Guérison magique
#46
@Netwak
Tout à fait. Le plus important dans un jeu est son gameplay, pas son réalisme, surtout si c'est un réalisme ch...
D'un autre côté, trop d'irréalisme peut tuer l'immersion. Il faut conserver la "suspension of disbelief", si on va contre les exigences de réalisme *du joueur*, son expérience perd en qualité. Et plus on sait de choses (ou croit savoir de choses), plus des détails irréalistes nous posent problèmes. Dans le passé, les sabres lasers, les balles dans l'épaule qui n'ont pas trop d'importance, le héros qui esquive les balles, les bruitages des combats de vaisseau, un dragon qui vole, ça nous gênait pas. Après, tu peux te dire que c'est physiquement impossible qu'un laser s'arrête subitement à quelques centimètres de la poignée de ton sabre et qu'il soit visible, que si tu reçois une balle dans l'épaule tu devrais te vider de ton sang ou au moins perdre de l'habileté à vie, les balles allant plus vite que le son il serait impossible de les esquiver après avoir entendu le coup de feu, comme y a pas d'air dans l'espace on ne devrait pas entendre de son, et un truc aussi gros et lourd qu'un dragon pourrait jamais voler avec des ailes. Résultat : soit on se dit que c'est les conventions du genre et on accepte, soit on trouve des justifications quand on écrit (l'ordinateur de bord reproduit les sons pour aider le pilote, le dragon vole par magie...)

Si tu es un auteur et que tu *veux* que les blessures soient réalistes, tout en restant jouables, à mon avis, ça passe soit par un système de blessure très abstrait (points de dégâts = épuisement avant une blessure trop grave pour pouvoir vaincre), soit par un système très réaliste et très mortel de blessure, mais le système de guérison est lui, complètement irréaliste et capable de presque tout(magie, médecine SF).
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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#47
Ai fini de lire le nouveau tome du Donjon de Naheulbeuk : Le Conseil de Suak.

L'auteur est logique ; les héros blessés sont presque toujours guéris par magie, d'où le fait qu'ils aient encore figure humaine et une habileté normale, malgré le nombre de mandales reçues.

Ça peut donner des aspects comiques : le Ranger soigné "à la rustique" par un shaman, qui se retrouve avec une peau rugueuse et verte sur le bras soigné... ben oui, c'était un baume de soins pour gobelins. L'âme damnée du sorcier Zangdar, infoutu de se faire lui-même des points de suture aux fesses (flèche mal placée...), doit quémander un soin magique... Et tout le monde se rappelle la bourde de la Magicienne, dans un opus précédent, qui applique un sortilège de soin à la mauvaise jambe. Ou encore l'équipe soignant une blessure de manière assez barbare : extraire la flèche avec la (supposée) compétence Chirurgie de l'Elfe, puis cautérisation à la torche charbonneuse. Sans anesthésie.

NB : oui, je sais que ce n'est pas un livre dont vous êtes le héros Wink
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