Après une planification qui a duré des lustres, j'ai enfin entamé l'écriture de mon AVH (à laquelle j'ai donné le nom de travail "Shéhérazade", en attendant de lui trouver un nom plus définitif). Je la voyais à l'origine comme une tentative de reprendre le concept de Labyrinthe et d'en tirer quelque chose de plus solide. En fin de compte - et c'est sans doute heureux - il y a beaucoup d'autres idées qui sont venues se rajouter à ce principe de départ. Je ne vous cache pas cependant que c'est très expérimental et que je ne sais pas du tout ce que ça vaudra à l'arrivée.
Je me suis lancé lundi dernier et j'ai rédigé 33 paragraphes jusqu'ici. Si on compare ce chiffre au nombre total prévu (500), qu'on extrapole en tenant compte de la taille variable des paragraphes, des imprévus et des aléas saisonniers, et qu'on en déduit mathématiquement la courbe probable de ma productivité, on parvient tout de suite à la conclusion que je devrais arrêter de faire des calculs idiots et juste me concentrer sur le fait d'écrire aussi régulièrement que possible.
Je ne vais pas vous montrer le premier paragraphe de l'aventure, parce que ça ne vous donnerait pas une idée bien claire de ce à quoi elle va ressembler. Voici plutôt le paragraphe 8 (qui est un peu l'équivalent du paragraphe 14 dans la Quête du Graal : c'est là qu'on se retrouve à chaque fois qu'on perd) :
*****
Vous coulez à pic dans une obscurité insondable, où vos pensées s’échappent une à une comme autant de bulles d’air. Aucune température ni aucun contact n’existe plus contre votre peau et, bien vite, les sensations disparaissent également de l’intérieur de votre corps. Les dimensions elles-même finissent par se dissoudre et il ne reste alors plus qu’un néant où flotte votre conscience désincarnée.
Après un temps indéfini, des rêves creux et répétitifs viendront remplir ce vide. Vous y aurez le sentiment d’errer dans un labyrinthe absurde où toutes les directions ramènent au point de départ, recherchant désespérément quelque chose que vous avez oublié.
Ce n’est que lorsque l’épuisement aura aboli vos frustrations et vos angoisses que vous retrouverez enfin le chemin conduisant à votre réalité.
Effacez tous vos codes, scores et autres notes. Conservez uniquement les codes spéciaux et les règles spéciales que l’on vous a demandé de noter. À votre gré, reprenez ensuite l’aventure depuis le début.
*****
Vous aurez remarqué qu'on ne perd donc pas tout lorsqu'on perd : il y a quelques codes et quelques règles particulières que l'on peut conserver. C'est une façon (justifiée par le concept de l'histoire) d'éviter au joueur la frustration de devoir repartir à chaque fois de zéro, même lorsqu'il est parvenu assez loin dans l'aventure.
Je me suis lancé lundi dernier et j'ai rédigé 33 paragraphes jusqu'ici. Si on compare ce chiffre au nombre total prévu (500), qu'on extrapole en tenant compte de la taille variable des paragraphes, des imprévus et des aléas saisonniers, et qu'on en déduit mathématiquement la courbe probable de ma productivité, on parvient tout de suite à la conclusion que je devrais arrêter de faire des calculs idiots et juste me concentrer sur le fait d'écrire aussi régulièrement que possible.
Je ne vais pas vous montrer le premier paragraphe de l'aventure, parce que ça ne vous donnerait pas une idée bien claire de ce à quoi elle va ressembler. Voici plutôt le paragraphe 8 (qui est un peu l'équivalent du paragraphe 14 dans la Quête du Graal : c'est là qu'on se retrouve à chaque fois qu'on perd) :
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Vous coulez à pic dans une obscurité insondable, où vos pensées s’échappent une à une comme autant de bulles d’air. Aucune température ni aucun contact n’existe plus contre votre peau et, bien vite, les sensations disparaissent également de l’intérieur de votre corps. Les dimensions elles-même finissent par se dissoudre et il ne reste alors plus qu’un néant où flotte votre conscience désincarnée.
Après un temps indéfini, des rêves creux et répétitifs viendront remplir ce vide. Vous y aurez le sentiment d’errer dans un labyrinthe absurde où toutes les directions ramènent au point de départ, recherchant désespérément quelque chose que vous avez oublié.
Ce n’est que lorsque l’épuisement aura aboli vos frustrations et vos angoisses que vous retrouverez enfin le chemin conduisant à votre réalité.
Effacez tous vos codes, scores et autres notes. Conservez uniquement les codes spéciaux et les règles spéciales que l’on vous a demandé de noter. À votre gré, reprenez ensuite l’aventure depuis le début.
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Vous aurez remarqué qu'on ne perd donc pas tout lorsqu'on perd : il y a quelques codes et quelques règles particulières que l'on peut conserver. C'est une façon (justifiée par le concept de l'histoire) d'éviter au joueur la frustration de devoir repartir à chaque fois de zéro, même lorsqu'il est parvenu assez loin dans l'aventure.