[m-yaz 2023] Résilience
#16
Je fais un retour car j'ai également lu cette avh, attiré par la proposition de surmonter le deuil.

Dans cette optique tout démarre très bien, mais comme d'autres l'ont déjà dit on bifurque tout de suite sur tout autre chose. Le liant c'est que c'est très bien écrit. Mais on part d'un postulat d'AVH sérieuse, avec tout ce que cela suppose de tragique et de nostalgique, pour tomber dans le fantasme érotique libidineux. En plus c'est là qu'intervient le système des couleurs et ça devient vraiment un jeu où, tant qu'à faire, autant essayer de trouver le moyen de se farcir les deux. Car c'est bien çà le but désormais, non? On ne peut en sauver qu'une, vraiment? Elle est où la bonne fin qui se termine en ménage à trois? (je n'ai fait qu'une lecture, sans vraiment tenir compte des couleurs, elle existe peut-être?)

Alors ça peut plaire évidemment, à tous les hommes qui fantasment d'avoir plusieurs relations en même temps, avec des filles bien plus jeunes, et tellement consentantes que le prétexte de la migraine risque de ne pas venir du côté que l'on croit!

Mais il aurait été tellement plus fort de partir sur une relation unique, ou tentative de relation unique, avec la veuve du mort par exemple. Avec tout ce que cela impliquerait de sentiment de culpabilité, mais en même temps se dire que la vie doit continuer. Le temps de faire le deuil serait évidemment nécessaire, mais deux êtres, nous et elle, pourraient finir par se rapprocher. Parce qu'elle aurait envie de refaire sa vie, ou plutôt de continuer à vivre. Mais dans une relation qui serait complexe, fragile, avec un système de jeu qui ferait qu'on pourrait la perdre parce qu'on a été maladroit, trop entreprenant, ou pas assez prévenant. Une histoire où une relation charnelle soit seulement suggérée. Et qui pourrait même conduire à une mauvaise fin, la veuve se rendant compte que ce n'était finalement pas ce qu'elle voulait.
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#17
me revoici enfin, après un long temps de réflexions et de doutes pour, principalement, vous remercier d’avoir lu ma mini- et apporté vos retours éclairés ainsi que, dans le même temps, vous répondre

  • mes réflexions, tout d’abord

tandis que j’écrivais cette AVH, je me figurais que sa lecture allait exacerber (plutôt qu’exaspérer) voire même cliver
ainsi, à la lecture de vos retours, je réalise que je vous ai plongé dans l’embarras car, précisément, comment appréhender Résilience dans le cadre du concours ?

déjà, je l’ai tout de suite considérée comme étant impossible à rejouer : l’histoire, déjà longue, étant éventée à la première lecture (dans mon plan initial, j’avais encore une vingtaine de sections sous le coude, heureusement qu’on était dans le cadre du mini-Yaz), il me fallait donc faire passer le lecteur par tous les endroits importants et ils le sont presque tous, si l’on omet les sections faisant évoluer les trois scores de couleur de manière distincte (un jeu certes simple, je veux bien le concéder, mais sur 50 sections, je trouve que c’est bien suffisant)

mon choix a donc finalement été de dérouler l’AVH en favorisant les lecteurs qui fourrent leur « nez » partout (je mets des guillemets pour vous éviter la peine de faire des jeux de mots navrants !) car je les pressentais logiquement plus nombreux, en les amenant à la fin la plus explicite, les lecteurs qui restent plus réalistes à une fin correcte mais sans plus, et ceux qui, sans s’attarder, vont à l’essentiel à une fin laconique (presque frustrante, malheureusement, je m’en suis rendu compte ensuite)

alors bien sûr, pour rentrer dans les 50 sections et m’arrêter à 59 pages (56, si j’omets la page de garde, celle de la règle des scores de couleur et la postface) (rendez-vous compte, à la fin de la rédaction, j’étais à près d’une centaine, imaginez l’enfer pour vous de vous tartiner la mini- la plus linéaire et en plus la plus longue !) il m’a fallu faire des choix cornéliens et élaguer, la mort dans l’âme parce que d’autres combinaisons amoureuses étaient possibles selon mon plan initial, même finir tout seul (et, oui, même finir avec Nathalie, cher tholdur !) pour concentrer l’histoire sur un couple se créant sur fond de triangle amoureux, ce qui a donc condensé le total

je comprends que le résultat puisse paraître maladroit en l’état, mais c’est le mieux, ou le moins pire que j’aie pu faire, ce qui me conforte dans l’idée que les mini-, c’est un enfer sans nom trop dur pour moi (et pour en faire une nouvelle ou un roman, c’est gentil mais il faudrait au moins disposer d’une aisance littéraire que je n’ai pas, mon cher grattepapier, contrairement à beaucoup d’entre vous) (mais j’y travaille, laborieusement...)

à l’inverse, j’ai voulu sciemment et dès le départ faire subir au lecteur un deuil puis l’exorcisme de ce deuil grâce aux pulsions naturelles, car c’est naturel justement (les méandres déstabilisants de notre inné), même si le contraste peut heurter, et ça m’ouvrait les possibilités très intéressantes, et très certainement maladroites aussi, de cette frénésie (excessive ? improbable ? adolescente ? libidineuse ? fantasmée ? consternante ? rayez, ou pas) ressentie à la lecture de cette mini-

mais il fallait que je l’écrive, non point pour me faire plaisir, mon cher Fitz, mais ça faisait une semaine que je ne faisais plus que penser à ça, au boulot, chez moi, en conduisant, en faisant les courses, c’était plus possible (je suis persuadé que vous connaissez tous ça) et le concours m’a forcé à aller jusqu’au bout, ce qui me conforte dans l’idée que le Yaz et le mini-Yaz sont des concours exceptionnels qu’il nous faut chérir, nous les procrastinateurs perclus de doutes

alors bien sûr, la thématique a pu étonner, mais aussi rebuter, voire horrifier (j’ai même eu droit à un Message Personnel très vindicatif, pour ne pas dire dégradant)
il est vrai que, par le biais du concours, je vous ai tous forcés à me lire, à lire cette mini- que je voulais sortant des sentiers battus et explorant un registre moderne et adulte, ce que certains auraient préféré ne pas avoir à faire au final, qu’ils lisent donc ici toute l’expression de mes excuses honteuses car littéraction et rdv1 n’ont jamais été les récipiendaires de turpitudes sordides, et ça devrait rester ainsi, sûrement

mais enfin, les sculptures de bébés de Giger, par exemple et dans un autre registre, ont été décriées parce qu’elles osaient, et il n’en a rien eu à foutre, il les a faites quand même ! (attention, je ne me place pas le moins du monde au niveau du génie de Giger, hein !) (j’crie pas, j’explique !) (merci Richard)

  • et donc mes doutes, justement
tout de go, pour répondre à ce message sus-mentionné, qui m’a rongé tout de même, comment j’ai pu oser commettre ça n’est plus la question, car c’est commis, voilà, point

mais je conçois que ma mini- ait pu heurter, j’en suis donc arrivé assez vite à la conclusion que j’allais l’ôter de littéraction, une fois le concours achevé, par respect
mais au moins un votant lui a donné 4 points, ou quatre votants lui ont donné 1 point, ou… (bon, je vais pas tous les faire) (au passage, qu’il ou ils soient ici remerciés, je baise leurs pieds et les loue aux cieux), ce qui veut dire qu’elle a été appréciée par au moins une personne, et je ne devrais pas l’ôter, du coup, par respect itou

en fait, j’en sais rien, je n’arrive pas à me décider, alors dites-moi ce que vous en pensez, sachant que j’étais tout d’abord décidé à supprimer, pour ma part

  • pour finir, des réponses à vos questionnements annexes

la postface, qui a pu être loupée car rien n’y mène en fait, la section finale étant parmi les intermédiaires, éclaire peut-être quant à l’ampleur de l’aspect autobiographique, mon cher Merlinpinpin, et jusqu’où s’arrête la réalité

c’est très gentil de m’attribuer Une journée à l’hosto, et ô combien j’aurais aimé l’avoir écrite, mais la paternité légitime en revient à fifre, mon cher Fitz !

n’ayant jamais lu de littérature érotique, comme par exemple Régine Deforges ou d’autres beaucoup plus récents, j’ai vraiment écrit cette mini- en totale liberté et sans aucun exemple : que vous fassiez référence au film du dimanche soir, mon cher gynogege, ou aux visual-novels (que je ne connais pas non plus), mon cher Loi-Kymar, me rassure quant à la réussite, certes hasardeuse, d’un minimum d’ambiance

tant que je t’ai sous la main, cher Loi-K, les résultats des scores de couleur ont été éprouvés par maints essais, ils sont dans le texte car ils peuvent exister (par des petites bifurcations différentes à celles que tu as choisies, très certainement) et le 46 mène bien au 6, je confirme

pour finir, ma chère Lady V, j’ai pourtant cherché, comme je fais habituellement, comment je pouvais permettre aux lectrices de lire ma mini- sans être gênées, mais je n’ai pas trouvé l’idée, l’histoire est trop axée mâââles pour le permettre, à mon sens… maintenant, je prendrai en considération toute proposition permettant d’améliorer cette lacune, my Lady, il y a peut-être un tour de passe-passe auquel je n'ai pas pensé
Le trolley part, minou !
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#18
J'attendais le côté adulte dans l'aspect deuil, mais pour moi ça ne part pas dans la direction attendue. Eros et Thanatos certes sont liés, mais l'essentiel de l'AVH (d'après mes souvenir lointains d'une unique lecture, donc je peux me tromper) se résume à essayer de "pécho". Ce qui fait que l'aspect "Thanatos" devient plus un prétexte qu'autre chose. En fait, tu enlèves le début avec l'histoire du copain mort et l'essence de l'AVH reste la même (pour moi en tout cas). C'est ça qui est problématique par rapport à ce que tu expliques dans la genèse de l'AVH. Je ne retrouve plus l'exorcisme du deuil, il n'y a plus assez de part de deuil là-dedans.

Peut-être qu'il faudrait supprimer ce système de code couleur qui renforce l'aspect "jeu" et tend donc a décrédibiliser: car si c'est un jeu, ce n'est plus sérieux/adulte. Comment renforcer mes réflexions quand je veux parler aux protagonistes féminines, m'impliquer dans une relation quand je vois que ça se résume à des codes. Cela a tendance à les déshumaniser, à effacer leur personnalité et à en faire des sortes de femmes objets. Il suffit alors que je les manipule avec les bonnes réponses qu'elles veulent entendre pour me les mettre dans la poche. Mais non, je ne veux pas les manipuler: veux échanger avec elles! Ça me fait penser à ma mini-avh "la nuit des noceurs". Le but est de coucher avec une fille, et donc la manipuler car il n'y a aucun sentiment amoureux du protagoniste. Mais c'est clairement une farce dès le début, même si j'ai mis un élément final pour contrebalancer l'aspect "super macho".

Dans Résilience j'espérais quelque chose de sérieux, et tu l'as sans doute voulu dans ce sens. Certes le personnage qu'on incarne peut avoir des pulsions, mais les jeunes femmes en face sont dans la même veine. Tout ce passe comme si cela répondait pile à ses pulsions. C'est peut-être ça le "problème": tous les personnages semblent faits sur le même moule "je suis en proie à des pulsions". Il aurait peut-être fallu plus de diversité, avec des personnages ayant des caractères différents. J'aurai aimer passer l'avh à essayer de consoler une personne en proie à une profonde tristesse, par exemple. Ou au contraire incarner la personne triste et réussir à être consolé par des paroles apaisantes. Autre exemple, à l'inverse du personnage de base, repousser les avances d'une "veuve à pulsions incontrôlables"^^, pour lui montrer que coucher avec nous n'est peut-être pas la meilleure idée qu'elle ait eu, le tout sans la blesser afin qu'on ne soit pas fachés et qu'on reste amis". Globalement, avoir à gérer des cas et des situations différentes plutôt que rester cantonné au domaine du fantasme sexuel "débridé".

Je pense que tu pourrais, d'autant que tu dis ne pas avoir pu tout caser, reprendre la mini-AVH et en faire une "grande" AVH. Tu peux conserver une nympho de service^^ tout en ajoutant d'autres profils, de telle sorte de contenter plusieurs types de lecteurs. Alors, ceux qui voudront pécho pourront le faire, et ceux qui voudront surmonter le deuil autrement pourront le faire aussi!
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#19
Mon cher steflip, ce serait vraiment dommage que tu retires "Résilience" de Litteraction juste parce qu'un grincheux t'a envoyé un message désagréable. Tu as le droit d'écrire sur ce que tu veux. Et nombreux sont ceux d'entre nous qui ont relevé l'originalité de ton histoire et la qualité de ton style. Comme disait Ocar Wilde "Un livre n'est point moral ou immoral. Il est bien ou mal écrit."... et Voyageur Solitaire de rajouter (j'espère qu'il me pardonnera de la citer) "J'aime une Fantasy violente, passionnée, tumultueuse, emplie de tragédie, d'inéluctable et de destinée avec des cités séculaires et des empires grandioses... Sensuelle aussi, avec des personnages vivants, de chair et de sang, qui aiment, qui désirent. Rien de plus chiant et insipide que ces amours courtois avec de preux héros asexués et des jeunes filles chastes et vertueuses."... Tout est dit ! Que ton AVH ait laissé perplexe certains d'entre nous ou ait provoqué des réactions contrastées est bon signe : cela veut dire que tu as touché une corde sensible et/ou que tu pousses les gens à réfléchir. Rien de plus ennuyant qu'une AVH sur un sujet mille fois traités, accumulant les situations et les personnages convenus (fifre s'en est amusé à ce sujet avec sa dernière AVH). C'est bien d'être où l'on ne nous attend pas, de parler de deuil, de désir, d'amour... Donc, continue à nous étonner avec des AVH qui sortent des sentiers battus.
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#20
Même si c'était involontaire de ma part, ce n'est peut-être pas un hasard si j'ai confondu les auteurs de Une Nuit à l'Hosto (Fifre, toutes mes excuses). En lisant Résilience, j'ai retrouvé cette impertinence et ce mépris des convenances (et cette qualité d'écriture). Comme un fait exprès, j'avais apprécié cette AVH, alors que certaines critiques avaient été très dures, presque en procès d'intention. 

Concernant Résilience, tu ne vas pas t'autocensurer. C'est vrai que l'époque tend vers ça, on perd peu à peu de la liberté d'expression. On peut être choqué et vouloir circonscrire quand l'artiste ou l'auteur diffame, incite à la haine, à la violence ou à l'intolérance. Mais autrement, libre à chacun de changer de registre pour provoquer la surprise, le dégoût, la peur, la répulsion ou l'émerveillement, peu importe du moins que ce soit bien écrit et sans mauvaise intention.
Pour la place des femmes dans cette aventure, Lady V était la mieux placée pour exprimer son ressenti. Autrement, on ne peut pas t'accuser de misogynie. Il y a des sentiments, les femmes y ont un rôle important et ne sont pas des objets puisque le héros n'a même pas le choix que de se lier avec l'une d'entre elles (il aurait pu être un salaud, tu ne l'as pas proposé).

Le vrai problème, tu l'as toi-même écrit :
je voulais sortant des sentiers battus et explorant un registre moderne et adulte, ce que certains auraient préféré ne pas avoir à faire au final

Et si, Littéraction peut à l'occasion être le récipiendaire de plein de choses : d'érotisme, d'introspection, de cynisme, de message sociétal, de violence, de gore, de fleurs bleues et j'en passe, tant que c'est écrit avec une intention respectueuse. Ce serait triste si on devait se contenter d'un champ d'action, même largement, balisé.
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#21
Perso, je ne vois pas pourquoi tu retirerais quoi que ce soit. Ou alors il va falloir que je me demande aussi si je dois vraiment poster l'AVH que je suis en train de finaliser !
Si tu estimes que le format mini-Yaz t'a bridé, tu peux au contraire l'étoffer, explorer ses possibiltés et la rendre moins linéaire, ce qui reste à mon avis son principal défaut. Je rejoins Tholdur dans l'idée que tout se passe un peu trop bien finalement dans l'histoire (sauf la fin) d'où l'idée du "fantasme" (mais la "fantasy" avec de preux chevaliers et des méchants orques est une autre forme de fantasmagorie, et après tout Dracula est d'abord une fable sexuelle). La qualité littéraire, tu l'as, sans hésitation.
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#22
je vous remercie de vos réponses
eh bien je vais vous écouter et laisser Résilience sur littéraction, en faisant fi des réactions épidermiques
je dois reconnaître que votre appui me soulage, encore merci

cher tholdur, j'entends tout à fait ton propos et te remercie sincèrement de me l'exposer ouvertement
j'avais moi-même un ressenti similaire durant l'écriture, dans les grandes lignes, le fait que tout pouvait sembler trop improbable, trop gros et trop dirigiste, mais je sais maintenant que j'ai préféré fermer les yeux à ce propos pour conserver la tête dans le guidon afin de respecter le délai (et quand je dis trop gros, c'est l'histoire, pas autre chose, hein !)

retravailler cette mini- est une bonne idée, définitivement, qui me donne envie
lui donner de l'espace afin de proposer ce que j'avais prévu au départ devrait m'amener à une centaine de sections, toutes aussi longues, et des chemins plus ouverts
pour la petite histoire, écrire cette mini- m'a ensuite remis le pied à l'étrier pour mon fameux tome deux qui n'en finit pas de ne pas me laisser l'apprivoiser (trop ambitieux pour moi ?) donc je vais voir quelles sont mes priorités, sachant que je déteste me disperser
mais oui, je vais me servir de la base de cette mini- pour envisager une AVH plus sérieusement élaborée

dans mon message précédent, j'ai omis de te remercier, mon cher Kraken, pour ton appréciation des portraits
il me fallait "flouter" ces deux photos, bien sûr, mais pas du tout comme celle de la page de garde, celle du pote dont les traits s'effacent de la mémoire du protagoniste, comme dit dans le texte
les photos des deux filles devaient les montrer sous leur meilleur jour, désirables, pour participer à l'ambiance, tout en les anonymisant, mais je n'ai jamais réussi à faire quelque chose de probant sur mon téléphone, et comme je ne pouvais me permettre de perdre trop de temps là-dessus, je les ai travaillées sur mon PC à l'aide d'un filtre d'IA spécialisées dans l'image, une de celles qui proposent deux ou trois épreuves gratuites en guise de test
et j'ai eu de la chance, c'est passé pile, et rapidement en fait
le résultat n'est pas en adéquation avec ce que j'escomptais, mais ça passe bien tout de même

bon, pour finir sur totalement autre chose
les ptits gars, je vous souhaite une bonne coupe du monde qui commence vendredi ! presque deux mois de matches à la maison dans notre fuseau-horaire, le pied !
moi, j'ai adapté mes horaires pour les voir à la télé, et comme j'habite au sud de lyon ces temps-ci, je serai à tous les matches à saint-é et à lyon ! je vous ferai coucou à la caméra !
et allez qui ?!
Le trolley part, minou !
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#23
Je ne vois pas non plus pourquoi tu retirerais ton avh. Créer, c'est aussi transgresser.
D'ailleurs, je ne la trouve pas misogyne puisqu'elle relève du phantasme et qu'un phantasme n'est pas la réalité.
Ce que je regrette, c'est cette unique vision du phantasme masculin qui retire le plaisir de lire ton avh pour la gente féminine. Si tu dois faire une réécriture, glisse quelques phantasmes féminins !
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#24
Je pense également que tu n'as aucune raison de retirer ton AVH. Elle a été apprécié par de nombreux lecteurs. Que ceux à qui elle ne plaît pas arrêtent de la lire, c'est tout. A la limite, tu pourrais simplement rajouter un avertissement en début d'ouvrage (je ne me souviens pas s'il y en a déjà un).

Personnellement, je n'ai pas été gêné par l'aspect érotique, plus par les personnages féminins qui m'ont semblé assez inconsistants et peu crédibles dans leurs réactions (le cadre de l'AVH se voulant assez réaliste). Je préfère les héroïnes avec du tempérament. Mais mon avis n'enlève rien aux qualités que peut posséder ton AVH. Et elle mérite sans doute d'avoir un public, donc il faut la laisser sur Littéraction !
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#25
Bon, je n'ai pas trop le temps de m'épancher, je vais donc faire court.
Cette AVH ne m'a pas le moins du monde dérangé, elle a même eu la moyenne ^^ dans ma stricte et sévère notation des AVH (ce qui ne fut pas le cas de tout le monde). L'écriture est très bonne, l'ambiance aussi, les personnages et le scénario sont un peu limites, mais l'ensemble n'est pas du tout à jeter, bien au contraire et encore moins à retirer. Seules les mécaniques du jeu et la ludicité pâtissent d'une arborescence trop romanesque au détriment du jeu, des choix (vraiment trop binaires pour le coup, ce qui se répercutent ipso facto sur les personnages et donc le scénario).
Le reste, c'est de la littérature et, encore heureux, un auteur est libre de raconter ses histoires comme il le désire. Au lecteur d'y adhérer ou non, de s'en emparer ou de rejeter l'histoire... mais à la limite, ce n'est pas (plus) le problème de l'auteur.

Donc de mon côté, aucun souci, en espérant que d'autres lecteurs/lectrices puissent la découvrir et l'essayer.
Goburlicheur de chrastymèles
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#26
merci beaucoup, madame et messieurs
Le trolley part, minou !
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