The Independence Job
#31
(02/03/2021, 22:38)Outremer a écrit : Même si ça ne changera peut-être rien, réclamer quelques détails en plus ne semble pas déraisonnable.
Et ça confortera l’impression qu’on fait à notre interlocuteur qu’on est « du genre prudent ».
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#32
(02/03/2021, 12:18)grattepapier a écrit :
(02/03/2021, 09:17)Loi-Kymar a écrit : Oserais-je proposer "Fine gâchette" ?
Jolie expression (Dans la même logique, on aurait pu dire "as du volant", "roi de la tchatche", "négociateur né" etc.) mais comment fais-tu si c'est la faiblesse du personnage, et non sa force ?
(la piste de l'argot est néanmoins intéressante : parler de "conduite de tire" pour la conduite, de "baratin" ou "tchatche" pour la persuasion, "maniement du 6 coups" pour le gunplay, etc. cela mettrait tout de suite dans l'ambiance pègre même si cela va peut être compliquer la lecture)
Merci Grattepapier et Loi-Kymar pour vos idées. Si je vais par là, il faudrait que je trouve une traduction thématique pour chacune des 7 compétences. Pour l'instant, je m'en tiens à une traduction terre-à-terre, mais j'y réfléchis.

(02/03/2021, 20:05)tholdur a écrit : Le "pitch"? Pourquoi ne pas mettre autre chose qu'un anglicisme?
Parce que j'ai pas trouvé mieux  Tongue  . Il y a bien synopsis qui correspond, mais ce mot me semble un peu trop soutenu pour le cadre. De plus, on est dans un pays anglophone, les anglicismes me semblent pas trop choquants. Promis je n'en abuserai pas Wink

(02/03/2021, 21:43)ashimbabbar a écrit : Également, j'aime beaucoup la traduction très Série Noire de la bonne époque Yep
Merci. Je suis loin d'être un grand spécialiste du genre, j'essaye surtout de coller au mieux à l'esprit du texte original.


Sinon, trois voix pour accepter immédiatement contre une pour demander plus d'info. Vous acceptez donc la proposition de Bailey.

Edit : je vais vous laisser un peu de temps en fait, je vous donne la suite demain Smile
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#33
Comme on est dans la préparation d'un braquage ou quelque chose d'approchant, je pensais à "le plan". Mais peut-être que tout ceci ne colle pas tout à fait avec la suite réelle de l'histoire?
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#34
grattepapier a écrit :
Outremer a écrit :Même si ça ne changera peut-être rien, réclamer quelques détails en plus ne semble pas déraisonnable.
Et ça confortera l’impression qu’on fait à notre interlocuteur qu’on est « du genre prudent ».

Restes-tu sur ta decision initiale d'accepter ?

tholdur a écrit :Comme on est dans la préparation d'un braquage ou quelque chose d'approchant, je pensais à "le plan". Mais peut-être que tout ceci ne colle pas tout à fait avec la suite réelle de l'histoire?
Il se trouve que Le plan est le titre d'un autre chapitre.
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#35
(02/03/2021, 20:05)tholdur a écrit : Le "pitch"? Pourquoi ne pas mettre autre chose qu'un anglicisme?

Sinon il y a « le topo » qui a le mérite d’être français
Mais ça sonne pas forcément mieux
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#36
@salla je reste sur ma décision initiale pour ne pas faire un 2 contre 2.
On testera l’autre option à la prochaine partie
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#37
On aura peut-être des propositions plus pertinentes une fois qu'on aura terminé ce premier chapitre et saisi son atmosphère.
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#38
31 a écrit :
« Ça marche, j’en suis. »
Edward lève les sourcils. « On a un accord donc. Pour dire vrai, j’ai cru que vous alliez refuser. »
De la main tenant votre verre, vous balayez la pièce autour de vous. « C’est pas de gaîté de cœur que j’abandonne tout ça, mais s’il le faut… »
Bailey pose son verre puis attrape son chapeau. « Je vous appelle pour les détails dans deux jours. Je suis impatient de travailler avec vous. » Il tend sa main, que vous serrez par habitude. Sans dire au revoir, il s’éclipse par la porte.
Vous la verrouillez derrière lui. Sa poigne était moite, sa sortie maladroite. La chaleur, probablement. Ou la nervosité. Quoi qu’il en soit, vous en saurez plus dans deux jours.
33 a écrit :
Chapitre 2 – L’équipe

Comme promis, des instructions vous sont parvenues deux jours plus tard et vous voilà devant une ferme délabrée des environs de Burkeville, en Virginie. La lumière de vos phares balaye deux voitures garées devant le bâtiment et vous tournez pour prendre une allée de gravier. Des lumières venant de l’intérieur et des ombres qui s’agitent derrière les rideaux vous laissent penser que la réunion a déjà débuté. Vous vous couvrez pour vous protéger de la fraîcheur, changement bienvenu par rapport à la ville, et vous vous dépêchez vers l’entrée.
Bailey vous accueille et ferme la porte derrière vous. « Content que tu aies pu venir. Je te débarrasse de tes affaires, tu peux aller t’asseoir. »
Vous admirez tout autour de vous le papier peint délabré, la moquette miteuse et l'air moisi. Un tableau mélancolique représentant des vagues mourants sur une plage est accroché dans le couloir. Quelque chose dans cette peinture vous interpelle. Vous gambergez au sujet de ceux qui auraient pu regarder le tableau avant vous. Rêvaient-ils de plage ? Ont-ils réussi à fuir cette ferme pour rejoindre la plage ? Y a-t-il une plage dans votre avenir ?
Deux autres personnes attendent dans la pièce principale. L’homme à forte carrure est agenouillé près d'une cheminée qu’il alimente en charbon. Ses cheveux bruns et courts et sa mâchoire carrée vous semblent familiers, mais vous ne vous le  remettez pas. La femme est assise dans le fauteuil en face de l’âtre, une jambe croisée sur l’autre. Les ondulations de sa chevelure brune captent les reflets des flammes. Elle vous regarde froidement avant de se retourner vers le feu.
Edward rentre rapidement dans la pièce. « Bon, on y va, je fais les présentations. » Il désigne l’homme près de la cheminée. « Voici Paul Merrick. »
Merrick s’approche de vous et vous serre la main. « On s’est déjà rencontrés. C’était il y a quelques années. On a bossé ensemble à Colorado Springs. Si je me souviens bien, tu as déclenché une alarme qui nous a mis dans un sacré merdier. » Il soutient votre regard dans ce qui pourrait bien être un défi de le contredire.
  • Vous passez outre son commentaire.
  • Vous voulez remettre en cause sa version de l’histoire, dans ce cas faites un pari de Persuasion avec une mise minimale de 1.

Même si vous voulez passer outre, proposer quand même une mise dans l'éventualité où l'autre choix est majoritaire.

Vous avez 7 points de Fortune et Persuasion n'étant ni une Force, ni une Faiblesse, on lancera 1 dé le cas échéant.

Sur ce, à ce soir Smile
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#39
Il me paraît risqué de poser des mises élevées à ce stade, sauf sur nos points forts. Je suggère de contester avec une mise de 1.
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#40
Un tableau mélancolique représentant des vagues mourants sur une plage est accroché dans le couloir => Il me semble que c'est mourant sans s (= en train de mourir).

Pitch => Contact, Le contact, Premier contact, Le contrat.

- - -

Je pense qu'on a aucun intérêt à se laisser marcher sur la gueule dès le début! Va pour une mise, et je suis aussi d'accord pour qu'on mette 1.
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#41
Ok aussi pour contester avec une mise de 1
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#42
On conteste avec une mise de 1. Ça devrait faire 1 point de fortune facilement gagné.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#43
Ok, vous êtes tous d'accord. On mise 1 point de Fortune. Je lance le dé, et j'obtiens...2. Eh bien vous avez bien fait de ne pas prendre de risques. Votre Fortune s'élève désormais à 8.

65 a écrit :
Vous le fixez du regard. Vous vous demandez à quoi il est en train de jouer. S’agit-il d’une pique amicale ou cherche-t-il à vous couper l’herbe sous le pied dès le début ? Quoi qu’il en soit, il va avoir sa réponse.
« Mes souvenirs sont légèrement différents, Paul, lui dites-vous sans le lâcher des yeux, il me semble bien qu’un câble aurait dû être coupé avant même qu’on se soit approchés de cette alarme. »
Ses yeux se rétrécissent comme s’ils voulaient vous arracher la confirmation que vous êtes vraiment en train de le défier. Vous décidez de laisser couler, au moins pour le moment.
« Oublie ça, lui dites-vous, il y aurait beaucoup de choses à redire sur ce boulot. Mais tu ne peux pas dire qu’on s’en est mal tiré à la fin. »
Son visage retrouve le sourire. « Non, en effet, je ne peux pas dire ça. Content de t’avoir sur ce job. » Il traverse la pièce et s’assoit lourdement dans le fauteuil près de la cheminée.

77 a écrit :
Bailey reprend. « Et sur le canapé se trouve Dorothy Sullivan. »
Elle ne réagit pas. Elle semble avoir fait le tour de votre personne et décidé d’en avoir déjà marre de vous. Sa main gauche joue insouciamment avec ses longues boucles ondulées. Le reflet des flammes dansent dans ses yeux.
Si elle veut que ça se passe comme ça, qu’il en soit ainsi. « Content de travailler avec toi. »
La boucle de cheveux tombe d’entre ses doigts et Dorothy vous jette un regard en coin. « Edward nous a dit que tu as fait un séjour à l’ombre, il n’y a pas longtemps. On dirait que tu as fait preuve de négligence plus d’une fois. »
« Où veux-tu en venir ? », lui demandez-vous.
Son expression reste impassible. « J’aime connaître ceux avec qui je travaille. »
  • Vous lui répondez honnêtement.
  • Vous voulez esquiver la question, faites un pari de Persuasion d’une mise minimale de 1.
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#44
Un peu paradoxal, qu'à la fois elle semble en avoir marre de nous et veuille mieux nous connaître?

- - -

On ne va pas se mettre à déballer notre vie à cette pimbêche, mais plutôt la remettre elle aussi à sa place (enfin si on obtient le même succès). Je propose d'adopter la même attitude que face à Paul et faire à nouveau un pari de persuasion en misant encore une fois 1.
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#45
Difficile de savoir quelle attitude adopter, étant donné qu'on ne sait pas au juste les raisons de notre séjour en cabane.

Je vote pour répondre honnêtement. Avec un peu de chance, cette franchise l'incitera à nous faire davantage confiance (et il va falloir que les membres de l'équipe se fassent un minimum confiance si on espère accomplir quelque chose).
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