18/03/2009, 00:12
Depuis le temps que je lisais les chroniques sur cette série de Presses Pocket, je me suis finalement lancé dans le bain. J'ai choisi La Guerre des Gangs car le résumé parlait d'enquête policière. Ayant un Nils Jacket dans le sang, le choix était tout trouvé. Et puis j'espérais que l'époque de la prohibition pouvait m'inspirer pour un passage du tome 2.
Après lecture et résolution, mon avis est très mitigé. Ce livre est à la fois une réussite et un échec.
C'est une réussite car il propose une aventure pleine de passages excellents à vivre, pour certains bien cachés. J'ai bien ressenti l'ambiance "les Incorruptibles". On joue le rôle d'un journaliste, et j'ai également bien ressenti l'impression de danger que l'on pouvait éprouver en infiltrant ou en espionnant la mafia. Je dis chapeau à l'auteur qui a réussi à caser tout ça en seulement 222§.
Il y a pas mal de fausses pistes, toutes intéressantes et certaines très travaillées. C'était un plaisir d'échouer à chaque fois ou presque. Celle avec le passage de l'infirmière vaut la peine d'être perdue !
Une enquête avec des fausses pistes développées et des passages différents à découvrir, c'est un peu comme dans Nils Jacket ; c'était donc très intéressant pour moi de vivre ça en tant que lecteur, qui ne connaît pas le fin mot du mystère. J'ai pu voir ce que mes lecteurs pouvaient endurer.^^ Eh bien j'adore !
Pour couronner le tout, il y a aussi une belle Slave dans La Guerre des Gangs (une Polonaise, cette fois). Même si son rôle est très différent que celui de Melle Zadilova, le cliché est décidément efficace. Assurément mon passage préféré du bouquin.
Ce LDVELH est cependant gâché par quelques défauts aussi immenses que ses qualités.
Les bugs de renvois sont très nombreux, au point de rendre la progression presque impossible. Heureusement, il n'est pas trop difficile de retrouver les bonnes références (en ajoutant 100 au n° erroné donné, par exemple). Il faudra que j'en fasse une liste complète pour Jeveutout ; c'est du costaud.
L'auteur maîtrise mal la technique des § convergents. Au lieu de se limiter à 222§ et à tout faire converger vers les mêmes paragraphes, il aurait mieux fait d'en ajouter d'autres. Souvent le texte suppose que l'on a fait telle action ou rencontré tel personnage sans que ce soit le cas. On nous dit, par exemple, qu'Eliott Ness nous a décrit tel endroit sans qu'il soit nécessaire de passer avant par le paragraphe où l'on rencontre précisément Eliott Ness. ça donne l'impression que l'on n'est pas passé par les bons endroits, c'est très vite pénible.
Je suis resté bloqué à un passage où il est demandé d'avoir emporté avec soi un objet pour effectuer telle action. N'ayant pas trouvé cet objet, je n'ai pas pu effectuer l'action. Manque de pot, après avoir exploré toutes les possibilités, j'ai vu que cet objet n'était trouvable nulle part. C'était une maladresse dans le texte ; il faut considérer que l'on a l'objet.
Un défaut ne m'a pas trop choqué mais peut s'avérer pénible. Le ton familier que prend parfois l'auteur, en se permettant des réflexions à la 1ère personne du singulier.
Le dernier point qui m'a beaucoup chagriné, mais beaucoup, c'est que l'on enquête sur un meurtre, mais lorsqu'on finit l'ouvrage, on ne sait ni qui est le meurtrier, ni comment il a procédé. C'est un peu fort !
Bref, un beau gâchis, mais qui reste suffisamment prenant pour valoir le détour.
Après lecture et résolution, mon avis est très mitigé. Ce livre est à la fois une réussite et un échec.
C'est une réussite car il propose une aventure pleine de passages excellents à vivre, pour certains bien cachés. J'ai bien ressenti l'ambiance "les Incorruptibles". On joue le rôle d'un journaliste, et j'ai également bien ressenti l'impression de danger que l'on pouvait éprouver en infiltrant ou en espionnant la mafia. Je dis chapeau à l'auteur qui a réussi à caser tout ça en seulement 222§.
Il y a pas mal de fausses pistes, toutes intéressantes et certaines très travaillées. C'était un plaisir d'échouer à chaque fois ou presque. Celle avec le passage de l'infirmière vaut la peine d'être perdue !
Une enquête avec des fausses pistes développées et des passages différents à découvrir, c'est un peu comme dans Nils Jacket ; c'était donc très intéressant pour moi de vivre ça en tant que lecteur, qui ne connaît pas le fin mot du mystère. J'ai pu voir ce que mes lecteurs pouvaient endurer.^^ Eh bien j'adore !
Pour couronner le tout, il y a aussi une belle Slave dans La Guerre des Gangs (une Polonaise, cette fois). Même si son rôle est très différent que celui de Melle Zadilova, le cliché est décidément efficace. Assurément mon passage préféré du bouquin.
Ce LDVELH est cependant gâché par quelques défauts aussi immenses que ses qualités.
Les bugs de renvois sont très nombreux, au point de rendre la progression presque impossible. Heureusement, il n'est pas trop difficile de retrouver les bonnes références (en ajoutant 100 au n° erroné donné, par exemple). Il faudra que j'en fasse une liste complète pour Jeveutout ; c'est du costaud.
L'auteur maîtrise mal la technique des § convergents. Au lieu de se limiter à 222§ et à tout faire converger vers les mêmes paragraphes, il aurait mieux fait d'en ajouter d'autres. Souvent le texte suppose que l'on a fait telle action ou rencontré tel personnage sans que ce soit le cas. On nous dit, par exemple, qu'Eliott Ness nous a décrit tel endroit sans qu'il soit nécessaire de passer avant par le paragraphe où l'on rencontre précisément Eliott Ness. ça donne l'impression que l'on n'est pas passé par les bons endroits, c'est très vite pénible.
Je suis resté bloqué à un passage où il est demandé d'avoir emporté avec soi un objet pour effectuer telle action. N'ayant pas trouvé cet objet, je n'ai pas pu effectuer l'action. Manque de pot, après avoir exploré toutes les possibilités, j'ai vu que cet objet n'était trouvable nulle part. C'était une maladresse dans le texte ; il faut considérer que l'on a l'objet.
Un défaut ne m'a pas trop choqué mais peut s'avérer pénible. Le ton familier que prend parfois l'auteur, en se permettant des réflexions à la 1ère personne du singulier.
Le dernier point qui m'a beaucoup chagriné, mais beaucoup, c'est que l'on enquête sur un meurtre, mais lorsqu'on finit l'ouvrage, on ne sait ni qui est le meurtrier, ni comment il a procédé. C'est un peu fort !
Bref, un beau gâchis, mais qui reste suffisamment prenant pour valoir le détour.