Rendez-vous au 1

Version complète : Soirée Enquête "Dieu est mort" (salle de jeu)
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Monseigneur Dominique se jucha sur une chaise pour attirer à lui l'attention de l'assemblée :

"Messeigneurs, ce serait folie que d'adopter une trève ! Monseigneur Valefort l'a dit : "Pas de cadavre, pas de meurtre." D'une part, penser que DIEU soit mort relèverait du péché le plus abject, et de l'impiété la plus blasphèmatoire. De plus, n'oubliez pas que la lutte millénaire entre nos deux pôles sont SA volonté. Une interruption serait une injure à son travail et à sa création. Plus que jamais il nous faut continuer l'œuvre commencée.

Mais faisons-nous un instant l'avocat du diable ; prenons le paradygme de cette blasphématoire opinion ; eh bien, croyez-moi, quand viendra SA résurrection - oui, la résurrection, ce n'est pas pour les chiens ou les poissons rouges - y-avez-vous seulement songé - ; tu en sais quelque chose, toi là-bas, le fumeur de ganja ; la sainte trinité, tout ça ; LUI c'est un peu TOI, non ? - quand viendra SA résurrection, dis-je, IL ne sera pas du tout content de l'attitude des pacifistes. N'oubliez pas qu'IL peut tous nous anéantir comme il nous a créés. Souvenez-vous de ce qui est arrivé aux Hommes qui l'ont déçu.
Son but est de nous éprouver, nous tous ici. Vous l'avez avancé vous-même, Monseigneur Valefort, et je crains fort que par cet aveu que vous n'ayez confessé le peu de confiance que vous accordez à vos propres opinions, tout comme le trahit votre volonté de ne pas prendre de décision à la légère - et que j'approuve grandement - ce qui exclut d'emblée une trêve mais plutôt la continuité de ce qui cours déjà ; et je dois vous remercier d'apporter de l'eau à mon moulin.

Eprouver la foi - ou le peu de foi - que nous avons en son grand projet. Tel est l'enjeu. Je ne dis pas cela à la légère. Mes investigations confirment déjà mes soupçons. Maintenons le cap sans faiblir ! Dussé-je révéler toutes les petites exactions, combines et...trahisons, commises par nombre d'entre vous. Comprenez que je ne souhaite faire de tort à quiconque ; ce serait à contrecœur ; mais le grand projet ne doit s'interrompre sous aucun prétexte."

Dominique redescendit de son cathèdre.
(hj) Bon ! On a au moins un argument et un contre-argument ! C'était le minimum. On va pouvoir avancer au moins d'un cran.

Je vais encore attendre 20h00 pour voir si Yves, Baal et Malphas réagissent (même pour dire qu'ils n'ont rien à ajouter). Et à 20h00, ou dès que tous les joueurs auront réagi, Régis lancera le vote.
Envoyez-moi vos consignes de vote par MP si vous risquez de ne pas être présents au moment du vote proprement dit.

Après le vote, si on n'a toujours pas de nouvelles de divers / Baal, on sera bien obligés de suspendre à nouveau. (/hj)
Je me tourne vers Dominique d'un air ferme et résolu - d'aucuns diraient que je parais un peu moins avachi et que mes yeux semblent un peu moins embués que de coutume.

"Saluuuuut, Brother! Prendre un temps mort c'est pas interrompre la partie, c'est dans les règles et ça fait donc toujours partie du jeu".

Je fais le signe des guillemets.

"Mais surtout, on connait tous ta proposition à venir, hein. Ouais, celle qui pour le coup est une vraiiiiiiiiiie injure à Son travail et Sa création - même qu'il a fallu qu'Il se repose après - que tu veux tout simplement anéantir!"

Je fais une pause, avant de reprendre d'un ton apaisé - d'aucuns diraient que je retrouve mon état "normal".

"S'Il est encore en vie ou s'Il revient comme je l'ai fait, alors puisse-t-Il te pardonner, car tu ne sais pas ce que tu fais..."
J'accueille la prestation de Jésus avec un sourire narquois avant de me manifester brièvement :

"Pour ma part, je réserve mon avis."
Dominique lança à Jésus un regard plein de bienveillance :

"Tu te réveilles enfin, mon Jésus ! Mes paroles de vérité t'auraient-elles subitement ravivé les sens ? Ton corps exhalte la véracité de mes propos que ta conscience refuse. Jésus, mon ami, je suis peiné ; tu te fourvoies, tu mélanges tout. Tu dois - vous devez tous - comprendre une chose : la partie ne peut pas s'interrompre ! C'est ce qui a toujours fait la force des hommes que tu admires tant ! Ne jamais s'arrêter ! C'est ce qui les a rendus si grands et forts. C'est ce pourquoi moi aussi je les admire. Avons-nous seulement fait une trêve durant tous ces millénaires ? La procrastination, l'inaction, l'inertie, l'indolence, sont les pires virus qui soient. Ils frappent en silence. Que le sytème immunitaire fasse une pause, et l'homme dépérit de suite. Ainsi serait l'effet d'une trêve. Si vous aimez les hommes, ne leur laissez aucun répit.

Jésus, mon ami, je vous aime ton Père et Toi, et je me dois de te parler à cœur ouvert. Ton amour de la vie t'empêche de penser sereinement la mort. La vie et la mort ne sont ni bonnes ni mauvaises en soi. La preuve en est que toujours la mort succède à la vie. Ma proposition ne fait aucunement injure, mais hommage : cette fois-là, ce sera un déluge de feu ! Enfin, nous ne sommes pas ici pour débattre de ma proposition. Je ferai valoir mes arguments en temps voulu.

Tu aimes trop les humains, "brother." Tu es trop fraternel et aimant avec eux. Tu l'as toujours été. Et cela est admirable en un sens. Ils t'aiment en retour, bien que cet amour s'émousse avec le temps, ce que je déplore. La foi n'est plus si vive. Mais être par trop protecteur peut s'avérer plus nocif que le pire des poison. Si tu aides le papillon à sortir de son cocon, alors ainsi privées de l'effort nécessaire pour se libérer, ses ailes n'auront jamais la force de voler. Je me demande parfois si tu n'aimerais pas plus les hommes que ton propre père et que nous autres, archanges. Défies-toi d'un tel blasphème, "brother." Je te dis cela avec amour.
"Messieurs, messieurs. L'heure n'est plus au débat. Si vous avez terminé votre commentaire, merci de garder le silence et de laisser ceux qui n'ont pas pu s'exprimer la possibilité de le faire. Et si vous voulez discuter de la troisième proposition, vous aurez du temps pour cela plus tard ce souère."

Une fois Jésus et Dominique revenus au silence.

"Si plus personne n'a de commentaire à faire... Régis balaie du regard l'Archange Yves, le Prince Démon Baal et le Prince Démon Andréalphus, les seuls qui ne se sont pas encore exprimés, nous allons procéder au vote..."

(hj) Pas de changement. Régis lancera le vote soit dès que Gil Jugnot (Yves) et divers (Baal) auront écrit un message, soit à 20h00 ce soir. (J'ai inclus Andréalphus dans le dialogue de Régis parce que techniquement, elle n'a rien dit, mais en termes de jeu, je considère que le joueur s'est exprimé.) (/hj)
"Hmmmm... Dominique, tu te dis archange de la justice, mais tu caches des petits secrets... prétendument connus de toi seul ?"
J'éclate d'un grand rire bruyant

"Ca ne serait pas plutôt Archange de la manipulation ton titre ?"
Je regarde Dominique l'air faussement offusqué, et arbore un sourire sardonique.

"je serai tenté de voter favorablement à la proposition de Valefor, juste pour faire enrager Dominique. Pour ceux que ça étonne, à vrai dire, ça me ferait terrRRRrriblement plaisir de voir les humains s'entre-tuer pendant 5 ans, de leur propre initiative, uniquement avec en tête des sentiments de justice, les conduisant à s'entre-exterminer"
J'éclate d'un grand rire bruyant ET sardonique... et trop long...
« Bien. Si personne n’a plus rien à dire, nous allons passer au vote.
Voici comment nous allons procéder. Comme il me semble l’avouère déjà mentionné, il a été décidé en amont par les deux camps de concert que les propositions seront votées à la majorité des votes exprimés. Mais le reste des modalités a été laissé à ma discrétion en tant qu’arbitre. J’ai donc décidé que les votes auront lieu à main levée.

À mon signal, ceux qui veulent voter « oui » à la proposition n°1 se lèveront avec le pouce tendu vers le haut. Pour voter « non », levez-vous le pouce vers le bas. Si vous préférez vous abstenir, restez assis les bras baissés. Nous procéderons de la même façon pour les votes des deux autres propositions plus tard dans la soirée. S’il y a égalité parfaite cette fois-ci, je remettrai la proposition au vote une demi-heure après le premier résultat. Vous aurez donc le temps de débattre à nouveau. S’il y a à nouveau égalité au deuxième tour, c’est le « non » qui l’emportera.
Tout le monde est prêt ? Bien. Vous pouvez voter pour la proposition n°1 : instituer une trêve de cinq ans dans la lutte entre les forces du Bien et les forces du Mal. Allez-y ! »

(hj) Régis annoncera le résultat dès que tous les joueurs auront indiqué comment vote leur personnage. Si le jeudi 18 avril à 20h00, heure du forum (GMT+2), il reste encore des joueurs qui ne se sont pas exprimés, je considérerai que leur personnage s’abstient – ou bien je prendrai en compte la dernière consigne de vote qu’ils m’ont laissée – et Régis annoncera le résultat en conséquence. (/hj)
(J'ai inclus Andréalphus dans le dialogue de Régis parce que techniquement, elle n'a rien dit, mais en termes de jeu, je considère que le joueur s'est exprimé.) (/hj)


(hj) En effet, pour moi, je m'étais exprimée...(/hj)
Je fais le signe de la paix en direction de Régis tout en arborant un large sourire.

Puis, comme j'ai l'impression qu'il commence à me dévisager bizarrement, je prends le temps de bien repenser à ses dernières paroles. 

"Ah ouais... Excuse-moi, Brother. La force de l'habitude..."

Puis je tends le pouce vers le haut.
Dominique baisse son pouce sans autre cérémonie.
"Bon si on veut commencer à manger, il faut voter. 
Aors les gars, ne perdez pas de temps, s'il vous plaît, j'ai une de ces fringales."

Je me lève lentement, lève mon bras droit comme un empereur romain et tourne ma main pour placer mon pouce vers le plafond.

"J'ai toujours rêver faire ce geste dans une arène, mais dans mes rêves je baissais toujours le pouce. Cela me perturbe de le lever."

Je me rassieds bruyamment sur mon tabouret et regarde Régis avec l'impatience d'un enfant devant un paquet de bonbons. Je soupire...
Je fais un mouvement sur ma place en espérant capter l'attention de l'assemblée. Après avoir patiemment baladé sur eux mon regard circulaire favori, je me retourne vers Régis et lève le pouce.
Je lève (enfin!) mes.yeux de mon bouquin, le repose sur la table et, après avoir nettoyé mes lunettes d'or avec un ma cravate grise, je prends mon petit carnet bleu nuit et y note quelques lignes... Mais je ne vote visiblement pas, ni pour, ni pour contre...
Je lève le pouce vers le haut. Puis, voyant qu'Yves ne semble pas voter, je me rapproche de lui et me réassois à ses côtés.
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