Cactus Blue Motel (Astrid Dalmady - Skarn)
#1
Postez ici vos commentaires pour l'AVH d'Astrid Dalmady traduite par Skarn

Quelque part entre le Nouveau Mexique et l'Arizona. Trois amies voyageaient à travers un désert aride fait de rocs rouges et de ciels sans nuage. L'été était sur ses derniers jours, leurs années de lycée arrivaient à leur terme, prémices des nombreuses choses qui allaient bientôt rencontrer leur fin.

C'est alors qu'elles trouvèrent le Cactus Blue Motel.
сыграем !
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#2
Simplement brillant !

J'ai cliqué sur le lien proposé juste par curiosité et me suis laissé embarqué dans cette parenthèse poétique, onirique, beaucoup plus profonde que ce qu'on pourrait imaginer tout d'abord. Le style est maitrisé, complètement adapté au propos avec des descriptions ciselées, efficaces. Les dialogues, parfaits. Forcément, j'ai pensé naïvement au début à Hotel California mais au terme de ma lecture, je révise mon jugement. On est plus proche d'un excellent épisode de la Twilight Zone. Le Cactus Blue Motel n'est pas une prison, mais plutôt une sorte de miroir qui reflète nos pensées, nos peurs, nos rêves. Le miroir de l'âme peut-être. Le Temps frénétique qui nous glisse entre les doigts est parfois le prétexte idéal pour excuser nos petits arrangements quotidiens avec nous même, nos mensonges, nos renoncements. Cette lâcheté facile qui nous amène à vivre comme on nous l'impose plutôt que d'exister sans concession. Et on remise à demain le jour où on s'avouera ce qui est vraiment important pour nous. Mais quand notre mortalité n'est plus l'abime promis, cette ordinaire fatalité, que les heures se figent, est-on réellement prêt à accepter l'image que nous renvoie ce fichu miroir, débarrassée des oripeaux de la superficialité ?

Bref, cette excellente AVH m'aura fait cogiter et passer un très bon moment.

D'un point de vue ludique, j'imagine que c'est assez linéaire jusqu'au choix final qui détermine l'épilogue mais c'est anecdotique car la puissance d'évocation de l’œuvre l'emporte sur tout le reste.

Merci à Skarn d'avoir traduit cette perle pour des quiches comme moi en anglais.

Such a lovely place quand même ^^
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#3
Je viens de la terminer à l'instant.

C'est... bouleversant. J'étais totalement scotché.

Je n'ai pas essayé un autre chemin que celui de
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. Je vais voir ce que ça donne avec des choix moins "cartésiens".

Techniquement, difficile de parler de gamebook pour cette oeuvre : c'est plutôt un point-and-click textuel où l'on explore tout à fond et l'on interroge les protagonistes.

EDIT: j'ai relevé quelques erreurs/coquilles mineures mais impossible de les remonter sans numéro de paragraphe..
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#4
Merci de vos retours. Je ne vais évidemment pas pouvoir répondre à tout, mais je ferai la navette linguistique si besoin. À noter que l'auteure parle aussi espagnol si vous avez plus de facilité avec cette langue qu'avec l'anglais.

Citation :j'ai pensé naïvement au début à Hotel California

C'est une influence évidente (tellement que la chanson est explicitement citée à un moment dans l'aventure), même si elle ne résume effectivement pas l'aventure. Je sais aussi qu'il y a du Far from Any Road qui traîne (j'avais un doute sur une traduction de dusty mesa, et en posant la question, j'ai appris que c'était tiré de cette chanson). Il y a peut-être d'autres références musicales plus subtiles encore, mais dans ce cas, je ne promets pas qu'elles aient survécu à la traduction (d'ailleurs dusty mesa y a été sacrifié, parce que je ne pouvais pas vraiment le laisser en anglais au milieu de la phrase, j'ai juste fait un effort pour essayer de redonner un peu de musicalité du passage).

Citation :D'un point de vue ludique, j'imagine que c'est assez linéaire jusqu'au choix final qui détermine l'épilogue

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Citation :Techniquement, difficile de parler de gamebook pour cette oeuvre : c'est plutôt un point-and-click textuel où l'on explore tout à fond et l'on interroge les protagonistes.

Rien de vraiment étonnant, les deux genres étant cousins au premier degré via les antiques jeux textuels de type exploration de donjon.

Pour la petite histoire, Detectiveland, qui a gagné la compétition où Cactus Blue Motel a fait troisième, va beaucoup plus loin dans la similitude, notamment en nous obligeant à amasser des objets incongrus et à les employer de façon peu logique. Cela risque donc de rester pour le moment à la mode dans ce microcosme, en bien comme en mal.
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#5
Une aventure fantastique vraiment sympa, j'ai beaucoup aimé.

Déjà, techniquement, ça en jette. J'avoue que je suis particulièrement fan de la police-néon! On retrouve effectivement l'interface de "fille de", mais en plus élaboré. C'est simple,  ludique - et plus besoin de prendre des notes, ce qui est très agréable. Séduisant. Peut-être l'avenir et le renouveau du genre?...

Le style est impeccable. J'ai trouvé l'écriture moderne, efficace, et même assez poétique par moment. Le texte original est probablement très bon, mais la traduction l'est tout autant! Wink

L'ambiance fantastique, toute en délicatesse, est pour moi la grande réussite de cette histoire (que j'ai tout de même un peu de mal à appeler AVH, on verra plus tard pourquoi). Je pense en particulier au passage de l'éclosion de la fleur qui est vraiment superbe. Une certaine inquiétude nous accompagne tout au long du récit, mais a aucun moment on ne se sent réellement menacé, en danger; c'est assez inhabituel comme sensation. L'auteur n'a pas cherché à nous plonger dans l'angoisse, simplement à ouvrir une parenthèse dans la réalité. Il y a même parfois un peu d'humour, juste dosé comme il faut!

Les trois héroïnes sont sympathiques, leurs personnalités sont assez fouillées, on a vraiment envie de les prendre sous notre aile; les autres pensionnaires du motel sont intrigants à souhait, certains même complètement délirants (la femme qui fume et le lapin, euh, pardon, le Jackalope). La plupart m'ont fait pensé à des sortes de photographies animées, à des fantômes condamnés a effectuer encore et encore les mêmes tâches, ce qui m'a encouragé dans mon souhait de quitter les lieux. Comme le choix de partir ou rester est le ressort principal de l'aventure, ça fonctionne bien, mais je pense que cette impression est pas mal liée au format "jeu d'aventure par séquence" qui fait que le récit est quand-même plus figé (moins dynamique d'un point de vue temporel) que ce que peut l'être une "vraie" AVH. Un effet collatéral, donc, mais qui va dans le sens du récit. (Je viens de me relire et je me demande si ce que je viens d'exprimer est bien clair...)

Ce qui m'a semblé moins réussi:
- les choix: difficile de faire plus dirigiste et linéaire. J'ai pu constater lors de mes deuxièmes et troisièmes lectures que souvent, quoiqu'on choisisse, seul le début des paragraphes suivants change! Alors certes, les décisions prises tout au long de l'aventure ont un impact sur son résultat final, mais est-ce vraiment suffisant pour contenter l'amateur de récits interactifs?
- l'histoire n'est peut-être pas aussi développé qu'elle aurait pu l'être. Pourquoi ces évènements étranges? Qui est réellement Dean, une victime du motel comme les autres ou l'instigateur de ce qui s'y passe, comme le suggère le lap... jackalope? J'aurais tendance à pencher pour cette deuxième solution, puisque c'est le seul résident qui cherche un peu à nous retenir (en nous chipant les clés de voiture). Les zones d'ombre, c'est bien, ça entretient le mystère et tout... mais c'était vraiment pas possible de nous en dire un peu plus, m'sieur dame?
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#6
Merci de ton retour (et content que ça te plaise bien sûr).

Citation :Déjà, techniquement, ça en jette. J'avoue que je suis particulièrement fan de la police-néon! On retrouve effectivement l'interface de "fille de", mais en plus élaboré. C'est simple, ludique - et plus besoin de prendre des notes, ce qui est très agréable. Séduisant. Peut-être l'avenir et le renouveau du genre?...

C'est… compliqué. La communauté des livres-jeux numériques est éclatée en plein de petites sous-communautés, avec des niveaux d'exigence différents.

Dans certaines (celles descendant du papier), Cactus Blue sera considéré comme à la pointe techniquement.

Dans d'autres (celles fortement imbriquées dans le jeu vidéo), il sera simplement du niveau attendu pour une œuvre de ce type. Un peu comme on attend maintenant de tous les PDF de Litteraction qu'ils comportent des liens cliquables parce que c'est quand même bien pratique, ceux qui sont habitués aux textes numériques bien mis en page, jolis et fluides ne tolèrent plus un moindre niveau.

Dit autrement, une fois que la barre de la qualité a été relevée, les nouvelles productions, mêmes amateures, doivent s'élever pour l'atteindre.

Et non, je ne vous mets pas du tout la pression (et je me la mets à moi-même au passage).

Pour info, Cactus Blue a été fait avec Twine, un peu de CSS et un peu de JavaScript.

Citation :difficile de faire plus dirigiste et linéaire. J'ai pu constater lors de mes deuxièmes et troisièmes lectures que souvent, quoiqu'on choisisse, seul le début des paragraphes suivants change! Alors certes, les décisions prises tout au long de l'aventure ont un impact sur son résultat final, mais est-ce vraiment suffisant pour contenter l'amateur de récits interactifs?

Coupable votre honneur.

Pour la petite histoire, j'ai hésité entre traduire cette histoire et traduire 16 Ways to Kill a Vampire at McDonalds (mes deux créations préférées de l'IFComp 2016… sachant que je n'ai rien lu ou presque des autres années). Une alternative qui elle était beaucoup plus orientée jeu, avec une forte rejouabilité, 16 fins différentes et plein de variations dans la manière de les atteindre.

Toutefois, j'appréciais trop l'ironie de faire une pause (dans l'écriture de mes propres avh) en traduisant un livre-jeu sur ce même thème pour laisser passer une telle opportunité.

Oui, je laisse des blagues que moi seul comprend guider ma vie.

Citation :Les zones d'ombre, c'est bien, ça entretient le mystère et tout... mais c'était vraiment pas possible de nous en dire un peu plus, m'sieur dame?

Laisser planer le mystère ne me dérange pas personnellement et en plus, cette fois, j'ai la bonne excuse de ne pas en savoir plus que toi (puisque simple traducteur) pour ne pas en dévoiler plus.
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#7
Cette avh est absolument pile le genre que j'affectionne le plus : personnages forts et attachants, ambiance forte, schéma court et efficace, histoire simple mais belle, fantastique d'ambiance avec immersion psychologique... donc gros remerciements à Skarn de l'avoir choisie.
du coup ce n'était pas dur de scotcher mon attention. J'ai vraiment passé une super soirée dans ce Motel.
Le plus réussi, c'est l'immersion très progressive, et la découverte du truc... C'est subtilement fait, l'auteur a le talent pour poser une ambiance.

Là, on en est à un point où le VOUS et les choix proposés ne servent plus du tout une question de jeu, ils ne sont plus qu'une sorte de procédé stylistique pour renforcer l'immersion. En même temps, mettre tous les § bout à bout et en faire une nouvelle, cela donnerait un résultat assez nul je suppose... Donc c'est bien une avh.
En même temps ce qu'on lisait petit cela s'appelle un livre dont vous êtes le héros, pas un jeu dont vous êtes le héros. Donc c'est juste ne remarque, pas une critique.

2 défauts qui m'ont embêté, c'est effectivement l'absence d'un minimum de challenge (enfin surtout le fait que cela se voit beaucoup et dès la 1ère lecture), et puis les personnages secondaires de l'hôtel qui je suppose ne servent à rien d'autres que faire du décor, c'est un peu du gâchis. Quant au lapin, il est un peu raté j'ai trouvé ça plus ridicule qu'autre chose. Mais je chipote.
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#8
Pour chipoter aussi, le terme "livre dont vous êtes le héros" est une mauvaise traduction du terme anglais "gamebook" ("livre jeu").
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#9
Le format électronique est pratique dans la mesure où l'on peut se balader rapidement de section en section. Mais on a le même résultat avec un pdf aux liens cliquables donc je ne vois pas trop la plus-value.
Comme j'aime souvent profiter d'un endroit sans Internet (et oui, il y en existe encore) pour lire une AVH sous forme de fichier, le fichier html ne donne pas cette possibilité. Mais le pire étant de ne pas pouvoir sauvegarder une lecture en cours. Perso, je préfère consacrer une demi-heure ou une heure par ci ou par là à une AVH qu'une soirée entière, comme un feuilleton que j'aime à retrouver chaque jour. C'est pour cette raison que j'ai zappé par le passé plusieurs AVH en html. Mais quand elles sont plutôt courtes comme Cactus Blue Motel (ou Quand souffle la Tempête par exemple), je fais l'effort (façon de parler).
Pour celle qui nous intéresse, je ne regrette pas même si je n'ai pas été transporté comme Gwalchmei, je n'ai pas été sensible à tous ces subtilités (ça donne l'impression d'être un peu couillon sur les bords d'ailleurs. Gwalch', arrête d'écrire de manière aussi lyrique stp quand c'est rapport à des trucs que j'ai pas compris ^^).

Déjà, l'aspect ludique est très faible, voire inexistant. Enfin... c'est un peu abusé de dire ça car, ça a déjà été dit, ça ressemble fortement à un point and click et prétendre que Monkey Island n'est pas un jeu, ce serait un peu too much. Mais dans le cadre d'un récit interactif, explorer dans tous les sens en comprenant très vite qu'on ne craint rien pour notre vie, que quel que soit le choix, on ira au bout de l'aventure car il n'existe aucun mauvais choix. Il suffit juste de débloquer les parties suivantes de l'histoire et ce n'est franchement pas compliqué. Du coup, peu de stress, aucun challenge, pas de satisfaction personnelle non plus en tant que joueur.

Après, reste l'histoire en elle-même et là, ce n'est que du plaisir. Le style est agréable, subtil, mêlant poésie et un peu d'humour, dynamique avec beaucoup de dialogues qui sonnent juste. Les trois filles sont toutes intéressantes, pas seulement l'héroïne. Les autres personnages mystérieux à souhait. En tant que lecteur, on se plaît à tenter de résoudre l'énigme de l'hôtel. On apprécie les références déguisées à des chansons ou des films célèbres, on redoute les réactions de nos interlocuteurs. Malgré le côté "fantôme" de l'exploration sans crainte pour notre intégrité physique, je me suis surpris à redouter les conséquences de mes choix de dialogues, en raison d'un style d'écriture et d'une mise en scène suffisamment soignés pour nous immerger dans l'histoire. Du moins au début avant de me rendre compte que les mêmes choix de dialogues finissaient par toujours revenir.
Les différents locataires du motel brillent par leur diversité et leur étrangeté. J'ai aussi beaucoup aimé les relations entre les trois copines dont on ne découvre que peu à peu la complexité, aussi bien de leur psyché, de leur passé que des liens qui les unissent. D'ailleurs, ça m'a même laissé sur la faim. J'aurais aimé en apprendre plus, que le côté onirique laisse un peu de place à ce qui me semblait être le coeur de l'histoire (ou peut-être ce qui m'intéressait le plus?), à savoir les tourments intérieurs de l'héroïne. Le dénouement également m'a un peu frustré. Je m'attendais enfin à une certaine incidence de notre choix final, il n'en est rien ou si peu.

L'aventure me laisse néanmoins une bonne impression au final. Elle est quand même unique en son genre, l'expérience de lecture qu'elle propose inédite avec un scénario original et une atmosphère très prenante. Quand c'est bien écrit, avec de surcroît une forte sensibilité qui transparaît derrière les lignes, ce ne peut être qu'un bon moment. Mais il manque plusieurs choses importantes pour satisfaire pleinement mon âme de lecteur d'AVH.
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#10
Merci de vos retours. Je vais commencer à manquer de choses à dire sans me répéter car ils sont relativement cohérents entre eux.

Citation :Comme j'aime souvent profiter d'un endroit sans Internet (et oui, il y en existe encore) pour lire une AVH sous forme de fichier, le fichier html ne donne pas cette possibilité.

En fait, s'il existe d'autres aventures numériques qui elles dépendent du net (parce qu'elles font des appels serveur), ce n'est pas le cas de celle-ci. Si tu fais Clic droit + Enregistrer sous, tu pourras télécharger le fichier complet, et l'ouvrir ensuite dans ton navigateur d'un simple double-clic, fonctionnant même sans connexion (a posteriori, j'aurais peut-être dû expliciter cette possibilité).

Pour rentrer un tout petit plus dans les détails techniques, HTML, CSS et JavaScript peuvent très bien vivre leur vie sans le net, qui ne sert fondamentalement qu'à les transmettre d'une machine distante (le fameux serveur, qui n'est jamais qu'un ordi comme les autres) à ton poste personnel. Ils n'ont besoin pour fonctionner que d'un interpréteur (le navigateur dans le cas le plus courant). D'ailleurs, les livres numériques non interactifs vendus sur iChose et GTruc ne sont jamais que des fichiers HTML encapsulés dans une archive zip, et leur argument de vente est qu'ils peuvent se consulter sans connexion une fois intégralement téléchargés…

Citation :Le format électronique est pratique dans la mesure où l'on peut se balader rapidement de section en section. Mais on a le même résultat avec un pdf aux liens cliquables donc je ne vois pas trop la plus-value.

Tu es légèrement de mauvaise fois là, passant complètement sous silence le fait que le lecteur n'a pas besoin de noter l'état de l'aventure par lui-même, via des mots-code et des scores.

Citation :Mais le pire étant de ne pas pouvoir sauvegarder une lecture en cours.

Ça je te l'accorde. C'est en cours de résolution. Cf http://rdv1.dnsalias.net/forum/thread-28...l#pid60985

Citation :Pour chipoter aussi, le terme "livre dont vous êtes le héros" est une mauvaise traduction du terme anglais "gamebook" ("livre jeu").

Complètement hors-sujet, mais « livre dont vous êtes le héros » n'est pas stricto sensu la traduction de gamebook. C'est une marque commerciale au nom particulièrement bien trouvé (« dont vous êtes le héros » est encore utilisé à toutes les sauces aujourd'hui) qui a tant marqué les esprits qu'elle s'est substituée à des termes plus précis ou plus génériques. Le frigidaire de la littérature si tu veux.

Citation :Quant au lapin

Quel lapin ? Cette aventure ne comporte aucun lapin. Un jackalope peut-être, je dis pas, mais pas de lapin.
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#11
@Fitz : hihi ! J'ai du écrire mon feed dans la foulée de ma lecture, donc c'est un retour plus basé sur l'émotion que la raison. Peut-être écrirais-je quelque chose de plus nuancé maintenant. Mais on ne se refait pas ^^ C'est vrai aussi que ça mérite d'être lu d'une traite pour rester dans l'ambiance, surtout que ce n'est pas très long.
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#12
(10/01/2017, 21:05)Skarn a écrit : Tu es légèrement de mauvaise fois là, passant complètement sous silence le fait que le lecteur n'a pas besoin de noter l'état de l'aventure par lui-même, via des mots-code et des scores.
Arf oui, j avais completement zappe de mon esprit cet aspect la... 

Petite disgression : ta methode pour transformer le format de l aventure pourrait elle marcher avec le Fils de la Terre?
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#13
Pas directement désolé. Je pourrais bricoler quelque chose si j'avais accès aux fichiers source, mais dans la façon dont cette autre avh est actuellement codée, à chaque fois que tu cliques sur un lien, le site fait un appel au serveur distant via le net pour qu'il lui dise ce que contient le paragraphe suivant.

Demande à kurt éventuellement.
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#14
D'après ce que j'ai vu du RTF exporté, c'est du Twine avec de la customisation : j'ai vu des déclarations conditionnelles sur des booléens. A moins que Twine le fasse déjà ?
Le Fils de la Terre a été totalement programmé "from scratch".
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#15
Twine (1.4.2) + SugarCube (v2.2.0) + Un peu de CSS supplémentaire pour être exact. Ce n'est pas vraiment un secret, c'est même écrit en première ligne du HTML (faites voir le code source de la page ou équivalent).

Les booléens sont dans Twine de base, tu peux quand même pas faire beaucoup de logique sans : https://twinery.org/wiki/expression
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