.

« Messieurs, veuillez me pardonner, mais je crains que dans le contexte actuel, où un meurtre a été commis et où tant de questions se posent sur le sujet, je ne puisse guère me passionner pour l'ingénierie ou la... cryptozoologie. Je sors me dégourdir les jambes et les cellules grises. À plus tard. »

Sur ces mots, il quitte la pièce.
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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La bouche de Stuart esquisse un sourire crispé.

"Pendant votre absence, docteur, j'exprimais précisément aux autres invités ma préoccupation de voir tant de secrets envelopper les réels objectifs de cette expédition si mal engagée. Il y a à bord une personne qui a commis un meurtre et qui a sans doute d'autres intentions en rapport avec notre exploration du loch Ness. Vous me pardonnerez donc une certaine... prudence. Pour répondre à votre première question : non, la carte n'indique nullement les endroits où le professeur espérait réaliser des observations particulières. Pour ce qui est des lieux les plus profonds du loch, j'avoue que je serais fort curieux de savoir pourquoi ils vous intéressent tant. Quoi qu'il en soit, nous sommes encore loin de les atteindre."

L'ingénieur se retourne vers le médium.

"Vous avez l'esprit prompt concernant les astuces de ce genre, Monsieur Saint-Gilles ! Le système acoustique n'a certes pas été conçu dans cette intention. Bien que je ne me sois jamais livré à des tests à ce sujet, je pense que le fait d'y coller son oreille ne permettrait de saisir que des bruits bien trop assourdis et mélangés pour être intelligibles. Pour ce qui est des scaphandres, il est possible de les revêtir sans aide, mais cela se révèlera naturellement bien plus difficile pour un néophyte que pour un individu expérimenté. Monsieur Kurten serait sans doute mieux placé que moi-même pour vous renseigner à ce sujet."
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Smith s'étonne de l'invitation du lord écossais. Qu'est-ce qu'une personne aussi illustre pouvait bien vouloir à un ouvrier comme lui ? Cependant, comme il serait impoli de sa part de refuser et qu'il ne contribue pas vraiment à la conversation au salon, il accepte de discuter avec Mc Mullen.

"Nous pouvons discuter dans ma cabine Lord McMullen mais je ne suis pas sûr de pouvoir vous être vraiment utile."
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(13/04/2025, 14:57)Outremer a écrit :
 Pour ce qui est des scaphandres, il est possible de les revêtir sans aide, mais cela se révèlera naturellement bien plus difficile pour un néophyte que pour un individu expérimenté. Monsieur Kurten serait sans doute mieux placé que moi-même pour vous renseigner à ce sujet."

Peter écoute les deux hommes discuter entre eux puis comme la conversation dérive sur les scaphandres, il décide d'intervenir...

«Monsieur l'ingénieur , mettre un scaphandre tout seul, certes c'est possible.. Mais il faut être au moins deux, un pour sortir, l'autre pour sécuriser la sortie...Je ne pense pas que le professeur soit un va-t'en-guerre...
Non, il y a quelqu'un dans ce bathyscaphe qui en sait plus qu'il ne veut bien le dire..
S'il y un assassin parmi nous, il a peut-être frappé à ce moment là, puis précipiter le scaphandre hors du bathyscaphe où une créature aurait  attaqué le professeur, un corps sans défense...une proie bien facile...
On cherche une bête ou un meurtrier,  mais peut-être que les deux ont frappé la même personne aujourd'hui...»
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(hj) Je confirme qu'il y a bien tout ce qu'il faut pour mettre un scaphandre tout seul. Sinon, "sortir en scaphandre" ne serait pas une action que vous pouvez tous faire librement de votre côté. Et un scaphandre fait entre 50 et 80kg, pas 150-200 ! (20kg de casque, 15kg de poids en plomb à l'avant, 15kg de poids en plomb à l'arrière, 7-10kg pour chaque botte lestée, le vêtement lui-même et les tuyaux rajoutent peut-être quelques kilos) C'est tout à fait enfilable tout seul avec un système de suspension au mur. Même si on gagnerait du temps à deux.

Alors, oui, historiquement, fin XIXe siècle, le scaphandriers avait besoin de 2 ou 3 aides pour mettre la combinaison, mais bon, on est dans les années 1920 à bord d'un appareil qui est à la pointe de la technologie, on peut se permettre un peu de facilité avec l'histoire…

Et c'est un poil bizarre que Kurten fasse la leçon à Stuart, alors que Heuvelmans, Stuart et Smith étaient coutumiers de sorties en scaphandre pour des inspections de routine de la coque - comme le disait Heuvelmans lors de l'introduction. (/hj)

ÉDIT :
OK, Bradypus a édité son post en conséquences, plus de problèmes.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
[+] 1 personne remercie Lyzi Shadow pour ce message !
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<hj>En réponse à ces paroles de Stuart.</hj>

Le docteur pousse un soupir qui exprime la lassitude davantage que l’exaspération.

« Je m’intéresse aux profondeurs du loch simplement parce que, comme vous le dites très justement vous-même, trop de secrets enveloppent cette expédition et j’aimerais désépaissir certains d’entre eux, rien de plus. Si le meurtre du professeur est lié à notre exploration, comprendre ce qu’il espérait découvrir pourrait nous éclairer sur les motivations de l’assassin. En sachant à quelles heures votre bathyscaphe atteindra les zones les plus profondes du loch, nous pourrions nous rendre dans la salle d’observation à ces moments, et alors si vraiment quelqu’un cherche à nous empêcher de découvrir quelque secret lié au loch Ness on est en droit de penser qu’il cherchera à en contrecarrer l’observation, donc à prendre le risque de se révéler d’une manière ou d’une autre. Pourquoi tenez-vous donc tant à garder cette carte par-devers vous ? Quels risques prendriez-vous en nous la montrant ? »
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Stuart hésite un instant, pendant lequel la crispation de sa mâchoire s'accentue, puis il hausse brusquement les épaules.

"Très bien, je répondrai à votre question. L'itinéraire prévu par le professeur ne nous fera naturellement pas traverser l'intégralité du loch : comme je ne vous l'apprends pas, celui-ci est peu large mais fort long. Nous n'atteindrons donc pas le centre du loch, où la profondeur moyenne est particulièrement importante. Mais lorsque le bathyscaphe aura entamé son retour vers notre point de départ, il y aura un moment où nous passerons par une zone - relativement peu large, notez bien - où la profondeur atteint les 740 pieds. D'après mes estimations, cela devrait se produire aux environs de 23h40. Je présume que le professeur Heuvelmans comptait nous faire explorer ces profondeurs pour couronner notre expédition, quelques instants avant que minuit n'amène la nouvelle année. Peut-être prévoyait-il d'ailleurs que ce serait à cet endroit que nous aurions le plus de chances de faire des observations hors du commun."

L'ingénieur fait quelques pas dans le salon, semblant répugner à rester davantage immobile. Puis il conclut :

"Je ne vous cache pas que la pensée m'est venue de faire une sortie en scaphandre à cette heure-là. Mais cette perspective me rend quelque peu... nerveux."
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"Vous voulez risquer votre peau juste pour satisfaire la curiosité des autres et puis si vous y passez, on risque d'y passer aussi, s'il y en un qui doit plonger, c'est moi qui doit le faire...
Je n'ai aucun talent particulier et vous, vous êtes indispensable ici.."
Dit-il en direction de l'ingénieur...
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"Sachant que le meurtrier de notre hôte est vraisemblablement parmi nous, je n'ai aucune envie d'effectuer une quelconque sortie en scaphandre. Vu ce qui est arrivé au professeur, personne ne pourra me forcer à enfiler un de ces cercueils ambulant! Je resterai cependant prêt à observer depuis la salle prévue à cet effet, à l'abri - enfin autant qu'on puisse l'être. Je serai en effet vraiment ravi de revoir Nessie, et ce sera forcément de plus près que la dernière fois, même derrière un hublot."

Regardant Smith.

"Je vous suis."

Et je sors de la pièce en sa compagnie.
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Le docteur Carver pousse un nouveau soupir, discret mais de soulagement, cette fois. Inclinant sa tête en signe de remerciement vers l’ingénieur, il déclare :

« Merci, Mister Stuart. 23 heures 40, cela nous laisse du temps avant de décider quoi faire à ce moment-là. »

Il baisse le regard et fait une pause, visiblement dans ses pensées. Après quelques instants, il reprend :

« Une heure sera bientôt écoulée. Je compte retourner près du corps pour faire une seconde autopsie et éclaircir le mystère de la décomposition si avancée. Si l’un de vous veut m’assister, j’accepte volontiers son aide une fois de plus. »

Puis il se racle la gorge.

« Messieurs… Il y a beaucoup d’ombres autour de la disparition tragique du professeur Heuvelmans. Si je mets à part les cachotteries et les mensonges de certains », dit-il sans faire l’honneur au faux médium de le regarder, « il reste beaucoup de questions auxquelles nous n’avons pour le moment apporté aucune réponse. Si nous les passions en revue ?

Premièrement : qu’est-ce qui a causé la secousse que nous avons tous ressentie ? Si la tête du pauvre professeur a bien été arrachée par une explosion, celle-ci n’était, d’après mon autopsie, que de faible puissance, je ne pense donc pas qu’elle puisse être à l’origine de l’onde de choc.

Deuxièmement : pourquoi l’accès au sas a-t-il été saboté ? L’assassin pensait-il vraiment nous coincer indéfiniment ? Pour nous empêcher d’accéder à la salle d’observation, peut-être ? Ou voulait-il simplement gagner du temps ? Mais dans quel but ?

Troisièmement : qui est vraiment descendu dans ce scaphandre ? S’agit-il bel et bien du corps du professeur ? » Le visage du docteur se trouble à ces paroles. « J’espère pouvoir apporter de nouveaux éléments de réponse dans quelques minutes…

Quatrièmement, enfin : qu’est-ce qui a arraché la tête du corps dans le scaphandre ? Ce dernier aurait-il pu être saboté ? Je maintiens que la plaie indique une explosion de faible puissance… »
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(hj) Dans le monde du jeu, il est à présent 20h30. Lundi 14 avril à 19h00, heure du forum (GMT+2), il sera 20h40. 
La prochaine distribution de points d'action aura lieu à 21h00 (in universam). (/hj)
Mr. Shadow

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St-Gilles fixe le docteur
"Merci de ce récapitulatif, Docteur.

Je me permets de rectifier votre deuxième point : c'était bien la salle de navigation, n'est-ce pas ?
La salle d'observation se situe au niveau intermédiaire et elle était parfaitement accessible, puisque Milord s'y trouvait.

Je rajoute un cinquième point lié à mes questions sur les scaphandres. Si l'un d'eux était piégé, était-ce précisément celui de Willy ? Il me semble avoir entendu que les scaphandres avaient été mélangés. Se peut-il que dans sa hâte pour sortir, Willy ait endossé le scaphandre de quelqu'un d'autre ?

Il me vient également un sixième point, lié à mes échanges avec MM Stuart et Kurten, que je remercie de leur amabilité. Willy était-il seul au moment où il est sorti ?
Nous ne pouvons malheureusement conclure dans un sens ou dans l'autre. Mais cela mérite d'être posé.

Prenant un air pénétré, St-Gilles se campe devant le Docteur.
"Quoi qu'il en soit, Docteur, si vous souhaitez un assistant pour examiner à nouveau la dépouille de ce pauvre Willy, je suis votre homme !"
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(13/04/2025, 17:59)Jehan a écrit :
Premièrement : qu’est-ce qui a causé la secousse que nous avons tous ressentie ? Si la tête du pauvre professeur a bien été arrachée par une explosion, celle-ci n’était, d’après mon autopsie, que de faible puissance, je ne pense donc pas qu’elle puisse être à l’origine de l’onde de choc.

Deuxièmement : pourquoi l’accès au sas a-t-il été saboté ? L’assassin pensait-il vraiment nous coincer indéfiniment ? Pour nous empêcher d’accéder à la salle d’observation, peut-être ? Ou voulait-il simplement gagner du temps ? Mais dans quel but ?

Troisièmement : qui est vraiment descendu dans ce scaphandre ? S’agit-il bel et bien du corps du professeur ? » Le visage du docteur se trouble à ces paroles. « J’espère pouvoir apporter de nouveaux éléments de réponse dans quelques minutes…

Quatrièmement, enfin : qu’est-ce qui a arraché la tête du corps dans le scaphandre ? Ce dernier aurait-il pu être saboté ? Je maintiens que la plaie indique une explosion de faible puissance… »

Le temps que Saint-Gilles s'adresse à Carver, Anthon Blake se met à réfléchir sérieusement aux questions du docteur. Puis, il prend la parole :
« Voyons… Quant à votre première question, Docteur, il me paraissait évidemment que la secousse était due au monstre venu frapper les flancs du bathyscaphe… Mais si vous dites qu'il n'a rien à voir dans tout cela, et que la… blessure est due à un explosif de faible puissance, je ne sais pas du tout.

Deuxième question… Tout comme Monsieur Saint-Gilles, je ne crois pas que ce soit pour nous empêcher d'atteindre la salle d'observation, puisqu'elle se trouve au niveau intermédiaire et que seul le sas vers le niveau supérieur était bloqué. À moins que notre saboteur ait fait la même erreur que vous. Ce ne serait donc pas quelqu'un qui connaît très bien le sous-marin… Mister Smith a évoqué l'idée que le saboteur voulait éviter que l'on inspecte la salle des scaphandres… Mais rien n'y a été trouvé. Je pense plutôt que le saboteur voulait nous empêcher d'atteindre la salle des machines et de reprendre le contrôle. Ce qui veut dire qu'il ignorait que le professeur avait verrouillé les commandes !

Troisième question… Même si je souhaiterais ardemment que notre bon professeur Heuvelmans soit toujours en vie, je pense qu'il s'agit bien de lui, malheureusement. Je présume que Mister Stuart et Mister Smith l'ont vu se préparer à sortir, n'est-ce pas ? Et puis, Monsieur Saint-Gilles, qui le connaît depuis l'université, l'a formellement identifié tout à l'heure. Et quand nous avons… tous vu… tous vu le corps dans le… dans la salle des scaphandres, moi qui travaille pour lui depuis des années, je l'ai également tout de suite reconnu. Du moins, autant que c'est possible dans ces circonstances. Non… à mon grand regret, je ne crois pas qu'il y ait le moindre doute…

Quatrième question… C'est à vous d'y répondre docteur ! Vous nous parlez d'un explosif, mais Mister Smith a raison, comment quelque chose d'aussi gros qu'une bombe aurait pu se trouver dans le casque ? »
Mr. Shadow

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