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Mylène Farmer uniquement
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L'Archéoptéryx puis Mylène Farmer
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Mylène Farmer puis l'Archéoptéryx
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Les 2, sans ordre de préférence
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Aucun des deux!
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1 20.00%
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Mais où est encore passée Mylène Farmer ? S1
mmm je tente ma chance avec l'interphone, voir si on ne reconnait pas un nom
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Oui, essayons l'interphone pour commencer.
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[Bizarre je n'ai pas vus vos messages avant de me connecter...]

Sous l’œil mauvais du portier, vous prenez un air aussi dégagé que le crâne de Kojak et vous postez fièrement devant la multitude de boutons qui parsèment ledit interphone. Au bas mot, une quarantaine de numéros vous font face. Vous additionnez votre âge à celui de votre grand-mère divisé par deux. Puis rendez-vous au numéro trouvé... Non, c'est pour rire, vous appuyez simplement au hasard sur le 46. [Malheureusement pas le temps de consulter tous les noms pour éviter d'être suspect aux yeux du portier] Une sonnerie retentit puis, au bout de quelques temps, vous entendez une voix nasillarde: "Hello, this is John Lennon, but I'm not here for the moment. Please, leave a message after the tone". Un interrupteur/répondeur, ils sont fous ces Américains, souriez-vous en votre for intérieur. Hélas, le portier a remarqué votre manège et s'approche dangereusement de vous, la main posée sur son entrejambe. "Qui cherchez-vous?" bougonne-t-il d'un ton affirmé. Plusieurs choix s'offrent à vous.

-Voulez-vous prétexter un rendez-vous de la plus haute importance?
-Souhaitez-vous engager la discussion avec le portier pour vérifier s'il n'aurait pas récemment vu quelque chose de suspect?
-Sanguin comme vous êtes, préférez-vous peut-être user de votre force physique (vous êtes champion de sudoku, après tout) pour vous imposer et forcer la porte du bâtiment?
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Il va goûter de mon attaque spéciale : la colère du sudoku !
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On va lui coller un 3 entre le 6 et le 8, à celui-là !
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D'un air que vous voulez terrifiant, vous décidez d'agresser votre interlocuteur avec la seule prise de combat que vous connaissez: le clitoris enchanté (vu dans Kill Bill 2). Cet astucieux corps à corps est supposé désarçonner votre adversaire, mais allez savoir pourquoi, ça ne marche pas avec le portier. En fait, comme beaucoup, vous avez ri au cinéma en voyant Maître Yoda et son arthrose soudainement s'exciter pour combattre le Comte (Su)Doku dans Star Wars II. Là, c'est pareil, mais sans les rires. Le petit portier hitlérien bombe le torse et semble soudain animé d'une force herculéenne. Il vous fiche par terre en moins de deux et vous écrase le pancréas du bout de son talon pointu. Ça fait très mal et surtout vous mourez, car on ne peut pas vivre avec un pancréas troué. C'est la fin amusante de votre quête.

[3e pfa. C'est un peu dommage, mais en même temps c'est un "bon" pfa qui méritait d'être lu. Petit retour en arrière...]

Après vous être reposé quelques heures, vous vous rendez dès potron-minet à l'adresse que vous a donnée Micolas. Un building de forme ogivale se dresse fièrement dans le ciel azuré. Cette architecture osée, qui figure vaguement un gigantesque suppositoire, augure du meilleur ou du pire, selon vos mœurs. En vous approchant de l'entrée, vous avisez deux éléments d'importance, qui vont vous faire barrage d'une façon ou d'une autre: un portier, qui se trouve dans une petite guérite juste avant la porte d'entrée et un interphone, situé à droite de la guérite. Il vous faut choisir un moyen d'entrer dans les lieux.

-Souhaitez-vous parler au petit portier qui arbore une minuscule moustache impeccablement taillée sous le nez (ça vous rappelle quelqu'un mais vous ne savez plus qui)?
-Préférez-vous sonner au hasard à l'interphone?
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Nous sommes une triste victime des mensonges d'Hollywood.


Bon, essayons de lui causer tout de suite, à ce tueur. Ça ne peut pas plus mal se passer !
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L'échec magistral ! bon, on va essayer de l'amadouer
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Vous décidez que le plus simple est d'y aller au culot en vous inventant un rendez-vous. Voilà, je dois rencontrer un employeur potentiel dans ce building, mais je ne me souviens plus de l'étage." "Et avec qui avez-vous donc rendez-vous, dans cette tenue?" vous coupe le gardien en observant de façon réprobatrice votre bermuda fuchsia griffé Galliano. Vous essayez de gagner du temps en toussant, en lui époussetant les épaules et en cherchant à lui montrer votre verrue plantaire quand soudain, vos yeux affolés se portent sur une pancarte à côté du panneau d'interphone, qui mentionne les principales sociétés ayant leur siège dans ce building. Vif comme l'éclair, vous balayez quelques noms du regard: Poupées Molles Inc., Truffion Compagny, Brigitte Batcave RP... et claironnez au portier, presque inconsciemment: "Chez Jean-Salace Jerbemoix, siège social" (idiotement, vous avez lu l'intégralité de la plaquette). Puis vous percutez: Jean-Salace, le couturier favori de Mylène! Cela ne peut décidément pas être une coïncidence... Le portier siffle d'énervement et vous accompagne vigoureusement à l’ascenseur. Il tapote du pied en fulminant le temps que les portes s'ouvrent, vous jette dans la cage d'ascenseur et donne un coup de poing sur le bouton du 11.

Vous êtes aussi à l'aise que Mylène en interview. En effet, où allez-vous atterrir? Qu'allez-vous bien pouvoir arguer? Vous n'avez pas vraiment le temps de prévoir quelque chose, car le 11e étage est vite atteint... En un claquement de doigts, les portes s'ouvrent sur le luxueux hall d'accueil de la société de Jean-Salace Jerbemoix. Une splendide métisse s'affaire derrière un tout petit bureau. Son badge indique le ravissant prénom de Nutella. Elle vous accueille avec un sourire interrogateur et vous demande la raison de votre visite.

Souhaitez-vous lui demandez de rencontrer Jerbemoix, avec dans l'idée qu'il pourrait vous parler de Mylène?
Souhaitez-vous lui dire que vous vous êtes trompé d'étage et que vous devez vous rendre au 40e?
Souhaitez-vous simplement la draguer et voir ce qui arrive?
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Avec un prénom différent, je n'aurais pas résisté au troisième choix, mais je n'ai jamais aimé le Nutella.

Demandons à causer à JSJ. Qui sait ? La méthode directe peut marcher de temps à autre !
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Nutella sourit devant votre naïveté, aussi touchante que celle d'un scout devant un prêtre, et vous répond: "Monsieur Jerbemoix n'est pas présent actuellement sur L.A. et vous n'êtes pas sans savoir qu'il est quasiment impossible d'obtenir un rendez-vous avec lui. Souhaitez-vous que je prenne un message?" Subitement, vous avez envie de vous mettre à pleurer: le jet-lag, ces voyages ininterrompus, ces nouveaux visages et ces nouvelles émotions... et puis toutes ces portes qui se ferment une à une... Vous craquez et vous vous effondrez littéralement en pleurant sur le bureau. Nutella ne sait comment réagir et vous prend gauchement dans ses bras en vous massant les cheveux. C'est délicieux. Maintenant que vos nerfs ont lâché, vous décidez de jouer franc jeu avec votre interlocutrice et lui dites que pour une question de vie ou de mort, vous devez vous rendre au 40e étage et que vous avez fait des milliers de kilomètres pour cela. Elle vous regarde pendant quelques secondes, semblant s'interroger, puis son sourire s'illumine.

Il y a bien une solution, mais elle n'est pas sans danger, et je risque ma place", vous confie Nutella, inquiète. Vous lui assurez qu'elle sera aussi protégée qu'un homme politique devant la justice. Rassurée, elle poursuit: "Toutes les semaines, je dois monter des cartons de créations de monsieur Jerbemoix au 40e étage via le monte-charge: vêtements , sacs, espadrilles, bonnets de piscine, ou autres créations choisies par le maître lui-même. Je ne sais pas ce qu'il fabrique avec ça, mais je peux vous assurer qu'il y en a pour des fortunes. Là où c 'est vraiment votre jour de chance, c'est que je dois faire une livraison aujourd'hui." Votre cœur s'illumine et vous avez envie d'embrasser Nutella sur la bouche. La superbe jeune femme poursuit: "Si vous voulez, je pourrai m'absenter quelques minutes de la salle où se trouve le monte-charge et puis je reviendrai pour actionner tout ce qui s'y trouvera, ce qui vous laissera le temps de vous glisser dans un carton que je laisserai ouvert (elle appuie bien sur ces derniers mots)." L'affaire est conclue par un léger clin d’œil plein de reconnaissance que vous lui lancez. Vous séchez vite vos larmes et la suivez, après qu'elle s'est assurée que personne ne faisait attention à vous. Comme convenu, elle porte jusqu'au monte-charge deux cartons fermés où se trouvent entreposées les créations prêtes à être envoyées au 40e. Puis, comme si vous n'existiez pas, elle sort promptement non sans avoir malicieusement posé un troisième carton, cette fois vide, à côté des deux autres. Vous entrez dans ce dernier avec délicatesse et empressement.

A peine une minute après son départ, vous entendez Nutella revenir. Elle scotche le haut de votre carton (les deux autres étant déjà scellés) en susurrant un "bon courage et bonne chance". Elle referme la porte du monte-charge et celui-ci commence très péniblement (il faut à tout prix que vous fassiez un régime) à monter. Vous avez donc tout le temps d'angoisser à loisir... Un gardien se trouve-t-il là haut? Mylène s'y trouve-t-elle également? Comment allez-vous être réceptionné? Comment vont réagir les hôtes de ces lieux quand ils vous découvriront? Avez-vous bien fermé le gaz en partant? Vous forgez rapidement un excuse si l'on vous découvre: une sombre histoire de gâteau surprise, mais la personne étant allergique au sucre, la pâtisserie a été remplacée in extremis par un carton... C'est peu convainquant, mais c'est tout ce que vous avez trouvé en manquant d'air. Finalement, le monte-charge se stabilise. Vous entendez la porte s'ouvrir en grinçant et ce que vous supposez être deux bras vigoureux vous saisissent. Un soubresaut vous fait comprendre que le scotch du carton est en train d'être atomisé par le probable gardien des lieux. Il vous faut réagir vite.

Décidez-vous de faire le mort?
Préférez-vous tenter l'explication du gâteau/carton d'anniversaire?
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Oh bah, le gâteau !
En même mes deux derniers choix ont terminé sur des PFA...
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Faisons le mort. Pour ce qu'on en sait, le gars attendait vraiment un cadavre.
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[Ici il s'agit d'un choix qui n'en est pas un.]

Une fois libéré de votre carcan, vous vous mettez tout de suite debout. L'homme qui vous fait face, un molosse chauve au teint improbable et gris, s'écrit: "Mais... vous n'êtes pas une célébrité!" "Effectivement", lui répondez-vous et de votre air le plus mutin, vous tentez d'expliquer à l'homme qui vous fait face la raison abracadabrantesque pour laquelle vous étiez dans votre cachette. Le gâteau, l'ami imaginaire, tout ça, tout ça. Le gardien vous scrute, incrédule. Au bout de quelques secondes, ne vous laissant pas le temps de faire valoir vos talents d'acteur, il vous saisit par les épaules et vous soulève en criant: "C'est quoi cette merde?" Vexé qu'il ne manifeste pas davantage de politesse à votre apparence physique, vous lui plantez le doigt dans l’œil, ce qui lui fait très mal. Il vous lâche immédiatement. Il s'agit de prendre l'avantage rapidement. Vous enchaînez en tentant de reproduire la prise dite du clitoris infernal (que vous avez vu effectuer au marché traditionnel en Nouvelle-Gouinée) et immobilisez ainsi votre agresseur. Il se débat vigoureusement mais malgré sa puissante musculature, vous prenez le dessus... La simple idée que votre star puisse se trouver en ces lieux et que vous faites face à son geôlier décuple vos forces. Vous vous saisissez du flash-ball que l'homme porte vissé à son ceinturon et lui videz hystériquement le chargeur sur tous ses shakras. Il tombe sur le ventre, un sourire béat aux lèvres. L'homme n'étant qu'assommé, il vous faut le ligoter à prestement. N'ayant pas de corde sous la main, vous le saucissonnez avec du petit scotch de bureau (ce qui vous prend un bon bout de temps), et lui fourrez l'une de vos chaussettes dans la bouche. Ce qui vous rassure, c'est que s'il y avait eu par malheur d'autres gardiens, ils auraient été alertés par le bruit du scotch. Désormais libre de vos mouvements, vous pouvez inspecter le lieu où vous vous trouvez.

Vous vous trouvez dans une pièce un peu exigüe, sans mobilier à l'exception du bureau où se trouvait le scotch que vous avez pu saisir. Face à cette table, un pan de mur est entièrement recouvert d'écrans de contrôle, et vous supposez qu'ils dépendent de l'imposant panneau aux multiples boutons qui se trouve sur le bureau. On se croirait face à la figure d'un adolescent. Quelques cannettes de bières vides trônent dans la poubelle, ainsi qu'un exemplaire du magazine pornographique Vibrez. Côté gauche, une mystérieuse porte vous fait de l’œil, tandis qu'à droite, un couloir ne semble attendre que vous. Avant de faire votre choix, et encore un peu étourdi par votre lutte, vous prenez quelques minutes pour regarder plus attentivement ce qui est retransmis sur les écrans. Ce que vous voyez vous fige la colonne vertébrale.

[La suite... dans la 4e partie!

Cette 3e partie était plus courte que je ne le pensais, en fait il y avait pas mal de chemins parallèles permettant (ou non!) d'arriver jusqu'ici, donc moins de linéarité que pour les passages du studio Mégot et de la Nouvelle-Gouinée.]
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Tiens bon, Mylène, nous arrivons ! Mylèèèèène !
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