De retour sur le Magnamund en compagnie de Tanid après le voyage dans la dimension du Noctiurne / Daziarn, nous nous retrouvons enfin avec la relique devant permettre l'élimination de Charatchak : la Pierre de Lune. Et en effet, ça ne rigole pas avec elle dans l'équipement : + 50 points de volonté, +30 points d'endurance, la maîtrise de magies supérieures aux noms aussi intrigants que la "petite" psychomancie (théurgie, physiurgie...). Pourtant, on va très vite se rendre compte que ces nouveaux pouvoirs et cette fabuleuse énergie ne seront pas de trop pour affronter les épreuves qui nous attendent.
Les tourtereaux viennent de débarquer tout à l'ouest de l'empire chadakine, dans une région infestée par des démons. Ils vont devoir affronter cette horde, puis la fuir en une course de plusieurs dizaines de kilomètres véritablement haletante. Cette fuite éperdue du majdar sur son cheval face aux centaines de monstres difformes (qui ne sont pas sans rappeler les agtahs du 11ème LS) est pour moi un merveilleux moment de LDVELH, une succession angoissante de paragraphes où l'on voit ses points d'endurance et de volonté diminuer dangereusement tandis que l'on tente péniblement de repousser les attaques des démons qui s'approchent par vagues successives. J'ai adoré cette séquence.
Si l'on y survit, on retrouve de vieux amis au milieu de nouvelles batailles contre les troupes chadakines. Enfin survient le duel final contre le roi-sorcier. Le seul reproche que je fais à ce LDVELH est la faible transition où plusieurs journées sont relatées en un seul paragraphe avant d'être "catapulté" directement face au big boss. La scène finale ne m'a pas déplu avec un certain affrontement psychologique, puis un duel de sorciers bien ardu avant l'ultime épreuve face au mythique et quasi-divin Agarash le Damné.
Des passages excellents donc, une histoire prenante et globalement bien rythmée. A celà s'ajoute une jouabilité de très haute volée, bien supérieure à celle des trois premiers tomes et rivalisant avec celle des premiers Loup Solitaire. Bien qu'il existe désormais 13 pouvoirs magiques, ceux-ci ne sont pas oubliés au cours du récit et assez fréquemment utilisables. Les combats sont nombreux mais presque toujours évitables, la plupart difficiles mais jamais impossibles si l'on n'est pas avare de ses points de volonté. La baguette de sorcier et la Pierre de Lune doivent être gérées de manière perspicace. Quant à la difficulté, elle est très bien dosée. Pas mal de PFA mais jamais gratuits, possibilité d'éviter les épreuves les plus pénibles et les combats les plus mortels, seul le duel contre Charatchak nécessite un minimum de chance à la Table de hasard.
En clair, j'ai savouré ce 4ème tome qui fait partie de mes LDVELH préférés.
Malgré ce très bon final, la série Astre d'Or dans son ensemble ne fait elle, par contre, pas partie de mes favorites. Elle a le mérite de proposer l'interprétation d'un sorcier subtil qui utilise la divination, la maîtrise de l'esprit et des éléments plutôt que de balancer à tours de bras des "foules de boeufs" et autres éclairs de foudre (bien qu'il ait la baguette de sorcier pour ça). Mais l'ensemble manque un peu de "pêche", de rythme et d'action à certains moments. De bonnes idées sont trop vite expédiées, quelques personnages sont intéressants (dont Tanid) mais mériteraient d'être un peu plus développés et le 3ème tome en particulier nuit pas mal à la qualité générale de la saga.
Les tourtereaux viennent de débarquer tout à l'ouest de l'empire chadakine, dans une région infestée par des démons. Ils vont devoir affronter cette horde, puis la fuir en une course de plusieurs dizaines de kilomètres véritablement haletante. Cette fuite éperdue du majdar sur son cheval face aux centaines de monstres difformes (qui ne sont pas sans rappeler les agtahs du 11ème LS) est pour moi un merveilleux moment de LDVELH, une succession angoissante de paragraphes où l'on voit ses points d'endurance et de volonté diminuer dangereusement tandis que l'on tente péniblement de repousser les attaques des démons qui s'approchent par vagues successives. J'ai adoré cette séquence.
Si l'on y survit, on retrouve de vieux amis au milieu de nouvelles batailles contre les troupes chadakines. Enfin survient le duel final contre le roi-sorcier. Le seul reproche que je fais à ce LDVELH est la faible transition où plusieurs journées sont relatées en un seul paragraphe avant d'être "catapulté" directement face au big boss. La scène finale ne m'a pas déplu avec un certain affrontement psychologique, puis un duel de sorciers bien ardu avant l'ultime épreuve face au mythique et quasi-divin Agarash le Damné.
Des passages excellents donc, une histoire prenante et globalement bien rythmée. A celà s'ajoute une jouabilité de très haute volée, bien supérieure à celle des trois premiers tomes et rivalisant avec celle des premiers Loup Solitaire. Bien qu'il existe désormais 13 pouvoirs magiques, ceux-ci ne sont pas oubliés au cours du récit et assez fréquemment utilisables. Les combats sont nombreux mais presque toujours évitables, la plupart difficiles mais jamais impossibles si l'on n'est pas avare de ses points de volonté. La baguette de sorcier et la Pierre de Lune doivent être gérées de manière perspicace. Quant à la difficulté, elle est très bien dosée. Pas mal de PFA mais jamais gratuits, possibilité d'éviter les épreuves les plus pénibles et les combats les plus mortels, seul le duel contre Charatchak nécessite un minimum de chance à la Table de hasard.
En clair, j'ai savouré ce 4ème tome qui fait partie de mes LDVELH préférés.
Malgré ce très bon final, la série Astre d'Or dans son ensemble ne fait elle, par contre, pas partie de mes favorites. Elle a le mérite de proposer l'interprétation d'un sorcier subtil qui utilise la divination, la maîtrise de l'esprit et des éléments plutôt que de balancer à tours de bras des "foules de boeufs" et autres éclairs de foudre (bien qu'il ait la baguette de sorcier pour ça). Mais l'ensemble manque un peu de "pêche", de rythme et d'action à certains moments. De bonnes idées sont trop vite expédiées, quelques personnages sont intéressants (dont Tanid) mais mériteraient d'être un peu plus développés et le 3ème tome en particulier nuit pas mal à la qualité générale de la saga.