Fleurir en hiver (Outremer)
#16
Merci pour ces commentaires détaillés !


(15/01/2016, 12:30)titipolo a écrit : Il existe certains paragraphes où on visite certes d’autres lieux mais où on fait encore et encore le ménage. Au bout d’un moment, ca devient un peu lassant.

Oui, j'ai clairement écrit l'AVH où on passe le plus de temps à passer le balai et à astiquer les meubles ! Bon, il n'y avait pas des masses de compétition...

Il est certain que les tâches de servantes qu'on doit accomplir ne sont pas très palpitantes en elles-mêmes. Cependant, je ne pouvais trop les occulter, puisqu'elles constituent tout de même l'existence que l'héroïne cherche à fuir.

Pourquoi est-ce qu'on fait si souvent le ménage plutôt que la lessive, la vaisselle ou autre chose ? Par pure commodité : c'est une occupation qui donne à l'héroïne de bonnes occasions d'observer des choses intéressantes et qui justifie qu'elle se rende dans à peu près n'importe quel endroit.


Citation :Or j’ai compris contrairement à la dernière partie que c’est
Montrer le contenu

Ce que tu dis là est intéressant. Il faudrait que je revérifie le détail de l'aventure pour déterminer quelle est le comportement le plus rentable à adopter.

Montrer le contenu


Citation :Là où j’ai un reproche à faire, c’est sur la jouabilité. Certes il existe plusieurs fins mais j’avoue les avoir lu les une après les autres car il existe de nombreux passages obligés où l’on se voit contraints de relire les mêmes paragraphes plusieurs fois. Là aussi ca devient lassant. L’aventure étant cadrée et linéaire, les choix nous sont plutôt imposés et peu libres. De ce fait, les relectures sont moins intéressantes.

C'est vrai que le déroulement général de l'histoire est assez encadré et qu'il y a un certain nombre de passages inévitables. On peut sans doute atténuer un peu le sentiment de répétition en établissant des points de sauvegarde, mais il est certain que beaucoup de paragraphes n'auront plus beaucoup de saveur pour quelqu'un qui les relit pour la 5ème ou 6ème fois.

Skarn avait déjà suggéré que davantage de scénettes pourraient être optionnelles au lieu d'être des passages obligés. Il est vrai qu'une plus grande liberté dans la gestion du temps aurait été très appréciable, mais cela aurait été compliqué à gérer et il aurait fallu un personnage principal différent (une servante qui occuperait sa journée comme elle veut ressemblerait à ces nombreux héros de manga qui sont censés être lycéens, mais qui ne semblent jamais avoir de cours ni de devoirs).


Citation :on remarque qu’elle ne peut s’empêcher d’être globalement loyale même si on ne veut pas.

Cette impression est très intéressante. Est-ce que tu as en tête certains passages où il te semble que le personnage se comporte avec loyauté alors que le joueur pourrait vouloir faire preuve de fourberie ?


Citation :Sinon pour la fin, je préfère celle qui est donnée en fichier joint plutôt que celle dans l'avh.

Moi aussi ! Tongue

Je vais bientôt proposer (également en fichier joint) une nouvelle version de la fin "Fruit d'Été". De toutes les victimes de ma précipitation lors des dernières heures de 2015, la version d'origine de cette fin-là est celle qui me consterne le plus.
Répondre
#17
(02/01/2016, 11:53)Skarn a écrit : ***Sauf le fait que la sœur de la princesse est sa jumelle, ce qui n'est explicitement dit que très tard. Certes, on apprend très vite qu'elle a une sœur du même âge, mais sans préciser qu'elles ont exactement le même anniversaire. J'ai ainsi longtemps pensé que c'était simplement la fille d'une autre épouse, les nobles chinois étant polygames.

Aurais-je lu en diagonale ? ( bon sur la fin je ne lisais que les mots de code, j'avoue  Mrgreen )  J'avais envisagé ça quand j'ai lu dans l'intro qu'elles auraient 17 ans toutes les deux cette année, mais quand j'ai lu au §210 que Niahi était la cadette, j'en ai déduit qu'elles étaient demi-sœurs.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
Répondre
#18
(20/01/2016, 15:53)ashimbabbar a écrit : quand j'ai lu au §210 que Niahi était la cadette, j'en ai déduit qu'elles étaient demi-sœurs.

Les deux princesses sont jumelles (non-identiques), mais Niahi est née quelques minutes après sa soeur, ce qui fait d'elle la cadette.

Cette différence d'âge minime serait négligeable pour des jumelles ordinaires, mais elle devient un tantinet plus importante lorsqu'elle fait la différence entre celle qui est l'héritière du trône et celle qui ne l'est pas. Tongue
Répondre
#19
(02/01/2016, 15:18)Outremer a écrit : je me suis demandé (ce qui ne m'était strictement jamais venu à l'esprit pendant la rédaction) si je n'avais pas inventé une héroïne qui était lesbienne sans s'en rendre compte.
Ha ha ha la bonne blague, TOUTES les héroïnes d’Outremer sont lesbiennes ( Labyrinthe je ne l’ai pas lu, mais je suis sûr qu’on peut trouver des indices ), pour lui faire plaisir je veux bien croire qu’elles le sont inconsciemment Out



La chose est suffisamment connue maintenant pour que j’en parle, l’AVH a 4 fins réussies possibles et chercher à les atteindre toutes est un de ses charmes.
 
Au cours de cette quête mon style de jeu bourrin habituel m’a fait visiter, je pense, presque chaque PFA. Non que je me plaigne: certains sont très réussis, allez-y voir. Donc 8 PFA mortels et 4 non-mortels avant d’obtenir le premier succès ( choix entre Fleur d’Ombre et Après l’Hiver ) puis 3 non-mortels et 2 mortels supplémentaires pour atteindre Fruit d’Été, enfin 5 mortels, 2 non-mortels et 1 succès déjà obtenu pour Fleur Unique ( ne parlons pas des tentatives annexes que j’ai faites pour satisfaire ma curiosité ).
 
 
L’AVH fait 505§ ( en tout cas elle va jusqu’au §505, je n’ai pas vérifié si Outremer en a laissés en blanc comme à son habitude ), même si quelques-uns auraient pu sans dommage être fondus en un seul ( oui, les cortèges des princes ). Outremer s’est donné les moyens de traiter son sujet.
 
Alors dans une civilisation de type chinois où la magie existe mais n’est pas au coin de la rue, nous sommes une des nombreuses servantes de la princesse héritière ( la santé du papa est très, très mauvaise… ). Nous sommes une fouineuse patentée ce qui nous vaut de sa part une certaine faveur ( nous savons la distraire ), mais rien d’exagérément tangible et nous n’avons pas l’intention de pourrir ad vitam æternam dans ce palais.
L’arrivée de trois prétendants à la main de la princesse va mettre les choses en mouvement pendant quelques jours. Reste à savoir jouer nos cartes dans ce court espace de temps pour assurer notre avenir en évitant si possible de connaître une fin prématurée…
 
 
Au niveau du style l’AVH est superbement écrite, Outremer s’est surpassé. Le texte donne vraiment impression de la vie dans un immense palais où une armée de servantes, de soldats et d’autres personnages s’agite, et de nos relations avec tout ce monde ( comme personnages, j’aime particulièrement Sucrée-Salée et Plume de Paon ). Il y a de petites notes qui peignent la personnalité de notre héroïne en situation, comme trois coups de pinceau d’un maître éveillent l’oiseau en vol sur la page.
Nos armes pour atteindre notre but sont de découvrir et de vendre des informations, et de mettre la main sur des objets qui ne manqueront à personne… ou peut-être que si.
Les événements représentés par de nombreux mots de code* interagissent et se déroulent pour une bonne part hors de notre contrôle. ‘Si vous avez le code Cyclone** allez au XXX’ : il peut ne s’agir que d’une variation sans importance où nous apercevons au détour d’un couloir quelqu’un de rencontré précédemment, mais aussi nous pouvons nous retrouver à un PFA alors que nous croyions bien mener notre barque: un seul faux pas et la vie d’une servante sans importance aura pris fin. Ou au contraire ce sera la clef de nos espoirs les plus fous… qu’on ait le code demandé ou pas, le suspense est au rendez-vous. Si la difficulté de l’AVH est grande, elle reflète exactement notre statut dispensable, et nous marchons sur une corde raide en permanence.
 
Certains codes peuvent être obtenus de différentes manières, à l’inverse d’autres sont liés, i.e. si vous avez le code Dragon** n’espérez pas qu’il vous serve à quelque chose à moins d’avoir également le code Colibri**
Montrer le contenu
 
 
au chapitre des défauts, la plupart sont de peu d’importance
 
. Quelques négligences à corriger, voilà celles que j’ai vues
§10     âgée
§295   sauvée
§339   de vous inclineR
§382   avait promises
Également, au §410, reluctance c’est de l’anglais. Réticence.
 
. Le manque de justification de la version PDF : très souvent on se retrouve avec le N° du § au bas d’une page et le texte en haut de la suivante !
 
. Notre moyen de sortie le plus logique est d’accumuler 1.000 pièces d’argent, par conséquent l’argent que nous accumulons sert de points de victoire. J’allais dire que ç’aurait été intéressant d’acheter des informations ou l’accès à des ’endroits où nous n’avons rien à faire, voire d’échapper à un PFA en graissant une paume, mais il y a deux § qui techniquement répondent à ces conditions. Donc, je me tais.
À ce sujet, je trouve que c’est très (trop ?) difficile SPOILER À ÉVITER SI VOUS N’AVEZ PAS FAIT L’AVH
Montrer le contenu
Il doit être possible de faire un Abdul ( 1.000 pa c’est gagné, 999 pa c’est perdu ), mais l’héroïne s’est fixée elle-même ce chiffre et elle s’y raccroche comme à un souvenir de son père, donc ça n’est pas agaçant.
 
. Passons au véritable problème. Ça me va bien de dire ça au vu des critiques d’Au Pays des Dragons, mais sauf à certains paragraphes – entre autres le premier qui l’établit bien - j’ai souffert d’un certain manque d’identification avec le personnage.
Il me semble qu’on devrait ressentir ses émotions avec plus de véhémence : c’est la seule chance de Mei Mei qui se profile là et elle la veut désespérément, elle devrait se féliciter quand elle réussit quelque chose, se traiter d’idiote quand elle pense avoir agi de travers, espérer, s’angoisser, maudire…
Ce dernier défaut n’empêche pas cette AVH d’être remarquable, mais c’est tout de même un défaut.
 


* Une histoire chinoise avec beaucoup de paragraphes et remplie de mots de code: Outremer m’a plagié, je vous dis Mrgreen
( Maintenant, c’est une héroïne orientale sans plus de scrupules qu’il n’est nécessaire, alors peut-être qu’il a aussi plagié Fitz Mrgreen )
 
** Les noms ont été changés pour protéger les coupables
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
Répondre
#20
(29/01/2016, 17:55)ashimbabbar a écrit : Ha ha ha la bonne blague, TOUTES les héroïnes d’Outremer sont lesbiennes

Je m'insurge contre ces propos mensongers. Dioné est explicitement bisexuelle.


Citation :en tout cas elle va jusqu’au §505, je n’ai pas vérifié si Outremer en a laissés en blanc comme à son habitude ), même si quelques-uns auraient pu sans dommage être fondus en un seul ( oui, les cortèges des princes ).

Il y a bien 505 paragraphes. Lorsqu'il y a des chiffres ellipsés dans mes AVH, ça signifie généralement que j'ai écrit un peu moins de paragraphes que je ne le prévoyais. Mais là, j'en ai écrit nettement plus.

Il est vrai que l'arrivée des princes occupe trois paragraphes successifs qui n'offrent pas le moindre choix. J'aurais pu les fusionner, mais je craignais que cela ne donne un paragraphe d'une telle longueur qu'elle fasse complètement décrocher les lecteurs.

(Evidemment, j'aurais pu décrire leurs arrivées plus laconiquement, mais comme il s'agit de trois des personnages autour desquels tourne l'histoire, je voulais manifester d'entrée de jeu leur importance.)
 

Citation :il y aussi des codes inaccessibles et d’autres qui ne servent à rien – Outremer s’est déchaîné pour mieux nous plonger dans l’incertitude
 
Comme je le disais à Skarn, ça me paraissait nécessaire pour rendre les causes et conséquences des évènements un peu moins transparents, ce qui est tout de même important pour une histoire basée sur l'intrigue.


Citation :J’allais dire que ç’aurait été intéressant d’acheter des informations ou l’accès à des ’endroits où nous n’avons rien à faire, voire d’échapper à un PFA en graissant une paume

J'avais l'intention d'offrir davantage d'occasions de corrompre des PNJs (ce qui aurait donné une gestion plus tactique de notre fortune, qu'on aurait pu partiellement dépenser dans l'espoir que cela permettrait des gains importants). En fin de compte, je n'ai pas trouvé des masses de possibilités d'insérer cela dans l'histoire.

 
Citation :Passons au véritable problème. Ça me va bien de dire ça au vu des critiques d’Au Pays des Dragons, mais sauf à certains paragraphes – entre autres le premier qui l’établit bien - j’ai souffert d’un certain manque d’identification avec le personnage.
Il me semble qu’on devrait ressentir ses émotions avec plus de véhémence : c’est la seule chance de Mei Mei qui se profile là et elle la veut désespérément, elle devrait se féliciter quand elle réussit quelque chose, se traiter d’idiote quand elle pense avoir agi de travers, espérer, s’angoisser, maudire…
 
C'est vrai que je laisse beaucoup le lecteur se représenter ce que ressent l'héroïne. J'ai pensé à décrire plus souvent ses émotions de manière explicite, mais il m'a semblé que le lecteur pourrait en venir à trouver cela un peu trop envahissant et qu'il apprécierait davantage d'être lui-même l'auteur du "dialogue intérieur" de l'héroïne. J'ai peut-être eu tort sur ce point.


Un grand merci pour ces commentaires détaillés ! Je vais m'efforcer de te rendre la pareille dans un futur pas trop éloigné.
Répondre
#21
(29/01/2016, 17:55)ashimbabbar a écrit : Ha ha ha la bonne blague, TOUTES les héroïnes d’Outremer sont lesbiennes ( Labyrinthe je ne l’ai pas lu, mais je suis sûr qu’on peut trouver des indices )
Et bien en fait, l'héroïne de Labyrinthe est en fait hétéro !
(ou bi, mais elle a au moins explicitement un homme dans sa vie à un moment donné, et qui n'est pas juste une couverture)

Pour les autres, j'avoue que je ne contesterais pas trop Big Grin
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
Répondre
#22
(30/01/2016, 12:23)Akka a écrit : Pour les autres, j'avoue que je ne contesterais pas trop Big Grin

Tsss... C'est de l'exagération. Je n'éprouve pas le besoin de systématiquement détailler la vie sentimentale de mes personnages principaux, mais les héroïnes du "Cercle" et de "L'île" exprime clairement un intérêt pour les hommes.
Répondre
#23
Je me cite ( parce que, si je ne me cite pas, qui le fera ? )
. Le Cercle
"Notre héroïne polynésienne observe la musculature de sa rivale d’un œil calculateur, arf."
. L’Île
"Ah et puis j’avais eu peur quand j’ai vu surgir Kayahn mais j’avais tort: dans l’épilogue Maella est évidemment épuisée suite à nos ébats torrides."

Je ne me rappelle pas avoir vu dans aucune de ces AVH la moindre suggestion d'un intérêt de l'héroïne pour les hommes, mais c'était peut-être à des § où je ne suis pas allé ( pour le Cercle, on s'en souvient, je suis surtout allé au 124 Mrgreen ) Ou alors c'est que l'idée d'une héroïne d'Outremer qui ne soit pas lesbienne m'est intolérable et ce serait de ma part un cas remarquable de scotomisation Mrgreen

Pour ce qui est du Labyrinthe, j'émets provisionnellement l'hypothèse que
1/c'est justement parce qu'elle a eu un homme dans sa vie qu'elle s'est retrouvée dans cet état catatonique
et 2/ qu'elle se recrée selon son yuri intérieur.
De toute façon, c'était la première AVH d'Outremer avec héroïne: avec chaque nouvelle AVH ça apparaît de plus en plus… Geek

( réflexion faite, la discussion serait plus à sa place dans le topic Analyse du cas Outremer  Mrgreen )



Maintenant que je les ai comparés, je trouve que le §216 original est très acceptable, le nouveau me semble un peu trop verbeux. Je préfère l'idée que c'est la fin "normale", celle que l'héroïne a planifiée au départ: donc qu'en un sens elle la connaît déjà.
Dans une version ou dans l'autre, je suggérerais toutefois instamment de remplacer "avec tout l'éclat de l'évidence" par "avec l'éclat de l'évidence".
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
Répondre
#24
Règle 1 : La mort de l'auteur. Une fois une œuvre rendue publique, toute interprétation de celle-ci est valable, et celle donnée par l'auteur n'a pas plus de valeur qu'une autre. En l'occurrence, la vision d'ashimbabbar est tout aussi vraie que celle d'Outremer.
Règle 2 : La logique la plus basique n'a jamais empêché les shippings les plus absurdes.

À titre personnel, je soutiens à fond le Mananuiva x Raiahui, ne serait-ce que par curiosité malsaine :
Montrer le contenu
Répondre
#25
(30/01/2016, 14:51)ashimbabbar a écrit : Dans une version ou dans l'autre, je suggérerais toutefois instamment de remplacer "avec tout l'éclat de l'évidence" par "avec l'éclat de l'évidence".

Dans la deuxième version, c'est "avec toute la pureté de l'évidence". Mais tu n'as pas tort : "avec la pureté de l'évidence" est tout aussi expressif et évite d'alourdir inutilement la phrase.
Répondre
#26
C'était un plaisir de consacrer un certain temps à cette longue AVH de qualité.
Elle m'a fait penser à un Nils Jacket en moins dense et éminemment plus accessible. J'ai aussi beaucoup pensé à la Marque de Kushiel même si l'érotisme est pratiquement absent.


Le personnage interprété fait vraiment penser à une petite fouine au grand coeur et presque ingénue malgré le pragmatisme dont elle peut faire preuve. Ses paires du même âge semblent bien plus aguerries aux relations humaines et amoureuses, elle a plus l'âme d'une adolescente que d'une jeune femme. C'est sûr que 17 ans c'est à la frontière de ces périodes mais c'est légèrement surprenant vu le milieu où elle évolue et l'époque historique (même fantasy). Ceci dit ce n'est pas un défaut, ça la démarque des autres.


Sans surprise cette fois-ci, la qualité d'écriture rend la lecture enthousiasmante. Les nombreux personnages sont très crédibles et même attachants, les descriptions des bâtiments et vêtements de cette époque sont suffisantes pour l'immersion et surtout, la psyché de l'héroïne est cohérente, tout comme ses réflexions et son évolution face aux événements.
Mais le gros point fort est l'invention de cette Cour asiatique dans laquelle on va évoluer tout du long du scénario, cette galerie vivante d'intrigues et de personnages, aussi bien principales que secondaires, avec lesquels on va pouvoir interagir et même influencer jusqu'à changer le cours de l'histoire grâce à la magie de la littérature interactive. Ce sentiment de liberté et de réelles possibilités pour le joueur par le biais des mots de code est le même atout que j'ai apprécié en découvrant le Matou et le Narcisse noir. D'une certaine manière, ces deux aventures se ressemblent par pas mal d'aspects (coïncidence puisque Outremer a terminé la sienne quand je proposais en ligne le Matou).


L'histoire, les histoires même, sont très bien ficelées et je n'ai vu aucune faille dans ce puzzle à grande échelle. J'ai juste un regret dans la structure qui ne m'a pas motivé assez pour découvrir toutes les fins victorieuses une fois que j'en ai réussie une. Explications avec mon expérience de lecteur-joueur :


Ma première lecture m'a captivé (j'en ai perdu mon Iphone) même si la profusion de noms exotiques et de personnages ne facilitait pas les choses. Le fichier de présentation à part n'est pas de trop. Il est essentiel de bien différencier les trois princes et ça m'a pris un certain temps avant d'évoluer à l'aise dans cet environnement. J'ai perdu prématurément à la suite d'une punition collective qui m'a vu perdre trop de temps.
Mon second essai fut le plus enthousiasmant. J'appréhendais enfin le contexte sans hésitation, commençais même à comprendre les tenants et aboutissants du scénario, encore mieux à deviner sans erreur quels étaient les ennemis, les traîtres. Même si voir passer des dizaines de mots de code inconnus est toujours une expérience très frustrante… J'ai eu droit à la meilleure séquence du livre, celle à la fin où l'on doit s'enfuir en protégeant la princesse. J'ai perdu à la toute fin car j'avais été un chouilla trop bavarde.
Ma troisième lecture fut la bonne. J'ai terminé sous le nom de Fleur d'Ombre, une fin satisfaisante qui m'a rappelé avec un peu d'émotion mon héroïne dans les Larmes de Nüwa.


Mais alors que j'ai trouvé ces trois lectures captivantes et l'aventure très bonne, je n'ai pas eu la volonté de rejouer et démêler ce sac de nœuds afin de trouver les autres bonnes fins (je me suis contenté de les lire en survolant le fichier). Ceci à cause de la structure assez linéaire de l'ensemble.
Même si les chemins cachés sont multiples et qu'on dispose souvent de nombreux choix, on passe trop souvent par beaucoup de paragraphes convergents et la relecture en devient fastidieuse. D'autant plus que pas mal de chemins annexes semblent difficiles à trouver et qu'il manque à mon goût de scènes d'action. Un peu comme dans lesNils Jacket 1 et 3.
De plus, le début est assez cyclique avec des choix répétitifs dans chaque temple (voulez-vous chercher des objets ou des renseignements ? Chez quel prétendant allez-vous vous rendre ?…). S'il n'y avait pas ces défauts structurels et avec plus de scènes d'action pour casser un peu les longueurs voire la mollesse par moments, l'AVH aurait été encore plus plaisante.


Mais je ne boude pas mon plaisir. Si l'aventure est facile, elle n'en donne pas moins cependant de nombreuses heures de lecture très immersives avec un sentiment d'interactivité très poussé. Tout ceci grâce à sa belle taille de 500 paragraphes qui la rend riche et dense sans être indigeste. Joli coup, Outremer.

EDIT : Après avoir confirmation que des mots-clés ont été inventés juste pour brouiller le lecteur, je m'insurge! J'espère sincèrement que cette tactique ne fera pas de petits. Cela ne m'apporte plus de frustration, de découragement, voire même d'humiliation (syndrome Nils Jacket LOL ) qu'autre chose.
Répondre
#27
(03/02/2016, 21:41)Fitz a écrit : J'ai aussi beaucoup pensé à la Marque de Kushiel même si l'érotisme est pratiquement absent.

C'est bien vu, car j'aime beaucoup la série de Kushiel et elle m'a sûrement inspiré. J'avais particulièrement apprécié le fait que Phèdre est une héroïne de fantasy qui se débrouille sans avoir des compétences martiales, des pouvoirs mystiques, des talents de ninja ou autre chose de ce genre. L'idée d'un personnage principal qui se repose uniquement sur son astuce et ses compétences sociales me paraissait très approprié pour une histoire avec beaucoup d'intrigue. (Les compétences sociales de Phèdre incluent bien sûr le sex-appeal et tout ce qui s'ensuit, mais j'avais déjà mis une héroïne courtisane dans "Chrysalide" et je tenais à faire quelque chose de différent.)


Citation :Le personnage interprété fait vraiment penser à une petite fouine au grand coeur et presque ingénue malgré le pragmatisme dont elle peut faire preuve. Ses paires du même âge semblent bien plus aguerries aux relations humaines et amoureuses, elle a plus l'âme d'une adolescente que d'une jeune femme. C'est sûr que 17 ans c'est à la frontière de ces périodes mais c'est légèrement surprenant vu le milieu où elle évolue et l'époque historique (même fantasy).

C'est vrai, mais c'est en fin de compte le fondement même de l'histoire : l'héroïne s'accroche à l'adolescence (pendant le peu de temps où elle le peut encore) parce que la seule vie d'adulte qui lui est actuellement offerte est de rester une servante jusqu'à la fin de ses jours. Elle veut devenir adulte, mais cela implique pour elle le passage à une existence radicalement différente, où elle serait maîtresse d'elle-même. Tant que cela ne s'est pas produit, développer des attachements tels qu'une relation amoureuse lui donnerait l'impression de se résigner à ce que son avenir soit la continuation de son passé.


Citation :les descriptions des bâtiments et vêtements de cette époque sont suffisantes pour l'immersion

Je ne suis pas tellement entré dans les détails concernant l'apparence physique de beaucoup de choses. Etant donné la grande quantité de lieux et de personnages, je craignais que ça ne soit trop lourd.


Citation :Mais alors que j'ai trouvé ces trois lectures captivantes et l'aventure très bonne, je n'ai pas eu la volonté de rejouer et démêler ce sac de nœuds afin de trouver les autres bonnes fins (je me suis contenté de les lire en survolant le fichier). Ceci à cause de la structure assez linéaire de l'ensemble.

Je comprends très bien. Etant donné la longueur de l'aventure, je ne m'attendais pas à ce que beaucoup de lecteurs acceptent de jouer suffisamment de fois pour découvrir les quatre fins possibles.

Je réalise que rejouer à plusieurs reprises doit finir par donner un fort sentiment de répétition, mais je n'ai pas trouvé le moyen de donner à l'aventure une structure qui évite cela. La seule chose que je pourrais recommander, c'est d'employer des points de sauvegarde (notamment après l'arrivée des princes).


Citation :il manque à mon goût de scènes d'action

C'est vrai qu'il n'y en a pas des masses et qu'elles sont toutes optionnelles. Je ne pensais pas que faire autrement conviendrait au scénario.


Citation :Après avoir confirmation que des mots-clés ont été inventés juste pour brouiller le lecteur, je m'insurge!

Pour être exact, il y a six codes qu'on peut obtenir et qui ne servent à rien, ainsi que cinq codes qui sont demandés alors qu'il n'y a nulle part où on peut les obtenir. Ils sont nettement moins nombreux que les vrais codes (49) et je n'en ai pas abusé.

Ce n'est pas moi qui ait inventé le concept (je l'ai piqué dans "Le pirate des sept mers"). Il me paraissait à vrai dire indispensable dans une aventure de ce genre. En format numérique, le mécanisme des causes et des conséquences peut être dissimulé (voir par exemple Long Live the Queen) d'une manière qui n'est pas possible sur papier.

Deux exemples :

- Un type louche insiste pour obtenir notre aide pour une magouille quelconque. En réalité, si on refuse, il s'adressera simplement à quelqu'un d'autre et ne cherchera pas à se venger, mais on n'a aucun moyen de le savoir. Cependant, si le joueur ne note aucun code au paragraphe où il refuse, il va soupçonner que ce refus n'a aucune conséquence. On évite le problème en lui faisant noter un faux code.

- Lorsqu'on révèle à un personnage que l'on a découvert un secret important, le texte nous dit de noter le code A. Un peu plus tard dans l'aventure, on nous demande "Possédez-vous le code A ?". Si c'est le cas, il y a une scène où un type essaie de nous tuer. Pas besoin d'être devin pour saisir d'où vient le coup. En revanche, si on nous dit "Si vous possédez le code A ou le code B, et que vous n'avez pas le code C, rendez-vous au tant" (B et C étant des codes imaginaires), les relations de cause à effet sont moins claires.



Un grand merci pour tes commentaires !
Répondre
#28
Voilà donc le moment de faire mon retour sur Fleurir en Hiver, une AVH d'Outremer dont la première surprise a été la taille : plus de 500 sections, une première de sa part si je ne m'abuse (lui qui nous avait habitué plutôt aux AVH courtes et denses de moins de 200 sections).

Située dans une cour chinoise plus vraie que nature (techniquement parlant, un équivalent de la cour chinoise dans un monde très légèrement fantastique disposant de quelques mesures de magie), cette AVH nous propose l'originalité d'être une servante aux yeux et oreilles averties qui va jouer de tous ses talents d'intrigante pour profiter de l'évènement majeur de l'histoire (l'anniversaire de l'impératrice et l'organisation de son mariage avec l'un des trois princes prétendants présent pour l'occasion) et tenter de s'arracher à sa vie médiocre.
Entièrement basée sur l'intrigue, la récolte d'information et l'espionnage, l'histoire nous balade dans les coulisses de la Cité Interdite et les détours de la politique de l'ombre, tandis que l'on essaye de découvrir les secrets les plus croustillants et les exploiter pour bénéfice maximum.

Comme d'habitude avec Outremer, l'écriture est de la plus haute qualité, donc rien à dire de particulier dessus qui ne serait pas de la flagornerie.

La structure, de ce que j'ai pu en apercevoir, est un enchainement chronologique d'évènements, avec un "noeud" de choix et de possibilités à chaque étape. Si cela apporte une linéarité assez notable, les choix eux-mêmes, les possibilités offertes et les codes obtenables sont assez nombreux pour offrir une toile d'araignée conséquente dont on ne verra qu'une partie à chaque tentative. Il y a donc une certaine rejouabilité, même si la structure principale commune donne quand même une impression de déjà-vu si l'on recommence plus d'une ou deux fois.
Heureusement, la difficulté est relativement légère, et on échappe donc au besoin de recommencer encore et encore et de se lasser des passages "obligés".

L'immersion est indubitablement le point fort : qu'Outremer se soit soigneusement renseigné sur les us, coutumes et subtilités culturelles chinoises, ou qu'il ait simplement assez de talent pour nous jeter de la poudre aux yeux de manière crédible, on s'y croit. Qu'il s'agisse de décrire l'abrutissement écrasant de la vie des servants de tous les jours, de la déférence dûe aux personnes selon leur rang, de l'importance du protocole, de la complexité des rapports (mention spéciale à la finesse de la description de l'expression des opinions politiques lors du repas, c'était bluffant), c'est juste criant de vérité.

Dans un contexte demandant autant de doigté, l'écueil classique serait le manque de réalisme/crédibilité. Heureusement, une fois encore, l'auteur s'en tire avec brio. Ce n'est pas complètement parfait : j'ai un peu tiqué sur le fait que, malgré sa réputation universelle de ragoteuse, les gens ne soient pas plus méfiants ou soupçonneux envers l'héroïne ; j'ai également trouvé un peu bizarre le fait que Quinze-Yeux soit à la fois une servante lambda tout en étant parfois spécifiquement appelée auprès de l'Impératrice ; enfin, la condition de victoire pécunière fait quand même très arbitraire, en particulier l'aspect "coincé pour toujours dans ce cul-de-sac" si l'on est à cinquante pièces d'argent de ce qui pourrait nous permettre théoriquement de vivre le reste de notre vie sans soucis. Mais ça reste des points de détails sur lesquels on peut facilement accepter de passer, donc rien de grave.
À côté de cela, les PFA sont relativement logiques et peu fréquents. On a des conséquences crédibles si l'on pousse trop sa chance ou que l'on en profite pas assez. Les dialogues sonnent justes : pas de situation où un inférieur l'ouvre grand devant un supérieur, même s'il est celui qui a les cartes en main ; les formulations sont adaptées, les situations sont logiques, les enchaînements sont crédible.

Pour ne pas être en reste, les intrigues sont multiples, variées et assez alambiquées pour nous plonger dans l'histoire. Des petits détails ont des effects notables, des personnages mineurs peuvent avoir des rôles de pivot, et l'histoire réussit magistralement à décrire la réalité des conséquences majeures provenant de minuscules actions deci-delà. On passe d'histoires de coeur à des intrigues politiques, des ragots de gardes aux échanges de poèmes, des messages politiques aux tentatives d'assassinat. Il y en a pour tous les goûts, à tous les niveaux (même si, considérant le personnage joué, il est évidemment préférable de rester à distance des aspects les plus brutaux si l'on ne veut pas connaître une logique fin tragique).

Enfin, cerise sur le gateau, nous avons droit à des fins multiples, dont au moins une particulièrement tordue et jouissive.
Quelques petits défauts jalonnent cette AVH :
- La partie finale m'a un peu déçu, m'attendant à un dernier gros embranchement où le choix du prétendant aurait une influence considérable dans l'histoire et de longues descriptions, alors qu'il n'est au final qu'un petit paragraphe dont une ligne change.
- Si l'intrigue principale est soigneusement conçue, je trouve que son pivot est un peu trop... bancal, facile ? On ne peut pas parler d'un Deus Ex Machina à proprement parler (tout est prévu à l'avance, toutes les informations sont disponibles, donc rien qui ne débarque de nulle part), mais il manque cette élégance commune au reste de l'AVH.
Mais à part cela, c'est du tout bon. Originale, bien écrite, variée et immersive, c'est une des meilleures AVH de l'auteur. Les autre concurrents vont avoir fort à faire pour se mesurer à elle !
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
Répondre
#29
(21/02/2016, 20:27)Akka a écrit : Il y a donc une certaine rejouabilité, même si la structure principale commune donne quand même une impression de déjà-vu si l'on recommence plus d'une ou deux fois.

Proposez-moi des alternatives, les mecs !  Tongue

Sérieusement, je comprends tout à fait le problème : même en fixant un point de sauvegarde après l'arrivée des princes, il est certain que le joueur qui recommence ne va pas trouver bien palpitantes les scènes inévitables par lesquelles il est déjà passé plusieurs fois.

J'aurais pu accorder au joueur davantage de contrôle sur son emploi du temps et ainsi diminuer le nombre de ces passages obligés, mais il aurait fallu que l'héroïne soit autre chose qu'une servante (qui ne peut logiquement être très libre de la manière dont elle occupe ses journées).


Citation :qu'Outremer se soit soigneusement renseigné sur les us, coutumes et subtilités culturelles chinoises

Je me suis bien sûr documenté dans une certaine mesure sur la Chine impériale, mais je n'ai pas essayé de rendre le cadre de l'AVH parfaitement fidèle à son modèle historique. Cela aurait été à la fois trop ambitieux et trop contraignant.


Citation :j'ai un peu tiqué sur le fait que, malgré sa réputation universelle de ragoteuse, les gens ne soient pas plus méfiants ou soupçonneux envers l'héroïne

Mon raisonnement était que la plupart des gens apprécient sa compagnie à cause des ragots distrayants qu'elle leur apporte et ne se rendent pas forcément compte des informations qu'eux-mêmes lui procurent sans le vouloir.

Par ailleurs, un certain nombre des personnages de l'histoire ne sont que récemment arrivés à la Cité Impériale et ne connaissent donc pas sa réputation.


Citation :j'ai également trouvé un peu bizarre le fait que Quinze-Yeux soit à la fois une servante lambda tout en étant parfois spécifiquement appelée auprès de l'Impératrice

Tu n'as pas tort là-dessus : c'est un peu étrange ! Je voulais avoir une héroïne qui soit d'un statut vraiment très bas (afin d'avoir un fort contraste entre sa situation et ses ambitions), ce qui signifiait qu'elle ne pouvait être qu'une servante ordinaire. Mais, en même temps, il me paraissait intéressant et utile de lui permettre d'interagir avec l'héritière du trône.

Il y a un terme technique pour ce genre d'approche : vouloir le beurre, l'argent du beurre et la photo dédicacée de la crémière en petite tenue.


Citation :enfin, la condition de victoire pécunière fait quand même très arbitraire, en particulier l'aspect "coincé pour toujours dans ce cul-de-sac" si l'on est à cinquante pièces d'argent de ce qui pourrait nous permettre théoriquement de vivre le reste de notre vie sans soucis.

Pas tout à fait sans souci tout de même. Mille pièces d'argent est juste la somme estimée pour que l'héroïne puisse entamer une nouvelle vie.

Je suis bien d'accord pour dire que cinquante pièces d'argent de plus ou de moins ne représentent pas une différence majeure d'un point de vue réaliste, mais d'un point de vue ludique il fallait bien fixer un chiffre. Le fait que des différences numériques mineures aient un grand impact est d'ailleurs quelque chose de fréquent dans les LDVH et les jeux de rôle : un héros auquel il reste un unique point de vie est aussi capable de se battre qu'un héros en parfaite santé, alors qu'un héros à 0 point de vie est mort ou agonisant.

J'ai essayé de justifier cet impératif d'obtenir précisément mille pièces d'argent avec la promesse que l'héroïne se fait à elle-même dans le premier paragraphe.


Citation :- La partie finale m'a un peu déçu, m'attendant à un dernier gros embranchement où le choix du prétendant aurait une influence considérable dans l'histoire et de longues descriptions, alors qu'il n'est au final qu'un petit paragraphe dont une ligne change.

C'est vrai que le choix du prétendant n'a pas une grande importance (en-dehors des sous qu'on peut gagner si on a parié sur le bon prince). Mais cela illustre en fin de compte le fait que ce qui est important aux yeux du monde n'est pas forcément ce qui est important pour l'héroïne : le but de l'aventure est d'obtenir une vie meilleure et non d'avoir un impact sur l'avenir de l'empire (même si c'est également possible).



Un grand merci pour tes commentaires !
Répondre
#30
Je n'ai lu que l'intro, mais on sent déjà une AVH subtile, au scénario riche en dialogues et en complots, et à l'héroïne attachante. Mon instinct le dit : cette AVH aura un prix !
[Image: litteraction5.png]Littéraction.fr
Le site de livres-jeux dont VOUS êtes l'auteur !
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)