Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
Lyzi Shadow a écrit :Pour une fois, la stratégie "aux nobles" de Skarn ne lui a pas servi. Il s'est retrouvé avec le plus de nobles différents à la fin, et en a obtenu beaucoup de points, mais il était vraiment trop loin derrière, avec pratiquement pas de production de points de victoire par tour, que ce soit en artisan, en bâtiment ou en noble.

J'étais à un noble près de la seconde place ex-æquo... Mais ma production était effectivement tellement faible que l'écart aurait sans doute empiré si la partie avait duré plus longtemps.

Dans les faits, j'avais activé mon mode « combo débile » : Que des cartes sans intérêt direct mais servant à préparer des meilleurs coups par la suite (entrepôt, observatoire), une projection à long terme, des paris sur la pioche... Et j'en ai oublié de faire des sous et des points. Ceux qui m'ont vu jouer à 7 Wonders (mono-science) ou même à Cyclades (Zeus et les créatures mythologiques) savent que c'est un travers récurrent chez moi.

Outremer a écrit :J'ai complètement craqué au dernier tour.

Les affres de la fatigue.

Ou peut-être pas.

Souvenez-vous. Après ma partie de Saint-Pét', nous avons tous pris un verre de Coca. Tous ? Non. Lyzi a en effet explicitement demandé de l'eau. Nous avons même discuté saturnisme. Et que se passe-t-il ensuite ? Il gagne suite à des erreurs grossières de la part de ses adversaires.

Hors, s'il y a bien une chose que la lecture de nombreux romans policiers m'a apprise, c'est que les coïncidences n'existent pas. Cette scène n'avait de raison d'être au montage final du film de notre soirée que si elle revêtait une importance scénaristique. La conclusion logique est donc évidente.
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Skarn a écrit :Comment s'appelle le fait d'essayer de voir des connexions, de la logique, de la cohérence, là où il n'y en a pas ? J'ai trouvé le terme apophénie, mais je ne suis pas certain qu'il colle parfaitement.
http://rdv1.dnsalias.net/forum/thread-26...l#pid56384

Visiblement, la fatigue n'est pas terminée. Tongue
Puisque la conjonction de coordination "or", comme dans "ou - et - donc - or - ni - car", s'écrit "or".
"Hors" avec un H, signifie "en dehors de". (Exemple : "hors de ses murs")
Cela dit j'ai même vu récemment un article du Monde faire cette énorme faute...  NoGreen
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Attention, attention ! Nouvelle très importante !

Nous avons triché à Cyclades lorsque nous jouions à 4.

D'après la règle :
Citation :À 4 joueurs, le dernier des 4 Dieux sera placé face cachée. Il ne sera pas disponible pour ce cycle. Lors du cycle suivant, vous placerez ce Dieu en première position, face visible, puis, vous mélangerez les 3 autres. Encore une fois, le Dieu qui sera placé en 4ème position sera face cachée et deviendra le premier Dieu au prochain cycle.

Et non un mélange purement aléatoire à chaque tour comme nous le faisions ici.

Je ne sais qui nous devons accuser pour cette grossière erreur, car je n'arrive pas à me souvenir d'à partir de quand nous avons appliqué une règle erronée. Était-ce dès le départ ? N'est-ce que récemment, après une très longue période où nous n'avions joué qu'à 5 et donc oublié ? Je ne saurais ne le dire.
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Il me semble qu'on a toujours joué comme ça.

Mais justement, j'allais vous poser la question à la prochaine soirée jeu, parce qu'en lisant la FAQ, je ne comprenais pas cette phrase :

Citation :hasard et apparition de créature
Elles ne sont que 17 et rapidement on les repère et on peut alors commencer à anticiper l'arrivée de certaines créatures comme Pégase ou le Kraken. Le pouvoir de rotation des créatures par Zeus s'avère très pratique et la meilleure manière de contrer ce point est , comme pour Arès, de faire "cracher" un maximum le joueur aux enchère ayant pris Zeus pour limiter ses finances et donc ses capacités à faire tourner les créatures et les appeler.
- ordres des dieux. A part à 5, il y a toujours un ou plusieurs dieux absents dont on sait qu'il sera en tête au prochain tour. Il peut donc être sage ce tour-ci d'économiser pour profiter au maximum de ce dieu le cycle suivant
(http://www.trictrac.net/forum/sujet/cycl...q-conseils)

(souligné par moi)

C'est vrai que ça aurait évité les plusieurs tours d'affilé sans Zeus, avec toujours Athéna en tête.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Nous avons réussi à faire trois parties ce dimanche après-midi.
1 partie de Cyclades avec l'extension Titans, suivie de 2 parties de Mystère à l'abbaye.
J'ai gagné la partie de Cyclades (malgré ma fièvre grippale), ainsi que la première partie de Mystère à l'abbaye, puis Romain a emporté la deuxième.



Nous, les myrmidons de l'Aube Rouge, nés sous l'augure de Chronos, nous voulions seulement construire une métropole maritime en paix. C'est tout...

Sur notre partie de notre continent, nous étions cernés par deux autres empires, la civilisation Bleue d'Aragorn, fort éduquée, et le peuple des Amazones jaunes d'Outremer.
L'autre continent était disputé par deux autres peuples, les marins Verts de Jehan, et les incendiaires Noirs de Skarn.

Nos voisins occidentaux ne semblaient pas très menaçants. Ils étaient nés sous l'augure d'Athéna et avaient déjà une université dans laquelle enseignait le premier philosophe des Cyclades. Les voisines orientales, nées sous l'égide de Poséidon, semblaient elles plus agressives...

La première année, nous nous sommes contentés de venir en aide à l'île centrale, et la plus riche, des Cyclades, en leur offrant l'insigne honneur de faire partie de notre civilisation. En effet, bien que très riche, cette île n'avait aucune protection, nous avons donc débarqué l'une de nos phalanges, soutenue par le Titan envoyé par Chronos depuis notre fondation. L'île était dorénavant défendue contre tout empire envahisseur, moyennant quoi, nous nous assurions quelques revenus supplémentaires.

Mais dès cette première année, les vindicatives amazones dressèrent une flotte de navires de guerre trois fois plus grande que la nôtre et menèrent une campagne maritime pour envoyer par le fond tous les navires qui assuraient les transports entre le continent et la nouvelle île qui nous avait rejoints. Une fois leur forfait commis, les infâmes femmes-pirates s'étaient enfuies.

Notre capitale possédait déjà une forteresse militaire quand notre civilisation vint au monde, aussi, les deux années suivantes, nous construisîmes un temple de Zeus et une université, préférant ne pas répondre immédiatement à l'hostilité évidente de notre voisin par des représailles armées.

Dès la quatrième année, notre voisin Bleu d'Aragorn reçut les faveurs d'Athéna pour la troisième fois en quatre ans. Deux nouveaux philosophes vinrent s'ajouter à celui présent à leur fondation et celui qu'ils avaient recruté l'une des années précédentes.
À eux quatre, ces philosophes eurent une telle influence culturelle que les immigrants vinrent par milliers s'installer à la capitale pour profiter de leurs lumières, créant ainsi une métropole culturelle quasi ex-nihilo.

Nous étions un peu inquiets que quelqu'un construise la première métropole des Cyclades avant nous. Heureusement, personne n'avait réussi à créer le plus grand port des Cyclades avant nous, ce qui était toujours notre objectif.

Lors d'une discussion au sein de notre conseil, quelqu'un évoqua l'idée que, Poséidon aidant, nous aurions pu bâtir une métropole maritime, puis envahir la métropole universitaire de notre voisin, nous assurant ainsi la domination sur les Cyclades pour les siècles des siècles. Cette proposition fut rejetée. Pour la raison que nous ne voulions pas être l'agresseur dans un conflit avec cette civilisation si cultivée, bien que son hégémonie commençait à rendre nerveux les citoyens les plus méfiants...
Des mauvaises langues diraient que c'est uniquement parce que nous n'avions qu'une seule phalange disponible pour attaquer, ce qui nous aurait fait combattre à un contre un, soit un combat trop hasardeux pour nous en remettre entièrement à son succès... Mais il ne s'agit que de quelques cyniques...

Les Amazones ne cessèrent pas leur agressions. Une armée de trois phalanges débarqua sur notre capitale défendue uniquement d'une troupe à l'abri de notre forteresse. Nous n'aurions pas dû laisser nos frontières si peu gardées... C'était une grave erreur qui aurait pu nous coûter très cher...
Mais les dieux étaient avec nous ce jour là.
Pour des raisons inexplicables, leur entière armée, plutôt que de nous faire ployer sous son nombre, fut entièrement terrassée, et ce au prix de pertes négligeables de notre côté.
Les Amazones restèrent alors en leur royaume "pour bouder".

Nous nous intéressions peu aux deux peuples de l'autre côté de la mer. Nous savions juste que ces scélérats conspiraient à ce que nous ne recevions pas les faveurs de Poséidon, dont nous avions besoin pour construire notre métropole maritime.
Les Incendiaires noirs de Skarn avaient une très forte économie. Ils découvrirent bientôt sur l'une de leur terre un artéfact divin, peut-être la véritable corne d'abondance, qui doubla les revenus de ce territoire.
Mais ils avaient fait l'erreur, comme nous, de peu défendre leurs frontières...
Jaloux de tant de richesse, les Pirates verts de Jehan envahirent la terre de la corne d'abondance et prirent possession des deux.
Mais la richesse des Noirs de Skarn était telle que, malgré cela, leur revenu annuel était de 800 tétradrachmes, quand le nôtre ou celui de nos voisins Bleu d'Aragorn était de moitié moins chacun. (Les Verts de Jehan et les Jaunes d'Outremer avaient, il me semble, chacun un revenu de 600 tétradrachmes, mais je ne suis absolument plus certains sur ce point.)

Quelques années plus tard, les Noirs d'Aragorn se sont emparés d'un artefact d'Hermès qui leur permit de fabriquer des chausses ailées pour chacun de leur soldat... Leurs phalanges prirent la voie des airs, et frappèrent partout à travers le monde.
Ils envahirent les terres des pirates verts de Jehan, et reprirent leur corne.
Ils envahirent les terres des amazones jaunes d'Outremer, et leur volèrent le caducée d'Eusclepios.
Ils envahirent la capitale de la civilisation bleue d'Aragorn, et s'emparèrent manu militari de leur métropole universitaire.
Puis retournèrent envahir les terres vertes des pirates verts de Jehan. En leur capturant un port, ils purent immédiatement construire la deuxième métropole des Cyclades... Une métropole maritime ! Ils nous avaient devancé !

De plus, quelqu'un avait maudit notre riche île du centre des Cyclades, de sorte que notre phalange et notre Titan ne pouvaient la quitter. L'heure semblait grave pour nous...

Mais cette année, enfin, nous pûmes obtenir les faveurs de Poséidon. Grâce au concours de deux prêtres de Zeus, ainsi qu'une fortune accumulée grâce aux faveurs d'Apollon l'année précédente (grâce auquel nous avions enfin pu planter des choux autour de notre capitale), personne n'avait pu nous en empêcher !
Nous rebâtîmes donc tout d'abord la flotte coulée par les Amazones et restaurâmes nos liens avec notre île.
Ensuite, nous construisîmes un port dédié à Poséïdon. Avec notre forteresse d'origine, ainsi que notre temple de Zeus et université d'Athéna construits les années précédentes, c'était tout ce qui nous manquait pour que notre capitale puisse être reconnue comme la troisième métropole des Cyclades - même si elle ne serait pas une métropole maritime.
Puis, grâce à la construction d'une seconde flotte, nous nous sécurisâmes un couloir de mer qui nous permettrait de débarquer des troupes dans l'ancienne capitale de nos voisins bleus d'Aragorn - maintenant sous le contrôle des infâmes Noirs de Skarn.
Il restait le problème de Méduse, la gorgone qui retenait nos troupes sur l'île centrale.

Nous avons invoqué une chimère. Cette chimère prit alors l'apparence d'une autre gorgone, et nous la lâchâmes sur Méduse. Les deux gorgones s'entretuèrent, libérant ainsi nos troupes !

Grâce au vent de Poséidon, notre phalange soutenue du Titan débarqua en capitale d'Aragorn. L'envahisseur noir avait été trop gourmand dans ses conquêtes, et avait laissé le gros de ses  forces sur sa dernière conquête, la terre du port des pirates verts de Jehan. Nos soldats arrivèrent donc à libérer la capitale de ses oppresseurs incendiaires.
Ils furent reçu en héros. Mais la bataille contre quelques officiers laissés en arrière pour occuper le terrain avait été facile. C'était tenir le terrain contre la contre-attaque qui allait être difficile...

Tout se joua donc dans une dernière bataille.
Une dernière armée vint tenter de nous contester le contrôle de la capitale d'Aragorn. Aurions-nous la même chance au combat que quand les Amazones avaient tenté d'envahir notre propre capitale ?
Cette fois, nous avions l'appui du nombre, cependant... Notre victoire ne s'en remettrait pas autant à la déesse fortune...

Retranchés dans les murs de la métropole universitaire, notre phalange et notre Titan tinrent les murs. L'armée adverse fut vaincue (je ne sais plus laquelle c'était... ce n'était pas celle de Skarn, qui avait déjà joué à ce tour-là, ça ne devait pas être Outremer vu qu'il n'avait plus d'armée après s'être cassé les dents sur ma capitale... Donc c'était soit Jehan qui tentait un dernier baroud d'honneur, soit Aragorn qui a tenté de regagner sa capitale).

Fondateurs de la troisième métropole du monde - notre capitale -, et libérateurs de la première métropole, capitale d'Aragorn et haut lieu universitaire, notre civilisation avait enfin scellé à jamais sa domination sur les Cyclades.
Pour le plus grand bien de tous...



Première partie de Mystère à l'Abbaye : j'ai réussi à garder secrète l'innocence d'un des deux pères franciscains (Père Michel, il me semble), le plus longtemps possible. J'ai passé mon temps à demander à presque tout le monde s'ils avaient innocenté des pères franciscains, et personne n'en avait innocenté aucun. Avec le parloir, j'ai demandé à Outremer de m'en montrer un, il n'a pas pu.
Clairement le coupable était donc l'autre père franciscain (Père Galbert). Et ce même, si j'avais encore pas mal de novices à innocenter. Si personne ne l'avait vu, au bout de plusieurs tours après que toutes les cartes suspects avaient été prises, ça ne pouvait être que lui.
Jehan avait vu où je voulais en venir. Il avait compris à mes questions (et au fait que j'avoue avoir innocenté l'un des deux), que je soupçonnais un père franciscain.
Vu que j'avais répondu avoir innocenté des franciscains maigres, même s'il ne pouvait pas être sûr, il avait de bonnes raisons de soupçonner que j'avais le père maigre, donc Michel et pas le gros Galbert.
Il aurait pu gagner en jouant sa carte Crypte, se ruant à la maison du chapitre, et accuser le père de Galbert devant l'abbé.
Mais il a oublié de le faire.
Outremer a joué après lui, ne se doutant de rien, puis Aragorn.
Enfin mon tour, crevant d'impatience.

Je tente le coup, j'accuse Père Galbert, et personne ne me contredit. Jehan confirme qu'il allait accusé le même.
Nous vérifions l'assassin : c'est gagné.



Pour cette partie, retour du parchemin porno, du livre aux enluminures "osées". Skarn l'a trouvé, passé à JB, qui l'a passé à Romain, qui me l'a passé. Mais je ne l'ai pas eu le temps de l'utiliser.
Skarn a craqué à cette partie, tellement perdu dans ses indices, qu'il a commencé à accuser des suspects au hasard.

J'avais bien commencé, arrivant à bloquer dans ma main deux novices bénédictains pendant très longtemps. J'ai utilisé la tactique d'Outremer lors de la première partie que nous ayons jamais faite : garder une grosse main (quitte à piquer chez les autres au confessionnal ou dans leur cellule) pour pouvoir contrôler les cartes que je donne pendant la messe.
J'ai fini par découvrir l'innocence du troisième novice bénédictains, ce qui me donnait un trio d'avance sur tout le monde. Plutôt pas mal !

En fait, pas longtemps après ça, Jehan a échangé ma main avec la sienne. Je me suis retrouvé avec plus qu'une carte (et j'ai galéré pour en retrouver un maximum de 4 en fin de partie). Il y a eu aussi beaucoup d'échanges et de cartes montrées (une messe aussitôt après une autre, deux événements "suspicion" nous forçant tous à montrer une carte, Skarn qui pioche une carte chez chacun de nous et les mélange avant de les rendre, chacun montrant une carte au hasard de son voisin de gauche... Ah et bien sûr l'enluminure porno). Bref plus vraiment possible pour moi de cacher la moindre information.

Ça m'a pas empêché de soupçonner très fortement André, un novice franciscain. D'autant qu'Outremer avait posé des questions sur des franciscains maigres, sans obtenir de réponse.
C'était normal. C'était un piège d'Outremer. Malgré tous les mouvements de cartes, il était parvenu à cacher la carte d'André pendant toute la partie, et ses questions sur les maigres étaient juste pour nous embrouiller. Skarn l'avait compris, mais pas moi.

Je soupçonnais donc le novice André, même si, honnêtement, la plupart d'entre nous n'a pratiquement pas vu un Père de toute la partie. On savait depuis les premiers tours qu'Aragorn en avaient deux non-bénédictains, et j'en avais eu un ou deux dans ma main, mais c'est tout. Les 6 Pères étaient donc loin d'être tous innocentés. Mais j'étais persuadé que c'était André.

Skarn a accusé le frère Malachie, partant du principe que c'est TOUJOURS Malachie. Ce n'était pas lui (je ne sais plus qui l'a contredit). 2 points en moins.
Il a ensuite accusé le Père Guillaume des hospitaliers. Faux encore, c'est moi qui avait la carte.
Skarn était donc à -4. Techniquement, s'il trouvait le coupable à sa troisième tentative, il gagnait 4 points, nous serions donc tous à égalité à 0 point, mais ayant désigné le coupable, il tranchait l'égalité en sa faveur.

Alors que j'allais accuser André, Outremer m'a pris de vitesse, et s'est rendu au chapitre pour dénoncer le coupable.
J'étais un peu vert que ça se joue à l'ordre du tour.
Au final, à ma grande surprise, il accuse... le Père Michel, des franciscains, qui a perdu son chat !
Et PERSONNE ne le contredit !

C'était bien l'assassin, et j'étais tombé dans son piège de soupçonner André.
Du coup, je suis moins vert qu'il ait joué avant moi, vu que de toute façon, je n'aurais pas accusé le bon coupable et n'aurais pas gagné...

Au final :
4 points pour Outremer, 0 point pour Jehan, Aragorn et moi, et -4 points pour Skarn, bon dernier.
Outremer l'emporte avec classe !



Bon, résumés manquant presque totalement d'intérêt je pense. Moins littéraire et plus factuels que d'habitude.
J'accuse la fièvre grippale qui revient...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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(14/02/2016, 20:55)Lyzi Shadow a écrit : Tout se joua donc dans une dernière bataille.
Une dernière armée vint tenter de nous contester le contrôle de la capitale d'Aragorn. Aurions-nous la même chance au combat que quand les Amazones avaient tenté d'envahir notre propre capitale ?
Cette fois, nous avions l'appui du nombre, cependant... Notre victoire ne s'en remettrait pas autant à la déesse fortune...

Retranchés dans les murs de la métropole universitaire, notre phalange et notre Titan tinrent les murs. L'armée adverse fut vaincue (je ne sais plus laquelle c'était... ce n'était pas celle de Skarn, qui avait déjà joué à ce tour-là, ça ne devait pas être Outremer vu qu'il n'avait plus d'armée après s'être cassé les dents sur ma capitale... Donc c'était soit Jehan qui tentait un dernier baroud d'honneur, soit Aragorn qui a tenté de regagner sa capitale).

Si si, c'était bien moi avec mon dernier titan (qui était tout ce qui me restait). Etant donné que je m'étais fait écraser en t'attaquant avec des forces supérieures, je m'étais dit que ça marcherait peut-être en t'attaquant avec des forces inférieures. Mais en fait non.


La première bataille (sur laquelle reposait le coeur de ma stratégie) s'est déroulée à peu près comme suit :

Penthésilée : A l'attaque, fières guerrières ! Les dieux nous apporteront la victoire !

Amazone 1 : Hic ! Hi hi hi ! Tu pourrais pas leur demander de nous ramener quelque chose de mieux pour une fois ?

Amazone 2 : Plus de hic ! Plus de vin !

Amazone 3 : Faut prier Adrophi... Aphrophri... Aphrodite !

Amazone 2 : C'est pas pour le vin, ça ! Hi hi hi !

Penthésilée : Mais ?! Vous êtes toutes saoules comme des truies !!

Amazone 1 : Mais non ! Tu vas voir, on va te gagner cette bataille les pifs dans le doigt !

Amazone 3 : Ouais  ! Mort aux amazones ! Euh... ah non, c'est nous ! Hi hi hi !

Penthésilée : ...Une fois que cette guerre est terminée, j'invente le gynécée et je vous y enferme toutes.
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Ah ! Bah voilà quelqu'un qui sait écrire quelque chose d'intéressant ^^
J'avoue j'ai ri à voix haute...

Rappelons quand même que j'ai obtenu deux 3 et un 2, sur un dé qui doit faire 0 - 0 - 1 - 1 - 2 - 3.
Pendant qu'Outremer a tiré deux 0 et un 1.
Donc j'ai vraiment eu continué à avoir une chance de cocu face à l'attaque d'Outremer à 3 contre 1 + mon fort.
(Donc à 3 contre 2 mais ne pouvant me permettre qu'une seule perte.)

Si j'avais une copine, en ce dimanche de la Saint Valentin, je l'aurais regardée de travers...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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« Sire Perceval, le Graal, enfin !
– Oui, sire Galahad.
– Combien difficile a-t-il été de l'atteindre ! Plus nous nous approchions du but, plus il semblait s'éloigner. Désespoir et désolation trop souvent furent nos compagnons là où n'aurait dû être que piété et dévouement.
– Oui, sire Galahad.
– Transpercer les ténèbres m'a coûté mes dernières énergies, et je n'aurais l'orgueil de porter à la fois à la Sainte Coupe et la Sainte Épée. Aussi à vous l'honneur sire Perceval. Saisissez-vous du Graal et rentrons triomphalement à Camelot !
– Non, sire Galahad.
– Que nenni ? J'ai dû mal entendre. Attrapez donc ce Graal avant qu'il ne soit trop tard. Souvenez-vous que Gauvain a prophétisé, juste avant de répondre au défi de Lancelot, que si nous ne l'obtenions pas avant la prochaine lune, il serait certainement perdu à jamais.
– Grand bien lui fasse, sire Galahad.
– Je ne vous comprends plus sire Perceval. Vous un chevalier si chrétien, pourquoi refusez-vous les bienfaits de notre Seigneur ?
– Peut-être justement que contrairement à vous bande de païens mal dégrossis, j'ai une vraie foi envers le Christ et je connais mes classiques. Le Graal n'est nullement un artefact sacré, c'est juste un autre nom du chaudron de Dagda. Un symbole maudit d'une divinité hérétique déguisé en relique pour échapper à l'index. Si vous pensez que je vais me damner en brandissant ce trophée d'une époque révolue découvert en suivant les indications d'un adepte d'un vieux culte solaire, vous,si vous me passez l'expression sire Galahad, vous mettez le doigt dans l'œil jusqu'au coude.
– Mais sans l'espoir que représente le Graal, Camelot tombera ! Des légions entières d'ennemis sont à nos portes, et le roi Arthur ne pourra les repousser éternellement avec sa seule bravoure.
– Si la volonté du Seigneur est que Camelot tombe, alors Camelot tombera. Sur ce, vous m'excuserez, j'ai un bateau qui m'attend, je dois aller vendre des saphirs et des émeraudes à Soliman.
– Un sarrasin ? Mais c'est totalement hypocrite avec le discours dévot que vous venez de me tenir !
– LALALALA, JE N'ENTENDS RIEN. »
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Et pour éviter que VIC fasse une crise de nerfs, je voulais juste indiquer que nous avons donc fait une partie de Splendor, une partie de Chevaliers de la Table Ronde, et enfin une deuxième partie de Splendor.

Skarn a gagné les trois...

Ah et on se demandait d'où venaient les illustrations des nobles pour Splendor. On se doutait qu'il s'agissait uniquement de portraits célèbres, mais à part François 1er on n'était sûr de rien.

Réponse sur Board Game Geek :
Images : https://boardgamegeek.com/article/15339220#15339220
Liste des noms : https://boardgamegeek.com/article/15351705#15351705

Les nobles seraient donc :
Marie Stuart, reine des Écossais, 
Charles Quint, roi des Espagnes,
Nicolas Machiavel, penseur humaniste et philosophe,
Isabelle la Catholique, reine de Castille, 
Soliman le Magnifique, 10ème sultan ottoman,
Catherine de Médicis, régente du royaume de France,
Anne de Bretagne, duchesse de Bretagne,
Henri VIII, roi d'Angleterre et d'Irlande,
Élisabeth d'Autriche, reine de France
 et François 1er, roi de France

On en avait trouvés quelques uns...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Pandémie legacy avec 3amis et c est vraiment bien pensé. Le stress va crescendo avec le pourrissement de la carte et les bonus/malus obtenus... On attaque le mois de mars pour notre prochaine partie (on a décidé de respecter le jeu et le faire en temps réel, le scénario se déroulant de janvier à décembre).

Ça va être coton car on a déjà des villes amochées et une maladie (la jaune) devenue inguérissable...
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Ce soir, nous étions quatre voyageurs du Japon d’autrefois, décidés à arpenter le Tokaïdo, célèbre route reliant Edo à Kyoto. Permettez-moi de faire les présentations.

Zen-emon le marchand, dit Skarn, atteint de collectionnite aiguë, ne s’accordant de répit que pour se prélasser dans les sources chaudes, sans doute à rêvasser à ses prochaines acquisitions. Il aura presque réussi l’exploit d’obtenir trois collections d’objets, ce qui lui aurait permis de titiller la première place. Au final, toutefois, le manque de diversité dans ses cartes le place à la dernière (place).

Yoshiyasu le fonctionnaire, dit Lyzi Shadow. Fonctionnaire aux impôts, probablement, vu la quantité d’argent qu’il lui restait dans les poches à la fin du voyage. Le qualificatif d’avare ne lui siérait pourtant guère, tant il ne s’est pas privé de dépenser son argent ; dans la bouffe, certes, mais aussi, faisant là preuve d’une dévotion exemplaire, en accumulant les dons au temple — et pas des petits, s’il vous plaît. Ironiquement, toutefois, c’est son goût pour les bains chauds égal à celui de son acolyte susmentionné qui lui permet de devancer d’un ou deux petits points ce dernier.

Kinko le ronin, dit Jehan.

Aubergiste : « Bonjour ! »
Kinko : « ’Jour… »
Aubergiste : « Je suis au regret de vous dire qu’il ne nous reste plus que du dango, les voyageurs précédents ont vidé nos réserves ! »
Kinko : « Grmpf… »
Aubergiste : « Ça fait une piècette… »
Regard mauvais de Kinko.
Aubergiste, goutte de sueur au front : « …Mais pour vous, bien entendu, ce sera gratuit ! »

Outre un goût prononcé pour la montagne et la mer, il collectionne aussi les souvenirs à ses heures perdues, du moins ceux que le marchand monomaniaque a bien voulu laisser dans les échoppes, et comme ce dernier, fait preuve d’une piété toute relative et calculée.

Enfin, Sasayakko la geisha, dite Outremer, dont la spécialité est d’user de ses charmes face aux marchands de souvenirs (dont le chiffre d’affaire sera sacrément en hausse cette année) de façon à ce que ces derniers, au moment où elle pose ses pièces sur le comptoir, lui répondent avec un air envoûté : « Je vous en prie, celui-là, c’est cadeau. Si, si, ça me fait plaisir. » Notons qu’elle est fondamentalement athée, et que c’est une amoureuse de la nature.

Extrait d’une scène ordinaire sur le Tokaïdo :

Kinko, arrivant sur la plage, y trouve Sasayakko.
« Quelle beauté », souffle cette dernière.
« Oui.
Quelle plénitude ! Je me sens tellement en harmonie avec l’océan, ici. Je crois que plus jamais je n’éprouverai cette sensation, ce sentiment d’accomplissement. Le bruit des vagues et les reflets du soleil sur l’écume n’auront plus d’emprise sur moi, désormais… Adieu, immensité bleue. Je préfère ne pas te revoir, toute rencontre future ne pourra que pâlir de la comparaison avec le souvenir que tu as gravé dans mon cœur en cet instant.
— Oui, moi aussi, je la sens, cette sensation d’achèvement, comme si…
— Oui, mais moi, je l’ai sentie avant toi, d’abord !
— Hein ?
— Eh ouais ! Alors l’accomplissement et les trois points qui vont avec, c’est pour ma pomme !
— Quoi ?
— Ça fait quoi de finir deuxième à un point, juste parce que t’as mis trois plombes à te mettre en maillot de bain ?
— … »

Changeons d’époque, maintenant. Le marchand est devenu une indienne cheyenne voleuse de bourse (au singulier, j’insiste), le collecteur d’impôts s’est changé (?) en génie du crime se faisant appeler Doc, le ronin s’est mué en desperado-ninja (un comble), et la geisha… ben est plus ou moins restée elle-même. (Au cas où vous n’auriez pas compris, nous avons joué à Colt Express — avec l’extension.)

Je finis bon dernier, avec Ghost, et c’est mérité, car j’ai involontairement triché, oubliant que ma bigote d’otage m’interdisait de monter à cheval. Outremer, qui jouait Belle, s’est paradoxalement retrouvée truffée de plomb, ce qui, tout aussi paradoxalement, lui a octroyé une bonne partie de ses revenus finaux, grâce à son otage (le photographe). Skarn, qui avait Cheyenne, n’a pas utilisé son pouvoir de toute la partie… alors qu’il aurait pu l’emporter (grâce au combo mallette-banquier) en l’utilisant sur Lyzi lors du tout dernier tour pour lui subtiliser une bourse. À la place, il a préféré me frapper.

« Mais je n’ai aucune chance de gagner !
— Oui, mais t’as triché.
— … »

Au final, c’est donc Lizy, sous les traits de Doc, qui l’emporte avec la fameuse technique dite du « oubliez-moi et pourrissez-vous mutuellement ».
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(24/02/2016, 23:35)Jehan a écrit :
Ce soir, nous étions quatre voyageurs du Japon d’autrefois, décidés à arpenter le Tokaïdo, célèbre route reliant Edo à Kyoto.

Alors, curieusement, la règle dit bien que le dernier relais est Edo (p.5), et que le voyage traditionnel était de Kyotô vers Edo (p.7), alors que pour Wikipédia, la 1er relais était le pont Nihonbashi de Tôkyô (Edo), et le 55ème et dernier relais était Kyotô...

(24/02/2016, 23:35)Jehan a écrit :
Yoshiyasu le fonctionnaire, dit Lyzi Shadow.

Skarn, qui avait Cheyenne, n’a pas utilisé son pouvoir de toute la partie… alors qu’il aurait pu l’emporter (grâce au combo mallette-banquier) en l’utilisant sur Lyzi lors du tout dernier tour pour lui subtiliser une bourse. À la place, il a préféré me frapper.

Au final, c’est donc Lizy, sous les traits de Doc, qui l’emporte

Ah ! Tu en as eu deux de bon sur trois ! Quelle dommage ! Si près du sans faute ! Wink

(24/02/2016, 23:35)Jehan a écrit :
avec la fameuse technique dite du « oubliez-moi et pourrissez-vous mutuellement ».
LOL !
Mais trop, quoi !
Mais honnêtement, c'est LA seule technique qui me permet de gagner en soirée...
C'est comme ça que j'ai remporté ma première victoire à Cyclades, aussi dans une moindre mesure la partie de Cyclades-Titans, et ma victoire à Dune en tant qu'Empereur.

Mais pour être juste, c'est aussi comme ça que Salla m'avait battu lors de notre toute première partie de Sankt Petersburg, ainsi que Jehan lors d'une récente partie du même jeu où je ne m'occupais que d'être au coude-à-coude avec Outremer.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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(25/02/2016, 00:44)Lyzi Shadow a écrit :
(24/02/2016, 23:35)Jehan a écrit :
Ce soir, nous étions quatre voyageurs du Japon d’autrefois, décidés à arpenter le Tokaïdo, célèbre route reliant Edo à Kyoto.

Alors, curieusement, la règle dit bien que le dernier relais est Edo (p.5), et que le voyage traditionnel était de Kyotô vers Edo (p.7), alors que pour Wikipédia, la 1er relais était le pont Nihonbashi de Tôkyô (Edo), et le 55ème et dernier relais était Kyoto
Et si tu viens de Kyoto ? Surtout que le règle dit qu'on peut faire aller retour sur la carte du plateau, donc ça reste cohérent.
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(25/02/2016, 10:54)Albatur a écrit : Et si tu viens de Kyoto ? Surtout que le règle dit qu'on peut faire aller retour sur la carte du plateau, donc ça reste cohérent.
faut prendre la Tokaido-Sanyo Shinkansen, c'est direct (le train s'appelle Nozomi) Mrgreen


Je Flèche
сыграем !
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(25/02/2016, 10:54)Albatur a écrit : Et si tu viens de Kyoto ?
Ben, tu fais pas le chemin traditionnel.

Ou alors tu vas à Edo d'abord, puis tu reviens en faisant le chemin traditionnel.
C'est un peu comme me demander "comment tu fais le pèlerinage de St Jacques de Compostelle si tu pars de St Jacques de Compostelle ?". Ben tu peux pas. Oui, OK, tu peux toujours faire des randos en suivant les chemins officiels dans l'autre sens, mais du coup, tu fais pas le chemin traditionnel...
D'après ce que j'ai compris, à la base, il s'agit pour des émissaires du Shôgun Tokugawa, à Edo, d'aller rendre hommage à l'Empereur, à Kyotô. Donc il y a bien un sens précis.
(Après, apparemment, tout un tas de gens différents imitent ces émissaires en touriste, notamment grâce à la vogue des "meisho-ki", les guides de lieux célèbres, qui ont l'air d'être l'équivalent des guides touristiques au Japon du 17ème siècle.)


(25/02/2016, 10:54)Albatur a écrit : Surtout que le règle dit qu'on peut faire aller retour sur la carte du plateau, donc ça reste cohérent.
Oui, dans la variante. Mais ils disent que le sens Edo -> Kyotô, c'est le retour.
Or si c'est Wikipédia qui a raison, c'est l'aller. Et quand la règle de base propose de faire Kyotô -> Edô, ça devrait en fait être le retour...
Donc qui est dans l'erreur ? Wikipédia ou le jeu ?

Vu que la règle française nous dit qu'une Miko est "un prêtre shinto", je pencherais plutôt pour le jeu...


(25/02/2016, 11:24)Caïthness a écrit : faut prendre la Tokaido-Sanyo Shinkansen, c'est direct (le train s'appelle Nozomi) Mrgreen
Le TGV pendant l'ère Edo ?
#LeLyziQuiN'AvaitPasToutCompris  Drunken
Mr. Shadow

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