Rendez-vous au 1

  La porte des Larmes, gigantesque portique de granit sombre orné de pléthore de visages sculptés : mères, pères, monstres, démons, dryades, centaures... La magie de la mort les anime tous comme s'ils étaient vivants, et tous pleurent à torrent. Ils inondent l'entrée de l'au-delà sous un lac de chagrin. Plus loin, sur une berge noire, visiblement composée d'ombres, se tient Charon, le passeur dans son linceul, les traits masqués par sa capuche, une longue perche à la main. Il vous fera traverser la rivière de larmes si vous souhaitez entrer en Hadès ou en partir.
  - Les vivants n'ont pas le droit de pénétrer dans les maisons des morts, mais les dieux sont assoupis, et rien ne va plus, croasse-t-il d'une voix de bronze.

(vous avez le code nuisible)


  - Un instant, mortel ! vous arrête Charon. Il semblerait qu'un autre vivant aurait, euh... trouvé un moyen d'échapper à ma vigilance.
  - Qui oserait te montrer un tel manque de respect ? vous exclamez-vous.
  - Je me le demande ! Mais cela passe encore. On m'a également... disons que j'avais cette bourse d'oboles d'or, les tributs des défunts, et que maintenant, je ne l'ai plus...
  - Ce mortel s'est caché sur ta barge et t'a volé ? Toi le passeur en personne ?
  - Oui, bon, inutile de remuer le couteau dans la plaie. Cependant, si tu pouvais me les rapporter discrètement, je te le revaudrai... murmure-t-il tout bas, gêné. (vous n'avez pas trouvé les oboles d'or)
  - Je verrai ce que je peux faire. Je sais précisément qui te les a prises, cette femme m'a aussi berné !
  - Ah ! Une vraie sorcière, donc ! s'exclame-t-il avant de vous remercier en silence.

(je vous passe les trois choix vous conduisant hors de l'Hadès)

Rejoindre la voie sacrée, au sud
Explorer l'Hadès, à l'ouest

(récap mis à jour)

Flute si on avait piqué le sac de la Triste Sire non seulement on aurait récupéré une flute pour endormir cerbère mais aussi les oboles de Charon. Je propose par acquis de conscience d'aller voir au sud et, s'il n'y a rien d'intéressant, de prendre la porte des larmes pour passer à l'ouest.

Le sud, c'est de là qu'on vient, non ? S'il n'est pas possible de partir directement vers le nord, allons vers l'ouest.

Choisir le sud c'est opter pour un retour au 72. Pour le nord, c'est directement Héphaïstopolis !

Autant pour moi : il me semblait qu’on venait du sud ouest.
Du coup, pas le choix on prend la porte des larmes

Vous êtes déjà à la porte des Larmes! Hors de question de la passer car cela conduit hors de l'Hadès.

Dans ce cas, prenons plein ouest.

(vous n'avez pas le sceptre d'Agamemnon)

  Vous fendez les terres assombries de l'Hadès. La masse du volcan de Thanatos, incarnation de la mort, se profile à l'est. A l'ouest, vous distinguez les fumerolles des Poisses. D'épais nuages de fumée et de vapeur barrent l'horizon au nord, probablement le fleuve ardent. Il pleut des cendres. Les rebuts d'éruptions ou les restes de cadavres incinérés ?
  Un tumulus, probablement une butte funéraire, s'élève non loin de vous, fendu d'une entrée à colonnes.

Inspecter le tumulus
Partir en direction du volcan
Explorer les marécages
Vous aventurer dans les montagnes
Explorer le confluent du Styx et du Phlégéton
Rejoindre les rives du Phlégéton, à l'ouest
Traverser les plaines au sud (retour 412)
Vous approcher d'un lac, au sud-est (retour 639)

Je propose de commencer par aller voir le tumulus. Ensuite, on pourra aller faire un tour vers le confluent.

(08/12/2023, 23:39)Outremer a écrit : [ -> ]Je propose de commencer par aller voir le tumulus. Ensuite, on pourra aller faire un tour vers le confluent.

+1

(vous n'avez pas le code Nonchalant)

  Vous approchez du tombeau. Deux colonnes cariatides soutiennent le fronton, deux automates de bronze, semble-t-il. Une frise y dépeint un être ailé prêt à s'envoler vers le soleil. Hermès ? La porte de pierre gît en miettes. Les ténèbres ouvrent grand la gueule pour vous.

Entrer
Vous éloigner de ce lieu sinistre

Entrer

Allons voir de plus près ce tombeau.

  Vous avancez dans les ombres. Une torche plantée dans un socle mural éclaire la voie d'une faible lueur. La flamme vacillante révèle le portique du tombeau. Une torche embrasée ? Dans un lieu supposé désert ?
  Vous hoquetez en remarquant un corps étendu par terre, mais le bougre est mort il y a fort, fort longtemps. Les restes squelettiques d'un compère aventurier, peut-être. Il manque la tête, cependant son doigt désigne une inscription sanglante au mur :


Avancer vaille que vaille
Fuir !

Avancer !