Alterférence : Prisme (Merlinpinpin)
#46
(31/08/2018, 09:34)Akka a écrit : Je ne peux bien évidemment (égo oblige) m'empêcher de remarquer quand même que le concept de cette AVH me fait beaucoup, beaucoup (BEAUCOUP) penser à ma propre création, Paradoxes (oui, pub gratuite au passage). Mais beaucoup, quoi (ledit égo est même quelque-peu vexé de voir les commentaires sur "quelle idée géniale ce concept que l'échec et le retour au 1 fasse partie du jeu, je n'avais jamais vu ça !", vous êtes en train de dire que vous ne l'avez jamais lu en fait !).

Effectivement, elle fait partie des nombreuses A.V.H. que je n’ai pas encore lues, ce n’était donc pas un oubli de ma part mais bien de l’ignorance. Je tâcherai de combler ce trou dans ma culture biblioludique. : )
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#47
Merci beaucoup Akka pour ce retour !

Concernant les mécanismes je me suis plus ou moins directement et consciemment inspiré d'un certain nombre d'oeuvres (essentiellement cinématographiques, une de mes grandes passions) : de "un jour sans fin" à "source code", en passant effectivement par "her tears were my light" que j'avais découverte grâce à Skarn et beaucoup aimée. Il y a aussi 2:22 plus récemment.
Cela me turlupine depuis longtemps de donner du sens à la rejouabilité du livre-jeu, et à partir du thème "vous n'êtes pas seule", et de quelques-unes des interprétations de cette phrase, l'idée de la machine temporelle m'est venue progressivement.
En tous cas, je me doute bien ne pas être le seul à avoir travaillé sur de tels concepts. Malheureusement je n'ai pas encore lu "Paradoxes" : je suis maintenant très curieux de la découvrir !
Smile

Concernant le peu de texte et le rôle trop secondaire d'Orphéa et de Graciosa, je suis tout à fait d'accord.
En fait je me suis retrouvé confronté à une équation complexe : développer une histoire vraiment intéressante avec Laurine, intégrer Orphéa et Graciosa, et respecter la limitation des 50 paragraphes (en particulier, je me suis interdis de proposer des choix à Orphéa ou à Graciosa dans un paragraphe qui au départ proposait un choix à Laurine)
Enfin, compte tenu du système de boucles, les réflexions et interventions d'Orphéa et Graciosa devaient être lisibles quel que soit le parcours du joueur (et en particulier que ce soit ou non la première fois qu'il passe par le paragraphe en question). Mais clairement j'aurais voulu leur donner plus de place, oui !
Le concept peut encore être développé et amélioré, c'est sûr (avis aux amateurs !) Wink

Concernant le côté un peu bisounours, hé bien... il me semble que j'ai écrit une sorte de conte en fait. Un conte sombre, avec des éléments adultes (je pense plus aux sentiments et aux émotions qu'aux scènes érotiques) mais d'aspect féérique quand même (d'ailleurs la méchante m'évoque a posteriori un personnage de conte de fées).  Twisted
Du coup tu as raison, mais je ne me voyais pas développer ici une fin réaliste dans le sens que tu proposes (ce serait plus l'interprétation Marvel du problème des mutants, par exemple).

Enfin, pour les paradoxes temporels, je ne suis pas d'accord ^^... Ou disons que j'ai essayé, comme j'ai pu, de contourner le problème.
En réalité, la machine temporelle de mes rêves n'est pas une machine à voyager dans le temps "classique". C'est une machine à voyager entre les univers parallèles.
La théorie du multivers permet l'existence simultanée de plusieurs réalités.
Ainsi un paricide n'annihile pas l'existence d'un fils, cela crée juste de nouveaux chemins où ce fils n'est jamais né. Autrement dit :
           
             Le père vit                                                                 -------------> Le fils naît (monde A)
Départ
             Le "père" meurt tué par le fils qui voyage dans le temps  -------------> Le fils n'existe pas (monde B)

Si le fils du monde A utilise une machine à voyager dans les multivers (donc à la fois entre les mondes et dans le temps), il peut revenir au départ, tuer son père et ensuite aller où il veut, y compris dans le monde B : pas de paradoxe insoluble, juste de nouveaux mondes (le monde B n'existe pas tant que le monde A n'est pas apparu).

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Merci encore en tous cas !
Car bien que le débat scientifique ou logique soit passionnant, c'est bien ce que tu décris (aspect poétique et émotionnel) qui m'intéresse le plus, et je suis très touché que tu l'aies perçu ainsi.
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#48
Est-ce qu'il n'y a pas des paroles empruntées à Certains l'aiment chaud? Le film est passé il y a quelque temps et ce fut une remarquable découverte. Mais j'ai eu une bizarre sensation de déjà vu lorsque le personnage de Marilyn Monroe raconte sa vie. J'ai alors pensé que c'était dans cette avh, mais c'est peut-être dans une autre? Ou alors les univers parallèles existent vraiment, ou je suis complètement à la masse lol...
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#49
(31/08/2018, 17:37)tholdur a écrit : Est-ce qu'il n'y a pas des paroles empruntées à Certains l'aiment chaud? Le film est passé il y a quelque temps et ce fut une remarquable découverte. Mais j'ai eu une bizarre sensation de déjà vu lorsque le personnage de Marilyn Monroe raconte sa vie. J'ai alors pensé que c'était dans cette avh, mais c'est peut-être dans une autre? Ou alors les univers parallèles existent vraiment, ou je suis complètement à la masse lol...

Ah là je ne sais pas. J'aime beaucoup ce film (qui m'a fait pas mal rêver, petit) mais ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu !

En revanche ton post me fait penser à un autre film, avec Denzel Washington (toujours de série B, on va dire), mais pas mal du tout sur le sujet : Déjà vu
Et pour la route : Next avec Nicolas Cage capable d'anticiper exactement deux minutes de son futur (un régal pour un réalisateur !)...
En fait les variations sur le sujet sont sans doute loin d'être épuisées car l'effet "retour en arrière" est très cinématographique.

Sans Marilyn, hélas (mais on a Scarlett et Lost in Translation... même si ça n'a plus rien à voir : il est temps que j'aille me coucher, moi) Cool 

PS : l'abus d'AVH tordues peut nuire à la santé mentale Mrgreen
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#50
(31/08/2018, 16:17)MerlinPinPin a écrit : Concernant les mécanismes je me suis plus ou moins directement et consciemment inspiré d'un certain nombre d'oeuvres (essentiellement cinématographiques, une de mes grandes passions) : de "un jour sans fin" à "source code", en passant effectivement par "her tears were my light" que j'avais découverte grâce à Skarn et beaucoup aimée. Il y a aussi 2:22 plus récemment.
En boucle temporelle ill y a aussi Edge of Tomorow en film et Vanille ou Chocolat, la géniale BD interactive de Jason Shiga
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#51
(31/08/2018, 11:19)Skarn a écrit : Moi monsieur, moi monsieur, moi j'ai pensé à Paradoxes. C'est d'ailleurs l'aventure que j'avais en tête quand j'évoquais la formule "mourir très vite, recommencer, remourir très vite, mais différemment, et progresser peu à peu ainsi".
Je suis ému de voir qu'il y en a au moins un ! *larme*
(31/08/2018, 12:45)Jehan a écrit :
Effectivement, elle fait partie des nombreuses A.V.H. que je n’ai pas encore lues, ce n’était donc pas un oubli de ma part mais bien de l’ignorance. Je tâcherai de combler ce trou dans ma culture biblioludique. : )
Tu as jusqu'à demain soir pour faire ton retour ! AU TAF !
(31/08/2018, 11:35)tholdur a écrit : Il n'y a pas écueils, car les voyages dans le temps tombent sous le coup du paradoxe du grand-père et de l'écrivain (il en est d'ailleurs question dans le texte si je me souviens bien).
Il est impossible de passer outre. Le premier exemple qui me vient en tête est toujours celui de John Connor qui envoi son père dans le passé protéger sa mère, et sa conception ne se produit que suite à ce voyage dans le passé. John ne devrait pas exister "avant" qu'il ait été conçu, et ne devrait pas être là "la première fois" pour envoyer son père (qui ne l'est pas encore!) dans le passé.

Voyage dans le temps implique forcément paradoxe insoluble.
Alors pour le coup, je ne suis pas totalement d'accord.
Bon je vais faire le pavé en spoiler, pour éviter de dévier.
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(31/08/2018, 16:17)MerlinPinPin a écrit : En tous cas, je me doute bien ne pas être le seul à avoir travaillé sur de tels concepts. Malheureusement je n'ai pas encore lu "Paradoxes" : je suis maintenant très curieux de la découvrir !
Smile
Tout comme Jehan, tu as jusqu'à demain soir Big Grin
Citation :Concernant le peu de texte et le rôle trop secondaire d'Orphéa et de Graciosa, je suis tout à fait d'accord.
En fait je me suis retrouvé confronté à une équation complexe : développer une histoire vraiment intéressante avec Laurine, intégrer Orphéa et Graciosa, et respecter la limitation des 50 paragraphes
J'ai bien compris que les rôles limités étaient essentiellement dûs au 50 sections (je trouve d'ailleurs que l'aventure réussi remarquablement à camoufler sa taille malgré cette limite), mais ce n'est pas vraiment cet aspect qui m'a gêné. Moins que le "rôle limité", c'est la "présence limitée" et, pour Orphéa, l'aspect vraiment "j'ai l'impression d'avoir raté quelque-chose". Il aurait peut-être fallu un petit passage au moins de présentation minimaliste d'Orphéa (au-delà de la vision qu'en a eu Graciosa lors de l'introduction) qui permette de la replacer un peu dans le contexte, et quelques interventions "neutres" supplémentaires pour montrer sa présence.

(tout le reste va concerner des SPOILERS MASSIFS)

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Citation :Merci encore en tous cas !
Car bien que le débat scientifique ou logique soit passionnant, c'est bien ce que tu décris (aspect poétique et émotionnel) qui m'intéresse le plus, et je suis très touché que tu l'aies perçu ainsi.
Tu noteras que j'aime pinailler sur l'aspect logique/scientifique Big Grin
Mais cela ne m'empêche pas effectivement de voir la direction donnée et voulue par l'AVH ^^

(d'ailleurs je retrouve beaucoup la même situation que celle de Mea Culpa, avec une histoire et une ambiance très bien dosées, mais quelques cafouillages sur certaines fins que l'on excuse parce qu'ils sont plus ou moins annexes ^^)
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
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#52
Je ne prétends pas avoir pensé à tout, loin de là, mais j'ai essayé de toutes mes forces de rendre ça cohérent. En tous cas, je suis d'accord que c'est casse-gueule et je pense me défier du voyage dans le temps pendant un moment (encore que).

Merci encore, Akka ! Big Grin


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Sinon je voulais remercier Shamutanti pour l'info sur la BD qui a l'air en effet assez géniale (et le film que je connaissais et aime bien aussi).
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#53
Je lirai le tout tranquillement pour pouvoir répondre quand j'aurai un peu de temps, c'est le genre de sujet qui grille vite les neurones lol
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#54
J'ai vu l'image et j'ai cliqué. J'ai cliqué et j'ai téléchargé. J'ai téléchargé et j'ai lu quelques critiques en diagonale. J'ai lu quelques critiques en diagonale et j'ai ouvert le/le/le PDF. Mmmm... Drôle de bête. Voyons. Ah ! D'accord. Laurine, Orphéa, Graciosa. I'm Laurine. Couleurs partout, des codes ??, pas de dé – chouette ça, pour lire sans trop se prendre la tête (si j'avais su ^^) – et des pouvoirs. Ahh ! J'adore les pouvoirs. O.K., I'm ready, auf geht's, feu !
Quatre heures plus tard... Excellentissime. J'ai A-DO-RÉ. Je me suis vraiment pris au jeu de l'intrigue, des codes, des retours type boucle temporelle, j'ai franchement passé un très agréable moment ludico-littéraire et ça, ça mérite d'être souligné. Surtout que je vais entrer dans le détail de mon opinion et que parfois, il pourrait sembler que je critique fort. Alors n'oubliez pas ce qui précède. Mes critiques sont toujours à relativiser à l'aune de mon avis général.

Côté littérature et scénario, on est clairement dans le haut du panier.
Le style est bon dans l'ensemble, voire très bon. Si je devais être tatillon, je dirais que le plus gros problème est syntaxique. Le placement de certains adjectifs ne me convient pas, tout comme de rares fois, leur emploi, syntaxiquement limite justement, ou gêné par l'absence de ponctuation utile (la virgule bien souvent). Si cela renforce l'aspect poétique (qui par contre est un des points forts de l'histoire et qui m'a effectivement séduit), cela nuit parfois à la narration qui devient confuse. Je précise que c'est assez rare. Normalement, il n'y a pas de problème. L'emploi de l'imparfait dans un narration au présent de type LDVELH m'a aussi surpris. Non pas que cela soit impropre, mais dans l'extrait auquel je pense, cela casse le rythme narratif, générant un effet qui, personnellement, ne m'a pas paru agréable. Mais bon, c'est un ressenti. De mon point de vue, le style gagnerait en force, en puissance évocatrice, à travailler davantage la syntaxe pour éviter certaines confusions ou termes parfois peu appropriés.
Et puis il y a les tics d'écriture : abus des points de suspension, sauts de ligne intempestifs. Ces derniers ne sont pourtant pas inintéressants puisqu'ils permettent de simuler les réflexions de l'héroïne, de suivre son parcours mental. Mais il y en a vraiment beaucoup. Et à un moment l'effet de style handicape plus qu'il ne suscite. Mais là encore, c'est vraiment pour écrire une remarque : la plume, très poétique, instaure une fort belle ambiance intimiste qui a su me séduire.

Plus gênant fut pour moi, au fil de ma lecture, de constater une réelle absence de description environnementale et/ou de l'action. Cela ma particulièrement frappé dans la partie finale où l'on ouvre la porte, récupère le scaphandre, pénètre dans la pièce arc-en-ciel un peu comme dans un rêve. J'avais l'impression d'évoluer seul/e dans un monde éthéré – plus de gens, pas de mur, pas de décors, rien en dehors de l'esprit de Laurine. C'est mon plus gros regret pour cette AVH.
À l'inverse, il y a une réelle performance dans l'art de croquer les personnages. En quelques lignes, un tableau psychologique et physique est dressé, sans caricature (sauf peut-être le tueur du wagon). MerlinPinPin use d'ailleurs très bien de ce talent à esquisser les psychologies et les méandres réflexifs et sentimentaux, ce qui donne une profondeur et une épaisseur à chacune des rencontres, à souligner au vu de la nécessité technique de tout faire tenir en 50 paragraphes.

Le scénario en lui-même m'a beaucoup plu, même si vers le dernier quart, je n'ai pu m'empêcher de me demander si une partie de l'inspiration ne venait pas du Piège diabolique, une aventure de Black & Mortimer, par Jacob.
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Il y a quelques petites bricoles qui m'ont fait tiquer, telle la rencontre improbable de Laurine avec Hermione Suther, qui tombe vraiment comme un cheveu dans la soupe, l'écartement des personnages secondaires comme Julie – que se passe-t-il avec eux une fois la décision finale prise. Et d'une manière générale, j'ai trouvé dommage le peu de présence d'Orphéa et de Graciosa, surtout là pour faire avancer l'histoire. J'aurais bien aimé quelque chose de plus impactant, de connaître leur environnement, de voir des intrications. Elles n'ont chacune qu'un ou deux paragraphes pour briller. Je comprends pourquoi – 50 paragraphes – mais c'est tellement intéressant en terme de contexte, de narration, que l'on aurait voulu en avoir plus. Je pense que la non-présence de Paul est voulue. Il n'existe (presque) que dans l'esprit de Laurine. Mais cette idée renforce cet aspect hors du monde, éthéré, dont je parlais plus haut. L'emprise sur le réel demeure trop fugace. Une confrontation, même furtive, sous la forme d'un échange de regards par exemple, aurait probablement conféré de l'épaisseur, de la texture, à une relation que finalement nous ne connaissons que d'un seul côté.

En ce qui concerne la jouabilité, ce sera plus rapide car je n'ai pas grand chose à en dire – un quasi sans faute. Déjà, en terme d'originalité, on ne joue pas avec un texte, mais avec trois textes, créant un beau labyrinthe narratif, prenant, immersif. L'idée des codes m'a ravi, je me suis vraiment pris au jeu, et j'ai grandement apprécié de revenir en arrière pour découvrir que je pouvais faire la même chose différemment. Le code Mort est celui que j'ai trouvé en dernier. Il me semble néanmoins que le code Conte ne sert à rien : exprès, pas exprès ? Je m'interroge encore. J'ai par contre trouvé le décompte du temps et de la concentration un peu léger. MerlinPinPin nous en parle comme des Variables et nous précise : « Ne vous inquiétez pas, ces instructions vous seront rappelées lors de votre lecture. » On s'attend à un truc complexe, à de la gestion, tout ça. Et en fait non. Petite pointe de déception, mais rien de méchant. Et le pouvoir et ses composantes chromatiques sont une vraie réussite – à redévelopper, Monsieur, s'il vous plaît.
Une dernière remarque : la présentation. MerlinPinPin a manifestement accordé beaucoup d'importance à la mise en page et à l'iconographie, intéressante, poétique, rêveuse, et dont le charme opère effectivement lors de la lecture. Un point très positif.


Voilà, au final, je ne peux que féliciter MerlinPinPin pour cette mini AVH, maîtrisée de bout en bout et qui fait passer un excellent moment de jeu et de lecture. Bravo et merci à lui.
Goburlicheur de chrastymèles
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#55
Merci beaucoup Astre*Solitaire (et bienvenue à toi ! ^^) pour cette critique particulièrement riche et détaillée.  

Je suis ravi que tu aies pris plaisir à jouer et à lire ! Cela fait vraiment chaud au coeur, et c'est assez magique, de voir que les efforts pour rendre Prisme intéressante ont payé, même longtemps après le mini-yaz.
Tes remarques sur la syntaxe, les tics d'écriture ou les descriptions sont précieuses pour moi car j'écris depuis relativement peu de temps et cherche vraiment à m'améliorer dans ce domaine.

J'ai probablement lu tous les Blake and Mortimer mais je n'ai absolument aucun souvenir du Piège Diabolique. By jove ! Peut-être que le passage que tu évoques m'a marqué inconsciemment avant de ressurgir à travers cette histoire ?

Concernant le décompte du temps et les points de concentration, il s'agit en effet de simples compteurs permettant de contrôler le nombre d'actions disponibles au joueur. J'ai sans doute eu tort de leur donner autant d'importance dans les règles.
Le code "conte" est un leurre assumé, en effet : bien vu !

Un grand merci encore pour toutes tes remarques !
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#56
Merci de me souhaiter la bienvenue.

Je suis vraiment content que mes quelques remarques puissent t'aider. Si de surcroît, tu n'écris que depuis peu, chapeau ! Tu as franchement un très bon style, fluide, poétique et très introspectif.

Pour les Black & Mortimer, l'ami VIK en a fait quelques critiques dont Le piège diabolique et moi, un peu plus loin, une assez longue sur S.O.S. Météores
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Pour Conte, je m'en suis douté vers la fin, mais que de cruauté ^^.

C'est franchement moi qui te remercie de nous avoir offert une si bonne AVH. J'ai passé une super soirée et joué jusqu'à 23 h 30, avec plan et tout, pour la finir. Je m'en souviendrai longtemps. Et sincèrement, j'aimerais bien poursuivre les aventures de Laurine.
Goburlicheur de chrastymèles
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#57
Une aventure courte de 50 paragraphes , mais alors qu'est ce qu'elle est dense !
D'abord les paragraphes sont souvent très long, l'histoire est captivante , puis c'est si intelligemment conçu ! ça a pas du être facile de mettre en forme les 3 points de vue de l'histoire dans un format livre jeu, qui plus est de seulement 50 paragraphes.
La structure est assez inhabituelle du coup, et même certains PFA peuvent nous faire progresser ! Au début cette histoire parait un peu obscure puis cela finit par s'éclaircir (un peu !) au cous de la lecture. Le thème est le voyage dans le temps, et cela engendre pleins de paradoxes typiques de ce genre de thème et faut s'accrocher pour tout comprendre et arriver à la fin, car c'est difficile. Encore une fois le système de code est ici très bien employé.

En bref c'est une aventure hyper originale qui sort complètement des mécanismes habituels, dans un cadre de science fiction très réussi. C'est court, mais c'est hypnotisant tellement c'est bien fait !
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