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11/11/2017, 23:33
(Modification du message : 11/11/2017, 23:33 par tholdur.)
La vieille hume votre matière en plissant les yeux. Ça a l'air d'être douloureux, sans que vous puissiez déterminer si c'est la concentration ou bien votre production qui est particulièrement piquante. "La personne que tu recherches ne jouit pas de la liberté de mouvement. Je la vois désarticulée quelque part, et on lui fait porter des vêtements ridicules. Elle est dans un endroit sombre... C'est curieux, je la vois seule et en même temps il y a parfois beaucoup de monde autour d'elle." Alors que vous vous apprêtez à assaillir la voyante de mille questions, celle-ci semble tout à coup sortir de sa torpeur mystique. "Mais... mais cette odeur est épouvantable!!! Payez-moi immédiatement et sortez d'ici à tout jamais. La consultation est à 11 500 clits." Vous vous acquittez à regret de cette somme, et vous retrouvez dehors en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Un peu abasourdi, vous regardez votre montre et vous apercevez qu'il est déjà plus de 13 heures. Il est temps de regagner des quartiers plus réputés.
Vous ressortez du bazar, avec l'impression diffuse que la vioque vous en a trop dit ou pas assez. La frustration vous échine les côtes, et vous redonne l'envie de faire caca pour y retourner. Mais il faut se rendre à la triste évidence, la voyante vous a congédié. Énervé, vous appuyez sur votre audio-guide afin qu'il se remette en marche. En vain. Malgré vos tentatives, cette saloperie de machine reste muette. Vous finissez par capituler, et, sans la fonction GPS, vous voilà livré à vous-même, pour ne pas dire complètement paumé. Au hasard, vous saisissez la première rue venue et commencez à chercher votre chemin. Les Gouines des montagnes que vous interrogez ne vous aident absolument pas dans votre démarche: elles vous postillonnent à la figure en vous disant qu'il est d'une outrecuidance incroyable d'avoir le toupet de demander son chemin dans un pays aussi petit. Exténué, au bout de trois heures de marche, vous retombez sur la place centrale où avait lieu le combat d'animaux et vous avez envie de pleurer.
Souhaitez-vous faire une pause bien méritée et croquer un sandwich?
Préférez-vous corrompre un bookmakeuse pour essayer de retrouver votre chemin?
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Qu'est-ce qui se passera lorsqu'on aura plus de sous ? Parce qu'à la vitesse où ça file...
Enfin bon, on doit avoir encore assez pour un jambon-beurre.
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11/11/2017, 23:55
(Modification du message : 12/11/2017, 18:41 par tholdur.)
[Pas d'argent = fin de la partie (enfin normalement, car le livre est relativement "open" au niveau des règles)]
Vous avisez une petite échoppe aux rideaux de soie qui vend, pour le prix exceptionnellement bas de 1 150 clits l'unité, différents plats. Vous choisissez un sandwich au hamster, suivi d'un mille-lèvres. Ces plats sont succulents bien qu'un peu salés, et vous revigorent le thymus. Alors que commence votre digestion, vous remarquez que le serveur n'est pas une serveuse, ce qui étonne dans ces lieux. Pas bien grand, portant une petite moustache et un paréo couleur chair, l'homme est assez élégant et vous rappelle Marcel Proust, votre élégant garagiste. Son air un peu las et triste vous touche. Si vous rentrez en contact avec lui, vous vous dites que lui au moins vous aidera à retrouver votre chemin.
Souhaitez-vous, pour engager la conversation, lui parler de son paréo?
Souhaitez-vous, afin de ne pas perdre de temps, lui demander directement le chemin de votre hôtel, en y mettant tout de même quelques formes?
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On l'amadoue avec le paréo
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12/11/2017, 18:41
(Modification du message : 12/11/2017, 18:41 par tholdur.)
Vous appelez le curieux bonhomme, faisant mine de vouloir passer une commande, et engagez la conversation. "Cher ami, je n'ai pu m'empêcher de remarquer à quel point votre paréo est du plus bel effet. Cette couleur chair vous sied à ravir. Comment puis-je me procurer le même?" L'homme vous lance un regard circonspect (prout) et vous répond laconiquement: "C'est une oeuvre personnelle, entièrement réalisée avec mes propres copeaux de chair. Je n'ai hélas pas accès aux magasins." Surpris, vous lancez un "Ah moui?" aussi involontaire que curieux. Alors que l'homme s'apprête à faire volte-face pour retourner au fond de la salle, vous le retenez: "Je ne comprends pas, c'est parce que vous êtes un homme? Pourquoi ne pas partir faire vos courses ailleurs?" Votre interlocuteur vous toise quelques instants, comme s'il vous jaugeait... "Non, ce n'est pas tout à fait cela... Je ne suis pas vraiment libre de mes mouvements... Commandez-moi quelque chose, vite, avant que l'on se rende compte que je vous parle, et je vous en dirai plus." La situation de cet homme vous émeut et vous intrigue, mais vous sentez aussi que si vous acceptez sa proposition, vous risquez de vous engouffrer sur un terrain glissant. Souhaitez-vous quand même découvrir ce qui lui est arrivé?
Si c'est le cas, commandez donc un Vigneux rondelle.
Si vous préférez vous occuper de vos oignons, demandez-lui simplement la direction de votre hôtel.
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Notre argent ne va plus durer bien longtemps, mais inutile de dépenser ce qui nous reste pour écouter l'histoire de ce type. Essayons de regagner l'hôtel.
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12/11/2017, 20:33
(Modification du message : 12/11/2017, 20:35 par tholdur.)
Resté fidèle aux principes de bonne éducation de Madame votre Mère, vous êtes fermement décidé à ne pas engager plus avant la conversation avec un inconnu, surtout s'il a l'air d'être dans la merde. Vous lui dites que vous avez peu de temps et qu'avant de poursuivre cette passionnante discussion, vous avez besoin de savoir si le Folantin se trouve loin d'ici. Il sourit tristement et vous précise que votre hôtel est à une vingtaine de minutes en rejoignant l'arrêt de bus situé sur la place à l'angle de cette rue. Soulagé, vous lui commandez un Vigneux rondelle, et attendez qu'il ait le dos tourné pour vous enfuir lâchement.
L'arrête de bus se trouve effectivement à quelques minutes du café. Vous apercevez au loin votre bus qui s'apprête à démarrer. Vous piquez un sprint et vous engouffrez à l'intérieur du véhicule.
[Vous n'avez plus assez d'argent pour le bus mais faisons comme si, puisque de toute manière cette section est un pfa]
Une fois vos 460 clits acquités pour le trajet, vous vous laissez tomber de soulagement sur votre siège et n'êtes pas fâché de laisser derrière vous cet étrange marché. Dès que vous apercevez le Folantin, vous demandez l'arrêt, descendez et vous ruez dans le hall. Vous saluez rapidement Sandrine Justaucorps puis montez dans votre chambre pour vous laisser tomber lourdement sur votre lit. Dans votre tête, les événements de ces dernières heures se bousculent, et vous tentez de trouver un lien entre eux. Cette chambre, apparemment liée à une personne impliquée dans l'enlèvement de Mylène mais dans laquelle vous n'avez trouvé aucun indice, ces paroles de la voyante Thierry Sablier toujours aussi mystérieuses, ce serveur presque angoissant du café et le reste... Hélas pour vous, vous êtes passé à côté de trop d'indices. Vous avez perdu.
[Bon, premier échec dû au manque d'argent, mais votre parcours n'était franchement pas mal du tout, contrairement à ce que laisse penser cette fin laconique. Vous pouvez recommencer au début du chapitre comme initialement prévu, mais je vous suggère plutôt de reprendre à peine en arrière, au moment où vous arrivez au marché traditionnel, et de ne pas aller dans le quartier des huiles végétales pour éviter la vente forcée. C'est vous qui voyez^^]
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Bon, et bien abandonnons nos principes et allons voir ces combats d'animaux ! J'espère au moins qu'ils sont cools et que ce ne sont pas de bêtes combats de chiens ou de coqs.
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12/11/2017, 21:05
(Modification du message : 12/11/2017, 21:44 par tholdur.)
La place centrale est bondée et déjà, l'air est irrespirable. Le combat d'animaux met en scène un bébé chat contre un éléphant. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le combat est équitable, le bébé chat pouvant, via la trompe de l'éléphant, remonter jusqu'au cerveau du pachyderme et y foutre un sacré bordel. Les bookmakeuses sont donc débordées. Les yeux injectés de sang, plusieurs indigènes déjà saoules font dans la surenchère. Quelques foyers de bagarres éclatent ça et là. Pour vous situer un peu, on se croirait dans la scène de l'auberge de Giorgino. L'ambiance est lourde et survoltée, les femmes transpirent et les touristes s'agglutinent autour de la triste scène. Enfin, deux petites filles replètes amènent les deux combattants tenus en laisse au centre de la place. Le match est d'une violence insoutenable. Très rapidement, le bébé chat a l'avantage, électrisé par la foule déchaînée. C'en est trop pour vous, qui n'avez jamais pu supporter les matchs de foot à la télévision. Vous décidez de quitter ce sinistre théâtre et poursuivez votre chemin, malgré les protestations de l'audio-guide.
Vous parcourez le marché à vive allure pendant une petite heure, un peu au hasard, tel le pique fendant le trèfle, pour arriver dans une ruelle étroite comme les hanches d'une institutrice. L'audio-guide vous indique que vous vous trouvez dans le quartier des Rugosités, que le lieu est peu sûr et qu'il vaudrait mieux que vous retourniez dans un endroit plus animé. Le courage n'ayant jamais été votre seconde nature, vous vous apprêtez à rebrousser chemin, lorsque vous butez sur un sac-poubelle, qui s'avère être une bohémienne. Avant que vous n'ayez pu vous excuser, la vieille femme se relève en marmonnant: "Je m'appelle Thierry Sablier, et je suis voyante depuis des lustres. Veux-tu que je te lise l'avenir? J'ai pour particularité de lire dans les étrons des gens. Et crois-moi, je suis réputée dans toute la Nouvelle-Gouinée pour la pertinence de mes visions." Vous vous apprêtez à donner un coup de pied à l'indigente lorsqu'elle plante son regard droit dans vos yeux, avec la précision d'un bâton de ski. "Je le sais, je le sens, tu es à la recherche d'une personne chère qui a disparu depuis peu." Statufié par la pertinence des propos de la vielle, vous la suivez dans sa minuscule échoppe. Votre audio-guide s'est endormi. Le petit magasin sombre et poussiéreux est rempli d'un fatras indescriptible qui s'entasse sur des étagères branlantes. Flacons, fioles et herbes variées forment le décor baroque de cet endroit insolite... Au plafond pend un lustre constitué d'oiseaux empaillés. Au fond du magasin, un paravent est disposé. La bohémienne vous tend un petit bocal et vous enjoint d'aller vous soulager derrière le paravent. Vous ne vous faites pas prier, et constatez par la même occasion que le petit-déjeuner du Folantin n'était pas des plus digestes. Vous êtes quand même très honteux, tandis que la voyante s'affaire en sifflotant pour couvrir le bruit. Une fois que la messe est dite, vous tendez votre réalisation. La bohémienne inspecte le contenu du bol en grommelant. Écoutez ce qu'elle a à vous dire.
La vieille inspecte votre œuvre avec circonspection. Tu n'es pas en Nouvelle-Gouinée pour le tourisme, n'est ce pas? Hummm... Je vois une personne qui est en danger, qui ne va pas bien, qui a besoin de secours. Son âme est en train de se replier sur elle-même comme une aile blessée. Hummm... Tu recherches cette personne, mais elle n'est pas sur l'île...Hummm... Je n'arrive pas à distinguer si ce sont des filaments de carotte de la veille ou bien des cheveux roux, mais... non, ton étron n'est pas assez sculpté. Maintenant, tu as le droit de me poser une question, mais juste une." Pris de vertige, vous ne savez pas par où commencer.
Souhaitez-vous demander tout de go où se trouve Mylène, avec le risque que la médium n'en sache rien?
Souhaitez-vous que la voyante vous révèle un indice intermédiaire qui pourrait vous aider dans votre quête, avec le risque que ça ne vous serve pas à grand chose?
Désirez-vous, mû par un sentiment bien légitime de narcissisme, savoir si vous allez enfin rencontrer quelqu'un de bien?
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Bon, autant demander l'indice intermédiaire cette fois (même si je soupçonne que ça va être spectaculairement inutile).
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La vieille hume votre étron d'un air inspiré (en expirant presque): "Tu ne vas pas rester longtemps en Nouvelle-Gouinée, et très bientôt, ta quête va te mener dans une ville étouffante où les avenues sont étendues comme des mains de géant. Regarde, là, ça part dans tous les sens", vous dit-elle en vous mettant la tête dans votre caca, comme si vous étiez un chat qui a fait une bêtise. Alors que vous vous apprêtez à assaillir la voyante de mille questions, celle-ci semble tout à coup sortir de sa torpeur mystique. "Mais... mais cette odeur est épouvantable!!!! Payez-moi immédiatement et sortez d'ici à tout jamais. La consultation est à 11 500 clits. Vous vous acquitez à regret de cette somme, et vous retrouvez dehors en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Un peu abasourdi, vous regardez votre montre et vous apercevez qu'il est déjà plus de 13 heures. Il est temps de regagner des quartiers plus réputés.
Vous ressortez du bazar, avec l'impression diffuse que la vioque vous en a trop dit ou pas assez. La frustration vous échine les côtes, et vous redonne l'envie de faire caca pour y retourner. Mais il faut se rendre à la triste évidence, la voyante vous a congédié. Énervé, vous appuyez sur votre audio-guide afin qu'il se remette en marche. En vain. Malgré vos tentatives, cette saloperie de machine reste muette. Vous finissez par capituler, et, sans la fonction GPS, vous voilà livré à vous-même, pour ne pas dire complètement paumé. Au hasard, vous saisissez la première rue venue et commencez à chercher votre chemin. Les Gouines des montagnes que vous interrogez ne vous aident absolument pas dans votre démarche: elles vous postillonnent à la figure en vous disant qu'il est d'une outrecuidance incroyable d'avoir le toupet de demander son chemin dans un pays aussi petit. Exténué, au bout de trois heures de marche, vous retombez sur la place centrale où avait lieu le combat d'animaux et vous avez envie de pleurer.
Souhaitez-vous faire une pause bien méritée et croquer un sandwich?
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mmm il faudrait peut être suivre cette fois l'homme dans son arriere boutique non ? (soit sandwich, paréo et on le suit)
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12/11/2017, 22:14
(Modification du message : 12/11/2017, 22:15 par tholdur.)
Vous avisez une petite échoppe aux rideaux de soie qui vend, pour le prix exceptionnellement bas de 1 150 clits l'unité, différents plats. Vous choisissez un sandwich au hamster, suivi d'un mille-lèvres. Ces plats sont succulents bien qu'un peu salés, et vous revigorent le thymus. Alors que commence votre digestion, vous remarquez que le serveur n'est pas une serveuse, ce qui étonne dans ces lieux. Pas bien grand, portant une petite moustache et un paréo couleur chair, l'homme est assez élégant et vous rappelle Marcel Proust, votre élégant garagiste. Son air un peu las et triste vous touche. Si vous rentrez en contact avec lui, vous vous dites que lui au moins vous aidera à retrouver votre chemin.
Vous appelez le curieux bonhomme, faisant mine de vouloir passer une commande, et engagez la conversation. "Cher ami, je n'ai pu m'empêcher de remarquer à quel point votre paréo est du plus bel effet. Cette couleur chair vous sied à ravir. Comment puis-je me procurer le même?" L'homme vous lance un regard circonspect (prout) et vous répond laconiquement: "C'est une oeuvre personnelle, entièrement réalisée avec mes propres copeaux de chair. Je n'ai hélas pas accès aux magasins." Surpris, vous lancez un "Ah moui?" aussi involontaire que curieux. Alors que l'homme s'apprête à faire volte-face pour retourner au fond de la salle, vous le retenez: "Je ne comprends pas, c'est parce que vous êtes un homme? Pourquoi ne pas partir faire vos courses ailleurs?" Votre interlocuteur vous toise quelques instants, comme s'il vous jaugeait... "Non, ce n'est pas tout à fait cela... Je ne suis pas vraiment libre de mes mouvements... Commandez-moi quelque chose, vite, avant que l'on se rende compte que je vous parle, et je vous en dirai plus." La situation de cet homme vous émeut et vous intrigue, vous commandez donc un Vigneux rondelle.
L'homme revient avec la boisson, et en fait généreusement tomber sur votre splendide pagne beige fluo d'un air entendu. En se baissant pour vous essuyer (ce n'est pas désagréable), il vous raconte à voix basse: "Je m'appelle Micolas Flannel, je suis journaliste. J'enquêtais sur une personnalité célèbre qui a disparu, et j'avais commencé à regrouper quelques indices. Ma condition d'homme a hélas rendu impossible mes recherches sur cette île et j'ai été enlevé, pour outrage aux codes en vigueur. Je ne sais pas où m'enfuir, sauvez-moi, ou quelqu'un va mourir. Je ne pourrai pas vous en dire plus ici, ma patronne est dans l'arrière-cuisine, elle va revenir d'un instant à l'autre." Vos neurones s'entrecroisent et font des étincelles. Une enquête... Une personne disparue... La Nouvelle-Gouinée... Il ne peut s'agir que de votre Mylène! Un dilemme reste cependant à résoudre, puisqu'en même temps, vous trouvez ce personnage décidément très bizarre. Mais vous brûlez d'en savoir plus, ce qui vous engage à fuir avec Micolas pour votre hôtel. [j'ai zappé le choix de lui demander le chemin, puisqu'il s'agit du pfa déjà emprunté]
Dans un état second, le cœur battant, vous lancez un: "Si vous voulez, on peut aller à mon hôtel." Un moment de flottement vous saisit lorsque vous prononcez cette phrase, mais elle est, fort heureusement, bien interprétée par Micolas Flannel. Il se redresse et vous glisse que sa patronne a pour habitude d'aller porter un café à la marchande de vulves d'à côté à 15 heures précises, soit dans une vingtaine de minutes, et qu'alors il vous rejoindra à l'arrêt de bus au coin de la rue. Il faudra alors disparaître rapidement. L'âme d'un James Bond se réveille en vous, et vous adhérez avec joie à ce plan rocambolesque. Une fois payé votre repas (3680 clits), vous rejoignez le coin de la rue avec un air dégagé. Un bon quart d'heure plus tard, Micolas vous rejoint d'un pas pressé. Il vous pousse littéralement dans le bus qui vient d'arriver (cela fera 460 clits pour chacun, mais c'est Micolas qui paye). Vous vous installez tous les deux au fond, entre une tranche de jambon et une adolescente à l'air triste. Vous brûlez d'assaillir Flannel de questions, mais il vous fait signe qu'il vaut mieux rester discret dans un lieu public. Il vous demande où se trouve votre hôtel. Quand il entend le nom du Folantin, Micolas écarquille les yeux, et pris de tremblements, se met à pleurer du sang par les oreilles. Un peu affolé, vous lui demandez si ça va et pour toute réponse, votre interlocuteur vous demande si vous n'auriez pas croisé dans l'établissement un homme aux cheveux blancs et aux ongles crochus. Un peu surpris, vous répondez pas la négative, et vous demandez s'il ne s'agirait pas de l'étrange personnage évoqué par Sandrine Justaucorps et qui semble lié à l'enlèvement de Mylène. Retenant là encore vos questions, vous vous contentez de demander à Micolas comment vous allez rejoindre l'hôtel, maintenant. Il vous répond que par chance, vous êtes dans le bon bus et vous informe qu'il va falloir trouver un stratagème pour qu'il ne soit pas vu à l'accueil. Deux choix s'offrent à vous.
Choisissez-vous de déguiser Flannel?
Préférez-vous tenter d'occuper Sandrine Justaucorps à l'accueil pendant que Micolas se faufilera dans les étages jusqu'à votre chambre?
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(12/11/2017, 22:14)tholdur a écrit : [j'ai zappé le choix de lui demander le chemin, puisqu'il s'agit du pfa déjà emprunté]
Ah, dans un vrai ldvelh en tant que lecteur, on aurait reperé les numéros de paragraphes menant au PFA !
Ok, alors on touche au but ... J'en ai des frissons
Vu comme tout est bizarre dans ce livre, allons contre le choix qui nous parait le plus logique et déguisons Flannel : Sandrine n'y verra que du feu. Je pense que le vieux avec des ongles doit être Mylène déguisée
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[Cela dépend, parfois il faut rester pragmatique, parfois un peu de folie ne fait pas de mal]
Afin de pouvoir le travestir tranquillement, Micolas vous propose de descendre une station avant celle de l'hôtel. Vous vous retrouvez tous les deux dans un petit bosquet, et commencez à œuvrer. Vous êtes très inspiré: une natte par ci, quelques pierres pour un gommage par-là: en quelque minutes, Micolas s'est transformé en une splendide jouvencelle qui devrait faire illusion. Il ne vous reste plus qu'à lui rembourrer la poitrine avec le gazon qui se trouve à vos pieds, et le tour est joué. Peu tranquille cependant, vous rejoignez l'hôtel le plus discrètement possible. Vous tremblotez légèrement en rejoignant le hall, décidé à raconter de la façon la plus concise qui soi à Sandrine que vous avez rencontré par hasard une amie au marché et que vous allez monter très vite dans votre chambre pour une mémorable pyjama-party. Mais à votre grande surprise, la tenancière est absente et vous pouvez monter tranquillement dans votre chambre avec Micolas.
Arrivé dans votre chambre, votre nouvel ami et vous pouvez enfin souffler un peu. Vous commandez un room service à Marie-Sardine, suffisamment copieux pour en profiter à deux sans toutefois éveiller les soupçons (vous prenez soin de cacher Micolas quand l'indolente soubrette vous apporte le repas). Vous pouvez enfin faire plus ample connaissance avec le curieux personnage et en savoir plus sur son enquêtes... et très probablement la votre. Ce dernier ne se fait pas prier et vous babille aux oreilles: "Comme je vous le disais au café, j'enquête sur la disparition d'une icône célèbre. Elle avait ses habitudes en Nouvelle-Gouinée, adorant le steak de moquette (désormais interdit) et les Gouines des montagnes, réputées pour leur ouverture d'esprit." Vous êtes un peu étonné. Jamais Mylène n'a mentionné publiquement son attirance pour ce pays. Mais vous laissez votre interlocuteur poursuivre. "Il y a environ un mois, au moment où mes recherches prenaient un tour nouveau, j'ai été enlevé par les Gouines des montagnes du marché, craintes pour leur extrême violence. Je végétais comme esclave serveur en espérant que quelqu'un comme vous viendrait me délivrer." Sur ce, Micolas vous adresse un regard de braise, qui vous excite le bas-ventre, ou vous laisse de marbre selon votre humeur. Micolas a été enlevé il y a un mois... cela correspond aussi à la date de l'enlèvement de Mylène... Il poursuit: "Au moment de mon rapt, mes recherches s'orientaient vers une série d'enlèvements de célébrités qui seraient retenues dans la ville de Los Angeles. Il faut absolument que je me rende là-bas, en espérant ne pas arriver trop tard, car la personne que je recherche a déjà 70 ans de carrière derrière elle. Pour peu qu'elle soit maltraitée, je ne donne pas cher de sa douce peau." Votre sang est en train de tourner à l'eau minérale. Comment Mylène pourrait-elle avoir 70 ans de carrière derrière elle? A moins que sa pseudo-amnésie portant sur son enfance soit là pour masquer son âge réel, il ne doit pas s'agir de la même personne. Vous tremblez un: "Mais quel est le nom de la personne que vous recherchez?" à Micolas, qui dévore à présent votre commande du room service.
"Il s'agit de Rondeline Micuit", vous lâche Micolas d'un ton confidentiel. Rondeline Micuit... Son nom vous rappelle vaguement une très vieille actrice qui était déjà blette quand vous étiez enfant. Vous ignoriez qu'elle était encore en vie, et êtes surpris qu'un jeune journaliste soit intéressé par son sort. Vous êtes aussi très abattu, et vous demandez comment vous allez poursuivre votre enquête. Cette piste ne semble pas la bonne, malgré tous vos espoirs. Remarquant votre déception, Micolas vous demande la bouche pleine de qui vous pensiez qu'il était question. "Mylène Farmer", répondez-vous d'une petite voix coupable. Micolas sourit, sans que vous ne compreniez pourquoi. Il poursuit: "Je ne sais pas si c'est votre tee-shirt XXL, votre bague Mylenium ou votre briquet Innamoramento, mais quelque chose me faisait m'en douter! J'ai évidemment entendu parler de cet enlèvement par des touristes, mais ici on en a fait peu de cas. Cela m'a attristé parce que j'aime beaucoup cette artiste. Je ne peux rien vous promettre, mais peut-être que les deux histoires sont liées. Mes recherches m'ont orienté vers cette série d'enlèvements dont je vous parlais, et Mylène Farmer pourrait en être aussi la victime. Le mode opératoire semble être le même et celui qui a enlevé Rondeline pourrait être assez malade pour avoir enlevé Mylène. Écoutez, maintenant que vous m'avez aidé, je crains que vous ne soyez en danger si vous restez en Nouvelle-Gouinée. Je vous propose de m'accompagner à Los Angeles aux frais de ma patronne-kidnappeuse, dont j'ai subtilisé la caisse avant de partir. Ce sera ma façon de vous remercier. Partons tout de suite. Los Angeles n'est qu'à deux heures d'avion de la Nouvelle-Gouinée et il y a encore des vols aujourd'hui. Nous pourrons passer le premier soir chez une de mes tantes, qui réside dans cette ville." Il rajoute, l'air malicieux: "Et même si les Gouines des montagnes m'ont confisqué mon passeport quand elles m'ont enlevé... J'en ai toujours un deuxième sur moi, regardez." Joignant le geste à la parole, il extirpe triomphalement de son slip un passeport, au nom de Jean-René Blinis. Votre cerveau n'est plus vraiment lui-même et vous avez un instant l'impression d'être la personne la plus importante de la terre. Mais il vous faut choisir.
Acceptez-vous la proposition de Micolas?
Pensez-vous avoir encore des choses à découvrir ici?
Par acquit de conscience, vous demandez juste à Micolas qui était cet inquiétant personnage aux cheveux blancs dont il vous a parlé dans le bus lorsque vous lui avez dit résider au Folantin. Il toussote d'un air gêné et vous dit qu'à son arrivée, il a lui aussi résidé à l'hôtel le Folantin et qu'il pense que cet homme, qui s'était présenté comme un bagagiste, est lié à l'enlèvement.
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