09/03/2012, 23:44
Premier paragraphe d'une nouvelle AVH, "Jusqu'au bord des cieux", aventure nordique cette fois, encore à l'état embryonaire, il faut bien l'avouer.
"Vous voici donc à Altamirha, la Cité des Hauteurs. Perchée au sommet d'un haut plateau surplombant vallée, plaines et glaciers bleutés, la ville semble effectivement tutoyer le ciel comme le laisse entendre son nom. Ses bâtiments ont été construits dans une pierre blanche qui prend des reflets bleus dans la pâle lumière du soleil d'hiver, comme pour se confondre avec les montagnes alentours et les cîmes étincelantes. Joyau scintillant de givre dans son écrin minéral et glacé, la cité est régulièrement rehaussée d'or, de vert et de bleu pastel, comme pour mieux s'harmoniser avec cette région baignée de lumière les mois d'été et plongée dans la pénombre le reste de l'année. En franchissant la Porte des Cèdres Bleus, vous vous demandez comment les fondateurs de cette ville ont fait pour assembler à une telle hauteur ces blocs cyclopéens et ces remparts surplombant les forêts de hêtres et de mélèzes. Vous haussant sur votre selle, vous regardez autour de vous avec une vive curiosité : vous êtes dans la Ville Basse où se regroupent les quartiers populaires et la plus grande partie des commerces et habitations. Au bout de ce labyrinthe de ruelles et de maisons se trouve une immense volée de larges marches taillées à même la roche de la montagne. Au-delà commence la Ville Haute où se situent les temples, bâtiments officiels et le Palais du Fils du Givre, le gouverneur des lieux. Malgré son isolement, les rues de la cité grouillent d'une foule cosmopolite de trappeurs, bûcherons, chasseurs, aventuriers, travailleurs… Vous croisez également nombre de marchands car la ville tire la majeure partie de sa subsistance du commerce, les terres cultivables étant trés rares dans la région, malgré les cultures en terrasses qui bordent le plateau, ponctuées de hameaux et de fermes. Etourdi par la rumeur, vous écartez votre monture pour laisser passer une sorte d'homme-singe, humanoïde velu à la démarche simiesque, vêtu de cuir et de laine chinée, qui tient la longe d'un lama argenté portant des paniers de joncs tressés chargés de marchandises. Vous descendez de selle pour attacher votre monture au poteau d'un abreuvoir de pierre sculpté et regardez autour de vous. Tout celà est bien beau, mais il vous faut trouver Igmar l'herboriste au plus vite. N'ayant aucune idée de l'endroit où se trouve sa boutique, il va falloir vous mettre en quête d'informations. Et vite, car le soir tombe, nimbant les cîmes d'un dôme de vapeur violette et or. En face de vous, rires et discussions animées vous parviennent d'une grande auberge au toit de tuiles et à l'enseigne d'un renard blanc. Juste à côté se trouve une imposante caserne. La porte de bois ouvragée de runes est bordée d'étendards de soie bleu et or et gardée par deux robustes guerriers en cuirasse ouvragée d'ivoire et d'ambre, la lance au poing, le regard sévère sous leur casque à cornes de mouflon. Enfin, non loin, se dresse un bâtiment imposant aux fenêtres de verre coloré brillament éclairées, bordé d'un portique et qui doit être la Guilde des Bardes d'après son enseigne. La nuit est tombée maintenant, froide et piquetée d'étoiles et de nombreuses torches crépitent dans le vent froid venu des montagnes. Il vous faut prendre une décision.
Allez-vous prendre une chambre à l'auberge du renard blanc (rendez-vous au 26) ?
Voulez-vous demander votre chemin aux gardes de la caserne (rendez-vous au 180) ?
Ou préférez-vous demander conseil à la Guilde des Bardes (rendez-vous au 256) ?"
"Vous voici donc à Altamirha, la Cité des Hauteurs. Perchée au sommet d'un haut plateau surplombant vallée, plaines et glaciers bleutés, la ville semble effectivement tutoyer le ciel comme le laisse entendre son nom. Ses bâtiments ont été construits dans une pierre blanche qui prend des reflets bleus dans la pâle lumière du soleil d'hiver, comme pour se confondre avec les montagnes alentours et les cîmes étincelantes. Joyau scintillant de givre dans son écrin minéral et glacé, la cité est régulièrement rehaussée d'or, de vert et de bleu pastel, comme pour mieux s'harmoniser avec cette région baignée de lumière les mois d'été et plongée dans la pénombre le reste de l'année. En franchissant la Porte des Cèdres Bleus, vous vous demandez comment les fondateurs de cette ville ont fait pour assembler à une telle hauteur ces blocs cyclopéens et ces remparts surplombant les forêts de hêtres et de mélèzes. Vous haussant sur votre selle, vous regardez autour de vous avec une vive curiosité : vous êtes dans la Ville Basse où se regroupent les quartiers populaires et la plus grande partie des commerces et habitations. Au bout de ce labyrinthe de ruelles et de maisons se trouve une immense volée de larges marches taillées à même la roche de la montagne. Au-delà commence la Ville Haute où se situent les temples, bâtiments officiels et le Palais du Fils du Givre, le gouverneur des lieux. Malgré son isolement, les rues de la cité grouillent d'une foule cosmopolite de trappeurs, bûcherons, chasseurs, aventuriers, travailleurs… Vous croisez également nombre de marchands car la ville tire la majeure partie de sa subsistance du commerce, les terres cultivables étant trés rares dans la région, malgré les cultures en terrasses qui bordent le plateau, ponctuées de hameaux et de fermes. Etourdi par la rumeur, vous écartez votre monture pour laisser passer une sorte d'homme-singe, humanoïde velu à la démarche simiesque, vêtu de cuir et de laine chinée, qui tient la longe d'un lama argenté portant des paniers de joncs tressés chargés de marchandises. Vous descendez de selle pour attacher votre monture au poteau d'un abreuvoir de pierre sculpté et regardez autour de vous. Tout celà est bien beau, mais il vous faut trouver Igmar l'herboriste au plus vite. N'ayant aucune idée de l'endroit où se trouve sa boutique, il va falloir vous mettre en quête d'informations. Et vite, car le soir tombe, nimbant les cîmes d'un dôme de vapeur violette et or. En face de vous, rires et discussions animées vous parviennent d'une grande auberge au toit de tuiles et à l'enseigne d'un renard blanc. Juste à côté se trouve une imposante caserne. La porte de bois ouvragée de runes est bordée d'étendards de soie bleu et or et gardée par deux robustes guerriers en cuirasse ouvragée d'ivoire et d'ambre, la lance au poing, le regard sévère sous leur casque à cornes de mouflon. Enfin, non loin, se dresse un bâtiment imposant aux fenêtres de verre coloré brillament éclairées, bordé d'un portique et qui doit être la Guilde des Bardes d'après son enseigne. La nuit est tombée maintenant, froide et piquetée d'étoiles et de nombreuses torches crépitent dans le vent froid venu des montagnes. Il vous faut prendre une décision.
Allez-vous prendre une chambre à l'auberge du renard blanc (rendez-vous au 26) ?
Voulez-vous demander votre chemin aux gardes de la caserne (rendez-vous au 180) ?
Ou préférez-vous demander conseil à la Guilde des Bardes (rendez-vous au 256) ?"
Anywhere out of the world