[YAZ 2021] Conte du Griot Céleste
#16
Nouvelle version mise en ligne (+ 1 paragraphe).
NB : j'ai l'impression que le sujet du forum "Jamais satisfait ?" (https://rdv1.dnsalias.net/forum/thread-3975.html?highlight=jamais+satisfait) a été créé pour moi :-(
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#17
Nouvelle version mise en ligne (c'est la dernière j'espère),
avec des modifications d'importance puisque j'ai rajouté un épilogue victorieux !
L'AVH fait donc désormais 750 paragraphes "tout rond".
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#18
Bon je vais aller la récupérer alors. Mais j'ai toujours un doute: s'agit-il de la dernière dernière, ou de la dernière dernière dernière? ;-)
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#19
Ah ah j'aimerais bien le savoir. :-)
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#20
Nouvelle version mise en ligne (l'AVH fait donc désormais 752 paragraphes), avec au menu :
- 2 paragraphes rajoutés pour améliorer un des épilogues qui ne me satisfaisait pas en l'état,
- une erreur de renvoi corrigée (le 523 doit pointer vers le 424 et non pas vers le 414)
- développement d'un point des règles qui étaient jusqu'ici passé sous silence dans les règles avec les dés
- quelques coquilles corrigées et formulations améliorées
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#21
Argh! Heureusement que je n'ai pas commencé celle récupérée la semaine dernière finalement ;-)

Je vais attendre encore je pense. Comme je ne vote pas aux Yaz je peux me permettre d'attendre la toute dernière version (je l'aurai un jour, je l'aurai!).
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#22
je dois reconnaître que je suis quelque peu ignare de la culture africaine, donc cette AVH arrive à point nommé pour m'en faire lever un pan du voile et m'en faire découvrir quelques prémices, ainsi que sa musique
tout d'abord, l'objet est beau, travaillé et il participe au plaisir de sa lecture grâce à ses dessins et esquisses, un vrai grand bravo à l'illustrateur qui a fait du beau travail en dépeignant certains passages et en décorant les pages
l'histoire est simple mais profonde, la musique y est centrale et magique et, pour les mélomanes (dont je suis), ça va directement au cœur
on n'a pas devant les yeux un livre-jeu, on a un voyage, initiatique pour ma part
je crois que, quand on se permet de faire la "critique" d'une œuvre, d'apporter un retour à son auteur, on se doit d'y faire apparaître aussi tout ce que l'on a ressenti, la joie, la connivence, l'émerveillement, la découverte, l'amusement, l'adhérence... eh bien, tout cela, je l'ai ressenti, j'ai passé des heures à parcourir ton monde, grattepapier, à l'arpenter avec un grand plaisir, aussi je te remercie vivement
Le trolley part, minou !
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#23
Hello Stepflip. Merci d'avoir pris le temps de me lire et de me faire un retour.

(19/01/2022, 20:21)steflip a écrit : un vrai grand bravo à l'illustrateur qui a fait du beau travail en dépeignant certains passages et en décorant les pages

Oui, Hervé, l'illustrateur a un style vraiment très plaisant, formidable même, avec un trait très fin, qui donne une grande finesse à ses dessins je trouve. Content si son style t'a plu également.

(19/01/2022, 20:21)steflip a écrit : quand on se permet de faire la "critique" d'une œuvre, d'apporter un retour à son auteur, on se doit d'y faire apparaître aussi tout ce que l'on a ressenti, la joie, la connivence, l'émerveillement, la découverte, l'amusement, l'adhérence... eh bien, tout cela, je l'ai ressenti

... que tu ais pu avoir ce type de ressenti me fait énormément plaisir, car j'avais à cœur de susciter des émotions chez le lecteur.
Tant mieux si j'y suis parvenu. J'ai essayé notamment de proposer d'incarner un personnage principal qui n'est pas neutre émotionnellement mais qui au contraire connait des états émotionnels très variés, tout comme les personnages non joueur qu'il rencontre, qui sont traversés par des émotions et attitudes extrêmes : colère, peur, jalousie, joie, méfiance, dédain...

(19/01/2022, 20:21)steflip a écrit : j'ai passé des heures à parcourir ton monde, grattepapier, à l'arpenter avec un grand plaisir, aussi je te remercie vivement

... Merci à toi également de m’avoir lu ! Content si tu as pu passer un moment agréable en parcourant cet univers !
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#24
Je signale au passage une erreur de renvoi :

Au 523, il faut aller au 242 à la place du 414 si on veut jouer pour les ombres
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#25
(24/01/2022, 14:53)Fitz a écrit : Je signale au passage une erreur de renvoi :
Au 523, il faut aller au 242 à la place du 414 si on veut jouer pour les ombres

Exact... Désolé pour l'erreur ! Merci, Fitz, de me l'avoir signalée !
Je vais corriger cela en mettant en ligne un nouveau PDF prochainement.
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#26
J'ai peu de temps en ce début d'année mais je voulais me plonger dans cette AVH.
J'ai déjà bien apprécié notre ballade dans la Rome antique et, passionné (entre autres) par l'Afrique, je ne pouvais donc que m'intéresser à cette AVH. Je n'y ai pas passé autant de temps que j'aurais voulu mais suffisamment pour en garder une impression très positive.

Merveilleuse (dans le sens Fantasy du terme), dotée d'une poésie certaine, dès le début, cette histoire vous entraîne. Pas de guerrier farouche, de redoutable magicien ou de valeureux héros. On incarne ici un musicien, ici la musique est pouvoir, le pouvoir, la force, viennent du verbe, les mots et les sons sont vos armes. A cela vient même s'ajouter au début un côté mystique, voire onirique, sur les dieux, le monde et ses origines, l'univers et son équilibre. J'aime. J'aime énormément cette approche inhabituelle. Cela m'évoque Isis et Osiris, Gilgamesh et Ishtar, le roi David dansant devant l'Arche d'Alliance, Salomé dansant devant Hérode pour obtenir la tête de saint Jean-Baptiste, Nietzsche déclarant : "Je n'imagine pas un dieu autrement que dansant "... C'est du païen, poétique, mystique, qui vous entraîne ailleurs, loin du Médiéval-Fantastique classique usé jusqu'à la corde. Qu'ils soient d'Afrique ou arpentant les routes de l'Europe médiévale, bardes et musiciens étaient des personnages respectés : ils vendaient du rêve, faisaient s'évader leur auditoire par leur musique, leur voix et les fabuleuses histoires et légendes qu'ils racontaient et chantaient. On peut penser aussi à Shéhérazade envoûtant son mari par ses histoires pendant 1001 nuits... Il y a de tout ça dans ce personnage qu'on incarne et pour moi, de ce côté-là, c'est du tout bon. A lui seul, le titre invite au voyage.
L'histoire nous offre également un long voyage justement à travers des paysages variés, avec de multiples rencontres et là encore, en ce qui me concerne, Grattepapier touche sa cible. L'ensemble est vraiment dépaysant, original et plaisant.

Mais...
Au fil des paragraphes, je trouve qu'on perd un peu le sacré, le poétique, en cours de route. Les moments poétiques, oniriques, alternent avec des moments plus prosaïques mais je regrette un manque de liant entre ces deux aspects. Je dirais que cet aspect poétique, merveilleux, est là par à coups, par moments, alors que pour moi, il devrait rester sous-jacent tout le long de l'histoire, comme une trame, un "fil rouge". C'est la tonalité majeure de l'histoire mais elle s'éclipse par moments et c'est un peu dommage. Le personnage que l'on incarne offre de vastes possibilités qui sont sous-exploitées : un poète, un musicien, a sa vision, sa perception bien à lui du monde qui l'entoure. Il ne raisonne pas comme tout un chacun et j'aurais insisté là-dessus. Peut-être en faisant de lui également un danseur, ou un chamane entrant en contact avec les esprits au travers de sa musique... Ou un prêtre, celui qui parle aux dieux par sa voix ou ses chants...
Au niveau de l'écriture, je dirais que certaines phrases sont assez longues, avec des descriptions chargées. Plus de fluidité serait bienvenu par endroits, peut-être en réduisant certaines phrases et en les liant entre elles pour éviter ce que j'appelle "l'effet catalogue" : une suite de phrases les unes après les autres. J'aurais pu regretter un manque de dynamisme par moments, un ton trop contemplatif, mais là non puisque ça correspond à notre personnage et à l'atmosphère générale.

Pour résumer donc, je dirais qu'on a un postulat de départ original, osé, attrayant mais qui ne déploie pas complètement ses ailes, qui ne va pas jusqu'au bout. Il n'empêche qu'après nous avoir proposé d'incarner un obscur petit magouilleur des ruelles de Rome, Grattepapier nous propose à nouveau un personnage original, inattendu et dans un monde peu exploité dans l'univers des AVH. Il fallait oser et le pari est gagné. L'ensemble est plaisant, dépaysant et donne envie d'y revenir. Une AVH marquante.
Merci Grattepapier. J'espère que tu continueras à nous surprendre avec ces personnages inattendus et ces univers originaux.
Anywhere out of the world
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#27
(24/01/2022, 14:53)Fitz a écrit : Je signale au passage une erreur de renvoi :
Au 523, il faut aller au 242 à la place du 414 si on veut jouer pour les ombres

Puisqu'on parle d'erreur de renvoi, je viens d'en trouver une autre (désolé...) :
Au 312, si on choisit de se rendre aux gardes, il faut se rendre au 193 (et non au 409)
Ah non, flute, c'est pas ça :
Au 135, si on utilise la magie, il faut se rendre au 362 et non au 312
Et au 69, il faut noter le code Prisonnier.

Je mettrai en ligne prochainement un PDF pour corriger cela...

EDIT : PDF rectifié mis en ligne, daté du 26/01
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#28
(25/01/2022, 20:15)Voyageur Solitaire a écrit : J'ai peu de temps en ce début d'année mais je voulais me plonger dans cette AVH.
J'ai déjà bien apprécié notre ballade dans la Rome antique et, passionné (entre autres) par l'Afrique, je ne pouvais donc que m'intéresser à cette AVH. Je n'y ai pas passé autant de temps que j'aurais voulu mais suffisamment pour en garder une impression très positive.
Bonjour Voyageur Solitaire, et merci d'avoir pris le temps (d'autant plus si tu n'en as pas beaucoup de disponible !) de lire cette AVH et de me faire un retour. Je suis content qu'elle t'ait plu, d'autant que tu maîtrises très bien le cadre dans lequel elle se déroule. :-)

(25/01/2022, 20:15)Voyageur Solitaire a écrit : Merveilleuse (dans le sens Fantasy du terme)
Ce qualificatif convient parfaitement pour décrire cette AVH. Je voulais effectivement être dans le Merveilleux, avec tout ce que la sous-entend de naïveté un peu enfantine, d'émerveillement devant des prodiges surnaturels, plutôt que dans de l'Heroic Fantasy pure et dure. Alors effectivement, cette AVH est surement plus dans la Fantasy que dans l'Heroic ! Le personnage que je propose d'incarner n'est d'ailleurs guère héroïque (ou seulement par brefs moments), et préfère en général utiliser le dialogue, la ruse ou la musique.

(25/01/2022, 20:15)Voyageur Solitaire a écrit : Cela m'évoque Isis et Osiris, Gilgamesh et Ishtar, le roi David dansant devant l'Arche d'Alliance, Salomé dansant devant Hérode pour obtenir la tête de saint Jean-Baptiste, Nietzsche déclarant : "Je n'imagine pas un dieu autrement que dansant "... (...)  On peut penser aussi à Shéhérazade envoûtant son mari par ses histoires pendant 1001 nuits... 
Je ne connais pas aussi bien que toi toutes les références que tu cites mais, catéchisme oblige :-), la bible a été un grosse influence, et il y a beaucoup d'endroits dans l'AVH avec des clins d’œil (plus ou moins fins) à l'ancien ou au nouveau testament. Les 1001 nuits bien sûr également, notamment les histoires les plus connues : les sept voyages de Sindbad le marin, l'histoire d'Ali Baba et les 40 voleurs et celle d'Aladin et la lampe merveilleuse. Les personnages principaux y sont rarement héroïques mais vivent néanmoins des péripéties extraordinaires. Il faudrait également citer les contes africains en général, avec en particulier la retranscription qu'à fait Amadou Hampâté Bâ des "Contes initiatiques peuls". Et plein d'autres influences, comme "Les rois mages" de Michel Tournier, etc.

(25/01/2022, 20:15)Voyageur Solitaire a écrit : Au fil des paragraphes, je trouve qu'on perd un peu le sacré, le poétique, en cours de route. Les moments poétiques, oniriques, alternent avec des moments plus prosaïques mais je regrette un manque de liant entre ces deux aspects. Je dirais que cet aspect poétique, merveilleux, est là par à coups, par moments, alors que pour moi, il devrait rester sous-jacent tout le long de l'histoire, comme une trame, un "fil rouge". C'est la tonalité majeure de l'histoire mais elle s'éclipse par moments et c'est un peu dommage.
Désolé que cela soit le cas. Peut-être aurais-je dû proposer un univers au réalisme moins ethnographique, comme celui que propose de Xhoromag (que je ne connais que par  L’Île où Tout s’Achève ou Commence) ? C'est sûr qu'on alterne entre une histoire de dieux et une autre d'hommes, qui ont des préoccupations beaucoup plus concrètes (trouver un puits dans le désert, etc.), même si j'ai essayé de distiller les moments mythologiques tout au long du récit.

(25/01/2022, 20:15)Voyageur Solitaire a écrit : Le personnage que l'on incarne offre de vastes possibilités qui sont sous-exploitées : un poète, un musicien, a sa vision, sa perception bien à lui du monde qui l'entoure. Il ne raisonne pas comme tout un chacun et j'aurais insisté là-dessus. Peut-être en faisant de lui également un danseur, ou un chamane entrant en contact avec les esprits au travers de sa musique... Ou un prêtre, celui qui parle aux dieux par sa voix ou ses chants...
Tes propositions sont intéressantes. Je me suis peut-être trop calé sur l'image traditionnel du griot, qui est avant tout un conteur, un généalogiste, un musicien de cour et (parfois mais rarement) "la bouche du roi". Et c'est tout. Ce n'est donc par un derviche tourneur ! D'où par exemple le fait qu'on fasse souvent référence à des dictons/proverbes, qui sont issus d'un savoir oral dont les griots sont les dépositaires. C'est vrai, qu'à réflexion, on aurait pu imaginer (c'est une piste parmi d'autres) que l'aspect "perceptions auditives" soit davantage développé. Par exemple qu'on puisse, au timbre de la voix de quelqu'un, savoir s'il ment ou non, ou encore qu'on puisse converser avec le vent, avec les animaux, etc. (ce que l'on peut faire par moments, notamment lorsqu'on utilise la magie, ou que l'on se rend dans un certain endroit dont je tairais le nom). Par contre, cela aurait je pense nécessité de faire tout le récit à la première personne du singulier, à la façon de "La Horde du Contrevent" où les sensations liées au vent sont superbement décrites.

(25/01/2022, 20:15)Voyageur Solitaire a écrit : Au niveau de l'écriture, je dirais que certaines phrases sont assez longues, avec des descriptions chargées. Plus de fluidité serait bienvenu par endroits, peut-être en réduisant certaines phrases et en les liant entre elles pour éviter ce que j'appelle "l'effet catalogue" : une suite de phrases les unes après les autres. J'aurais pu regretter un manque de dynamisme par moments, un ton trop contemplatif, mais là non puisque ça correspond à notre personnage et à l'atmosphère générale.
Tu parles peut-être de certaines descriptions de lieux qui peuvent être assez longues ? J'ai essayé de donner une foule de détails imagés pour rendre ces lieux vivants, et favoriser l'immersion du lecteur, mais peut-être maladroitement. Ce qui est sûr c'est que je peux surement m'améliorer au niveau de mon style que je trouve parfois trop verbeux, surchargé d'adjectifs et d'adverbes. Quand j'hésite entre deux mots ou deux formulations, j'ai tendance à mettre les deux, au lieu d'en choisir une seule, alors que, comme disait Saint-Exupéry, "la perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer." A méditer :-)

(25/01/2022, 20:15)Voyageur Solitaire a écrit : qui ne déploie pas complètement ses ailes
... sauf si tu rencontres Essien le Génie :-)

(25/01/2022, 20:15)Voyageur Solitaire a écrit : L'ensemble est plaisant, dépaysant et donne envie d'y revenir. Une AVH marquante. Merci Grattepapier. J'espère que tu continueras à nous surprendre avec ces personnages inattendus et ces univers originaux.
Je l'espère aussi :-) Merci en tout cas pour ton long retour. Je t'encourage à revenir à l'AVH, car elle te réserve peut-être encore quelques surprises, qui sait ? :-)
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#29
Au niveau de l'écriture, les descriptions soignées ou abondantes ne me gênent pas, j'en utilise beaucoup moi-même. C'est surtout ce que j'appelle "l'effet catalogue" qui m'interpelle. Par exemple (j'invente) :

Votre groupe entame la traversée de la forêt. Une pluie fine et froide commence à tomber. Heureusement, elle cesse rapidement. Bientôt, les oiseaux chantent à nouveau dans les feuillages. Au loin, votre destination se profile.

On a là des phrases qui se suivent, comme dans un catalogue, une liste, alors qu'avec un peu de "liant", on peut donner un autre rythme, faire plus dynamique :

Alors que votre groupe entame la traversée de la forêt, une pluie fine et froide commence à tomber. Heureusement, elle cesse rapidement et les oiseaux chantent à nouveau dans les feuillages tandis que votre destination se profile au loin.

Ton idée de faire communiquer le personnage avec les animaux me paraît très bonne. On pourrait faire de notre Griot une sorte d'Orphée noir qui pourrait par exemple avoir les oiseaux qui chantent sur son passage quand il joue ou qui pourrait détourner par son chant un fauve irrité croisé sur le chemin... Des moments "gratuits", qui ne changent rien à l'aventure mais maintiennent ce côté merveilleux. Ou un passage dans lequel notre personnage communiquerait avec les esprits, à la nuit tombée, près d'un feu, par son chant ou sa musique. Il obtiendrait alors un renseignement, une indication importante pour la suite de son aventure. Là-aussi, ça maintiendrait ce côté merveilleux et poétique.

Après, même dans une AVH "merveilleuse", on ne peut pas échapper au prosaïque, au matériel. Même Loup Solitaire, demi-dieu gavé de pouvoirs, doit de temps à autres aller faire pipi et caca ou peut se réveiller mal luné... Ou alors, on gomme volontairement tout cet aspect aussi, c'est possible. Mais perso, ce n'est pas vraiment mon genre, je dois le reconnaître.
Je me replongerai avec plaisir dans cette AVH en tous cas. J'ai conscience d'être passé à côté de beaucoup de choses et je suis curieux de les découvrir.
Bonne continuation !
Anywhere out of the world
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#30
(28/01/2022, 14:21)Voyageur Solitaire a écrit : Ton idée de faire communiquer le personnage avec les animaux me paraît très bonne. On pourrait faire de notre Griot une sorte d'Orphée noir qui pourrait par exemple avoir les oiseaux qui chantent sur son passage quand il joue ou qui pourrait détourner par son chant un fauve irrité croisé sur le chemin... Des moments "gratuits", qui ne changent rien à l'aventure mais maintiennent ce côté merveilleux. Ou un passage dans lequel notre personnage communiquerait avec les esprits, à la nuit tombée, près d'un feu, par son chant ou sa musique. Il obtiendrait alors un renseignement, une indication importante pour la suite de son aventure. Là-aussi, ça maintiendrait ce côté merveilleux et poétique.
Ce sont de très bonnes idées. Ceci dit les 3 exemples que tu cites là (dialogue avec des oiseaux, confrontation avec un fauve, communication avec des esprits auprès d'un feu)  sont déjà présents dans l'AVH, même si ces péripéties sont narrées dans un style peut être trop sec. Pour autant, comme tu l'as relevé, malgré mes efforts, mon personnage est peut être encore trop neutre, trop ordinaire, pas assez mystique. C'est peut-être la conséquence d'un approche trop documentaire, qui ne laisse pas assez de place à l'imagination. J'aurais pu sans doute développer davantage le côté animiste du personnage, complétement connecté au vivant et à la nature, et ces moments "gratuits" d'émerveillement joyeux qui existent déjà (cf. certains passages dans le désert) mais sûrement à trop faible dose.
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