10/09/2012, 19:06
oorgan a écrit :... Et voilà le paragraphe premier de ma prochaine avh (intro dans l'avancement des projets) :
L'aube enfin se lève, sinistre éclaboussure de sang sur les collines. L'on sonne la trompe de l'Eveil ; les hommes harassés prennent leurs armes et se mettent en rang.
Après vous être habillé, vous enfourchez votre cheval. Quelques minutes plus tôt, un messager du roi est venu vous trouver, apportant divers objets dont vous pourriez avoir besoin : un rouleau corde, des provisions pour une semaine, ainsi qu'une carte et une bourse contenant 30 pièces d'or. (Vous rangez le tout dans vos fontes - les provisions prenants la place de sept objet.)
Vous avancez ensuite jusque devant le groupe d'hommes que vous commandez - simple atome dans l'immensité de l'armée -, un ramassis de rénégats, disposés pourtant à vous suivre - tant qu'il y a de l'or. Et de l'or, il y en aura, à en juger par la taille des légions ydrioxoises, qui attendent au fond de la vallée en contrebas ! Xharogor, à une dizaine de mètres devant vous, donne le signal, rugissant :
- Chargez !
Pareille à une sauvage vague d'acier, les Xyogais se précipitent sur les Ydrioxois. Quelques secondes plus tard, les deux armées se heurtent ; le choc semble ébranler jusqu'aux racines ; des cadavres étêtés restent droit, pressés de toutes parts par les combattants.
Au milieu de la mêlée, un soldat s'approche de vous - et s'écroule, la gorge ornée d'une barbare arabesque rouge. Vous relevez votre épée, déjà pleine de sangs, songeant que le fait d'être monté à cheval vous procure un avantage certain, que vous comptez bien utilisé pour passer de l'autre côté. Néanmoins, votre cheval peut être à tout moment abattu par l'un de vos ennemis ; il ne possède que 50 points d'Endurance ; s'il venait à mourir durant la bataille, rendez-vous immédiatement au 2. Notez également qu'en combat, votre monture et vous perdez chacun un nombre de points d'Endurace égal à la moitié du chiffre donné par le dé (en arrondissant au nombre supérieur le cas échéant). Aussi, faites attention !
Vous vous débarassez d'un autre soldat - qui a tout de même réussi à amputer votre cheval de deux points d'Endurance, avant de décider de choisir une direction pour sortir de cet enfer d'acier. Vous pouvez aller en diagonale vers le Sud, de façon à déboucher derrière les collines méridionales et contourner sans danger les lignes ydrioxoises - sachez toutefois que vous affronterez la cavalerie ydrioxoise. Pour ce faire, rendez-vous au 3. Si vous préférez continuer tout droit vers l'Ouest, traversant ainsi une partie de l'armée exclusivement composée de fantassins, rendez-vous au 4.
Je l'ai repris, en tenant de vos remarques compte :
L'aube enfin se répand sur les collines, sinistre éclaboussure de sang. De chaque côté, les hommes harassés prennent leur armes et vont se disposer au sommet de la pente qui surplombe le champ de bataille - souillé des cadavres, du sang et des épées émoussées des jours précédents.
Après vous être habillé, vous montez sur votre cheval. Dans vos fontes se trouve déjà l'équipement que vous a fait parvenir le Roi : un rouleau de corde, une bourse contenant cinquante pièces de cuivre, une carte, ainsi que l'équivalent 5 jours de nourriture, soit cinq repas. Une gourde en peau est également accrochée à votre selle.
Vous rejoignez ensuite vos hommes dans les rangs, montés comme vous, et échangez un bref salut avec vos hommes, eux aussi montés à cheval ; il s'agit pour l'ensemble d'un ramassis de renégats et de bandits en tous genre, lié à vous uniquement par la promesse de l'or. Et de l'or, il y en aura ! Dans la plaine, les Ydrioxois attendent, armes tirées, votre charge.
A quelques mètres sur le côté, le Roi du Xyog achève sa harangue dans un puissant rugissement.
- Chargez !
Une formidable ovation s'élève alors de vos lignes, ébranlant jusqu'aux racines des collines. Le sol tremble quand des milliers de pieds chaussés ou de sabots ferrés cognent le sol en un rythme sans cesse accélérant.
Quelques secondes plus tard, vous vous cognez contre les Ydrioxois. De part et d'autres, des gerbes de sang s'élèvent, striant le ciel de lignes pourpres ; des cadavres décapités restent debout pressés par la foule.
Vous vous plongez votre lame dans le corps d'un soldat trop téméraire. Un autre s'approche de vous, avec la ferme intention d'abattre de votre cheval d'un coup d'épée ; il s'effondre aussitôt, une barbare arabesque rouge ornant sa gorge. Tout maniant votre épée, vous réfléchissez au chemin que vous allez emprunter maintenant, pour quitter de cet enfer d'acier, en vous faisant passer pour un déserteur. Vous pouvez partir vers le Sud, de façon à sortir à rejoindre les collines désertes qui s'étendent au-delà de la vallée ; c'est le plus court itinéraire que vous pouvez imaginer, mais aussi le plus dangereux : vous devrez y affronter la cavalerie ydrioxoise, réputée pour son adresse et sa rapidité... Vous pouvez également vous tailler un chemin en ligne droite - vers l'Ouest - au travers des fantassins volylois ; mais vous devrez traverser le camp ennemi.
Tout en abattant un soldat, vous criez à vos hommes de vous suivre, et vous partez vers la direction que vous avez choisie. Si c'est le Sud, rendez-vous au 2. Si c'est l'Ouest, rendez-vous au 3.