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14/06/2023, 23:53
(Modification du message : 14/06/2023, 23:55 par steflip.)
voilà, ma mini- est postée sur littéraction
http://litteraction.fr/livre-jeu/resilience
comme je l'ai déjà indiqué dans la discussion du mini-yaz 23, cette idée d'AVH s'est imposée à moi et n'a plus voulu me lâcher, il fallait que je la couche sur le papier
comprenez que je l'ai écrite en premier lieu pour moi, sans une quelconque prétention de glaner des points
l'écriture de ce texte m'a appris certaines choses, pêle-mêle :
- je suis incapable de faire court (avant de vous insurger que c'est trop long, trop écrit, trop chiant, sachez que j'ai élagué, beaucoup, sabrant des idées qui me plaisaient pourtant, car étoffant encore plus les personnages)
- seulement 50 sections, c'est un calvaire sans nom (ce dont je me doutais depuis longtemps, du reste)
- avoir une date limite est très salutaire pour le procrastinateur que je suis (pour preuve, mon tome deux qui stagne)
- il ne faut jamais se lancer au dernier moment, au risque de courir pendant quinze jours sans vraiment dormir (moi, c'est plutôt clopes et thé !)
- le côté adulte, le fait de ne pas se censurer m'attirait beaucoup, depuis un bon moment (mais je suis sûrement allé trop loin)
ce texte, rempli de tristesse et de joie mêlées, qui n'est peut-être pas à mettre entre toutes les mains, ne se laisse apprécier qu'au fil des paragraphes
s'il s'en trouve parmi vous qui s'accrochent jusqu'au bout et en achèvent la lecture, qu'ils n'hésitent pas à réagir
EDIT : si vous pouvez m'expliquer comment met-on la balise m-yaz 2023 dans le titre du post ?
ça va trancher, chérie !
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Félicitations Stepflip ! Pense à rajouter le tag "mini-yaz 2023" à ce post, en rééditant ton 1er message...
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(14/06/2023, 23:53)steflip a écrit : EDIT : si vous pouvez m'expliquer comment met-on la balise m-yaz 2023 dans le titre du post ? Voici ma méthodo, il y en a peut-être une meilleure :
cliquer sur le bandeau en haut à gauche pour se rendre dans l'index (https://rdv1.dnsalias.net/forum/index.php)
puis aller dans "le coin des écrivains" et cliquer sur "Concours Yaztromo et Mini-Yaz"
puis cliquer sur "nouveau sujet" et à côté du champ dédié au "Titre du sujet" sélectionner le préfixe "Mini-Yaz"
(NB : je m'aperçois qu'on est resté collé à 2022... il faudrait l'actualiser... qui peut s'en charger ? Salla ?)
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18/06/2023, 23:07
(Modification du message : 18/06/2023, 23:29 par steflip.)
merci beaucoup, grattepapier, de ton explication
et merci à la bonne âme qui a rajouté le tag avant que je réapparaisse
(absent ces derniers jours, c'était nécessaire)
je viens d'effectuer une relecture de Résilience, ce que je n'avais pas eu le temps de faire avant de le poster
et j'ai bien fait de refaire un tour, j'ai trouvé cinq ou six cqouilles dues à l'urgence (fautes, virgules manquantes, erreurs de mise en page, alinéas manquants)
après corrections, je viens de reposter ma mini- à l'instant à la place de la première
si vous avez déjà téléchargé la première version non révisée, sachez que rien n'a changé, point besoin de recommencer, vous devrez juste fermer les yeux à certains passages
mais si, comme moi, vous préférez lire quelque chose d'abouti, alors vous pouvez suivre de nouveau le lien dans mon premier post
j'espère que tout est bien carré, cette fois, mais si vous trouvez encore des erreurs, je vous serai reconnaissant de m'en faire part
ça va trancher, chérie !
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Alors.
L'aventure commence, comme son titre et sa description le suggèrent, sur la route de Thanatos. La mort, le deuil, les retrouvailles autour du défunt, les vieilles histoires qui remontent...
Et puis, à un croisement, notre véhicule narratif change soudain de direction, prenant le chemin de l'Eros, qu'il ne va plus quitter en-dehors d'un soubresaut vers la fin.
Et c'est pas genre juste une étape, qui aurait toute sa cohérence dans la complexité du mélange des émotions extrêmes du deuil. Non, c'est vraiment on change de thème du tout au tout, avec même des situations où ça frise le fantasme adolescent. C'est comme si deux histoires, une grave et une autre frivole, s'étaient télescopées.
Dans l'idée, ça pourrait fonctionner s'il y avait une continuité d'ambiance, de niveau de vraisemblance, et ainsi de suite, provoquant un effet miroir intéressant. Mais là, j'ai trouvé qu'elles se desservaient plutôt mutuellement, rompant leurs atmosphères respectives.
Bref, j'ai personnellement pas accroché. Sinon, l'écriture m'a l'air solide, et, en première instance, le jeu semble également correct.
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23/06/2023, 17:12
(Modification du message : 24/06/2023, 15:44 par grattepapier.)
Une AVH pleine d'audace puisqu'elle s'attaque à un sujet (grave) jamais abordé à ma connaissance dans un LDVELH ou une AVH, le deuil, et qu'elle décrit des péripéties résolument adultes, avec de nombreux passages "interdits aux mineurs" (là aussi à ma connaissance seul "Le labyrinthe initial" décrivait des scènes intimes de façon aussi explicites). J'ai aussi apprécié le style de l'auteur : il y a de la franchise, une liberté de ton salutaire, un refus de l'auto-censure, et de la fraicheur (candeur?) qui sont assez sympathiques. Avec plein de petites réflexions et de remarques typiquement masculines (du type "celle là elle m'aura fait courir !") mais assumées et qui sonnent vrais (on aime ou on n'aime pas mais le personnage principal est crédible). Je partage néanmoins les réserves de Skarn sur le fait que la partie centrale est un peu trop fantasmée et en décalage par rapport au début (très bon) et au paragraphe de conclusion (très bon aussi). Un autre point qui m'a un peu frustré, c'est la partie jeu : on comprend très vite la mécanique, que choisir X va permettre d'accroitre son score Bleu et choisir Y son score Rouge, malheureusement ce score n'a pas vraiment d'incidence sauf une fois à un endroit précis. L'histoire est ultra linéaire, car quelque soit les choix qu'on fait on n'a pas vraiment de prise sur son déroulement (cela influe au mieux sur nos score mais comme ils ne servent pas à grand-chose, si ce n'est à accéder à 3 épilogues quasi-identiques). Mais si on ne la lit qu'une fois on ne s'en rend pas forcément compte. Stepflip, j'ai l'impression que finalement le côté livre-jeu de cette histoire pourrait être carrément supprimé, et que tu aurais pu tout aussi bien écrire une nouvelle ou un roman. Reste que l'ambition de départ et ce ton adulte et franc sont vraiment à saluer. Bravo !
(PS : je n'ai pas trouvé le lien avec le thème Terra Incognita...)
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24/06/2023, 00:53
(Modification du message : 24/06/2023, 00:59 par MerlinPinPin.)
J'ai voulu commencer par Résilience parce que... parce que impossible de faire autrement : ce texte respire tellement la sincérité, est tellement vivant, d'une fraîcheur acide, que je ne pouvais pas ne pas le lire en premier.
Maintenant, le commenter, c'est une autre histoire.
J'ai lu le retour de Skarn (et celui de grattepapier) et je trouve qu'effectivement, c'est très juste, la juxtaposition des thèmes (macabre et érotique) a quelque chose de si contrasté qu'il est difficile de ne pas être heurté dans sa lecture. Le style particulièrement spontané (et en même temps maîtrisé) désarçonne autant qu'il facilite, souvent, l'immersion. J'ai du mal à dire si j'ai aimé ou non, ou plutôt à quel point j'ai aimé. Impossible notamment d'analyser les parties indépendamment, ou même de juger de la cohérence. Pas vraiment envie de recompter les points colorés pour étudier la structure ou même de faire une deuxième tentative tant la première lecture creuse un sillon profond.
(J'ai parcouru les autres numéros, y compris l'abrupt et étonnant 9, par acquit de conscience)
En revanche, j'aimerais dire que j'ai ressenti la partie sombre de ce texte comme l'écho d'un vécu douloureux (je m'interroge évidemment sur l'ampleur de l'aspect autobiographique, sinon dans les faits, au moins dans les émotions), quelque chose de fort et de brut, qui résonne de manière bigrement juste avec nos existences par moments.
Et que j'ai ressenti la partie rose (rouge, bref ^^) comme une manière un peu magique de conjurer cette souffrance ou cette absurdité. Peut-être que je suis complètement à côté de la plaque, mais pour ma part, cet amour triangulaire (et même davantage) matérialise une forme de réaction - littéraire ou fantasmatique, une sorte de contre-offensive de la vie contre la mort et contre le vide de l'absence. Alors j'ai perçu les péripéties érotiques d'une manière beaucoup plus joyeuse et apaisante que si je les avais lues hors de ce contexte, justement parce que je ne leur cherchais pas un fondement narratif ou une véritable cohérence (même si je n'ai rien contre le polyamour, sinon qu'il est très utopique) mais que j'y puisais des émotions et des sensations vivaces.
Dans ce contexte, la belle fin est très cohérente (le retour à la réalité, bien plus grise mais enfin supportable et tournée vers l'avenir).
Merci et bravo steflip, pour ce que tu as accompli à travers cette écriture.
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24/06/2023, 15:36
(Modification du message : 30/06/2023, 07:31 par Fitz.)
Avant toute chose, un auteur qui place Richard Gotainer et William Scheller comme references dans la musique française est forcément un homme de goût !
Une aventure qui m'a inspiré énormément de réflexions, d'un part en raison de son originalité, d'autre part parce qu'elle a des points communs avec mon chantier du moment.
Les sujets des LDVELH sont à présent bien plus diversifiées qu'il y a 40 ans, mais il reste encore beaucoup de territoires inexplorés. Résilience s'attaque au contemporain pur et dur, à l'érotisme et au sentimental, ce n'est pas rien. Très peu d'AVH et encore moins de LDVELH s'y sont risqués.
On retrouve ici la qualité d'écriture et l'impertinence de Steflip, cette volonté de briser les codes, aussi bien de la langue française que des livres-jeux traditionnels. Mais c'est mis au service d'une histoire bien particulière, pas humoristique comme on a l'habitude et pas ludique comme une Nuit à l'Hosto.
L'intro est de qualité. Cette facilité dans le style permet d'aborder frontalement la thématique grave et un peu taboue du deuil. Les sentiments sont crus et touchants, j'étais déjà installé dans la peau du personnage principal, le narrateur à la première personne. C'est intrigant aussi, je me suis demandé si c'était le prélude à une AVH sérieuse et je pensais que tout tournerait autour de cet ami défunt. Aussi, j'ai été bien étourdi par la scène érotique dès le 2ème paragraphe. Et rebelote avec une autre presque aussitôt ! Et on peut remettre ça si on veut!
Une AVH en fin de compte érotique, pouquoi pas. Sentimentalo - érotique, encore mieux. Mais pour que ça marche à 100%, il faut y croire à fond, avec des personnages réalistes, des réactions vraisemblables et une plume impeccable. Au début donc, aucun problème. Mais j'ai avalé moins vite ce coup double hyper facile avec deux ex mariées et nostalgiques.
Non pas que ce soit complètement burlesque. Leurs envies, leurs motivations sont expliquées et Dieu sait que l'humain est complexe, que la réalité est souvent le reflet encore plus désespéré de la fiction. Mais c'était un peu gros! Il a donc fallu que je me représente mon héros comme un célibataire naturellement doué d'un pouvoir séducteur hors du commun.
Alors quand les deux bombes inconnues m'ont ensuite fait du rentre-dedans sans que je ne demande rien, l'immersion en a un peu pâti. Etait-ce finalement une fable légère avec la moitié des filles nymphos sur les bords? Mais, ce n'est pas parce que je n'ai pas connu ça que c'est impossible. Après tout, ça ressemble à un Jules et Jim au féminin.
Comme c'est bien écrit et que le système des points colorés donne envie d'en savoir plus, je n'ai eu aucun mal à continuer. En plus, les scènes chaudes sont variées et même excitantes pour certaines. C'est toujours un exercice difficile, donc chapeau.
Autre légère déception ensuite, beaucoup de choix ne semblent pas importants. Au mieux, ils ne servent qu'à faire évoluer les scores qui, on s'en doute, révèleront leur nature à la fin.
J'ai été troublé aussi par une certaine facilité à deviner à l'avance certains ressorts du scénario. En particulier, la fameuse Nathalie. Dès qu'on a évoqué son potentiel de violence, j'avais déjà anticipé la fin de l'histoire.
J'ai terminé l'aventure avec la plus sage des deux filles. J'ai fait une deuxième lecture qui ne m'a pas apporté beaucoup plus, l'histoire étant très linéaire et la seule ramification d'importance se trouvant à la toute fin.
En fait, il ne faut pas lire cette AVH comme une AVH, plutôt se laisser porter par le récit, sans chercher à avoir prise sur l'histoire, mais juste voir où le destin va nous emmener en fonction de nos pulsions, réactions ou limites personnelles. Comme une vraie tranche de vie en somme!
A la fin, je me demande toujours quel était ton objectif de départ, Steflip. Te faire plaisir? Ecrire une AVH érotique pour hommes comme il en fleurit pas mal actuellement pour femmes? Créer un nouveau concept?
En tout cas, même si j'ai soulevé pas mal de regrets, c'était un bon moment, avec quelques scènes fortes!
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Une AVH où le héros a pour seule arme un gourdin, et il n'est pas de bois !
Trêve plaisanterie, cette AVH m'a aussi inspiré beaucoup de réflexions (comme quoi). D'abord parce que c'est complètement pas évident d'aborder ce genre de thème sans donner l'impression qu'on est en train de regarder le film du dimanche soir sur M6 (pour ceux qui connaissent). En effet, tous les ingrédients sont là. Mais c'est bien à ce stade qu'on se rend compte de l'importance du style. La grande réussite de cette AVH c'est que l'écriture est remarquable, j'ai été vraiment scotché par une intrigue qui m'aurait normalement laissé indifférent, parce que les personnages vivent, les détails fourmillent qui font qu'on est vraiment dans la peau de ce mec. Et c'est là où on peut mesure la différence entre immersion et crédibilité ou réalisme (après tout si on peut incarner un Elfe...)
Ca m'a fait réfléchir parce que (pour revenir au fameux film du dimanche soir sur M6) j'ai l'impression que l'intrigue met en scène un fantasme typique du mâle des années 80. Et en tant que mâle ayant subi l'nfluence des années 80 j'y ai été forcément sensible. J'ai trouvé ça à la fois fascinant et émouvant. Presque comme une plongée ethnographique. Mais en même temps une sorte de miroir. Et je me suis forcément demandé à quel point cet effet (sélectif) était voulu.
Après il y a des limites à cette AVH. C'est vrai que c'est très linéaire et on comprend assez vite le principe. Il y a aussi cette impression qu'à un moment ça va déraper, un peu comme "Une nuit en Enfer", on va se retrouver avec des tueuses en série, des goules ou des vampires... mais non. Nonobstant un rebondissement explosif, mais qui au final est à peine plus qu'un cahot, le fantasme suit son cours jusqu'à son achèvement.
Après, comme d'autres je ne vois pas vraiment le rapport avec le thème. On peut se suppose que le deuil plonge le héros dans un "nouveau monde", à moins que ce soit la rencontre avec les deux filles ?
Pour la petite histoire, en lisant le titre j'ai d'abord pensé au réchauffement climatique. Et ça m'a amusé parce qu'il y a quelques années j'avais commencé un texte qui s'appelait "Les nuits les plus chaudes" et qui avait pour thème le réchauffement climatique (qui fera peut-être une AVH un jour), et finalement on aurait pu switcher les deux titres
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(28/06/2023, 22:11)gynogege a écrit : Après, comme d'autres je ne vois pas vraiment le rapport avec le thème. On peut se suppose que le deuil plonge le héros dans un "nouveau monde"
Moi en tous cas je l'ai compris comme ça, oui !
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J'apprécie l'ambition réaliste et intimiste de cette AVH à la première personne au ton cru, qui rappelle qu'à l'instar des fictions interactives purement logicielles telles que les visual-novels qui exploitent déjà des genres semblables, le livre-jeu gagne à élargir ses territoires et ses thématiques. L'aspect ludique s'avère certes un peu accessoire : hormis un PFA, nos choix n'entraînent que des variations plus ou moins significatives sur un chemin à la direction unique. Mais ce sont précisément ces variations qui, dans une aventure jouant la carte de l'identification à une autre trajectoire humaine, font le sel de l'aventure.
Ceci étant dit, mon plaisir de m'y impliquer a rencontré un certain nombre d'écueils :
- Comme relevé auparavant, les deux pulsions qui animent le récit ne s'emboîtent pas si bien que ça. Il manque, je pense, un peu de travail supplémentaire que le cheminement dans le deuil et la saga érotique aillent de pair et communiquent de façon convaincante. En l'état, la juxtaposition des deux me fait l'effet d'un déroulé de conventions dont un certain type de fiction - littéraire ou autre - est familier et où je ne m'implique que superficiellement.
- J'avoue ne pas avoir tout compris au sens des couleurs dans le système de points accumulés au gré de nos choix. J'en apprécie le principe général, tout en lui trouvant ce que je pense être des ratés. Il me semble qu'à quelques paragraphes interrogeant l'état de nos points, certains résultats sont inaccessibles : par exemple, au 22, je ne vois pas comment obtenir le résultat permettant d'aller au 10 ; de même, au 47, comment se rendre au 35 ou au 41.
- Je relève également au moins une erreur de renvoi : le 46 devrait rediriger vers le 8 et non le 6.
Une création remarquable, néanmoins !
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Bon il va falloir ajouter le style Érotique sur Littéraction!
D'abord, un très bon texte, et le style est super fluide, une belle introduction. Pour ma part je n'ai pas trouvé qu'il y avait une dissonance entre les deux thèmes abordés, soit le deuil et les rencontres amoureuses. J'ai vu le premier comme un occasion de rencontres, de rapprochements. On a souvent besoin d'évasion dans ces moments difficiles. Mais toutes ces filles qui tombent du ciel, ça m'a semblé tout de même un peu gros.
Je dois dire que je ne suis vraiment pas fan des fictions sentimentales contemporaines, ce n'est pas quelque chose que je lirais, probablement pas en roman, encore moins en version interactive. Je suis vieux-jeu dans mes AVH, j'aime quand il y a un but précis, peu importe lequel : sauver sa peau, tuer un sorcier super méchant, arrêter un tueur en série, ... C'est la recherche de l'atteinte de cet objectif qui guide nos choix, qui fait que l'on s'arrête pour réfléchir. Sinon, je me fous un peu des conséquences, je prends au hasard...
De ce point de vue, j'ai vécu l'histoire plus comme un roman. Mais Résilience est très bien écrite, je me suis simplement laissé porté par le texte, ce qui m'a permis de passer un bon moment.
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Bon, alors… dans ce forum avec une forte représentation de mâââles, sans vouloir la jouer hashtaggrosporc, ni même féministe, je dirais que c’est une AVH pour mecs… Perso, j’ai même ressenti un léger agacement, voire une certaine consternation.
Un petit clin d’œil à Ledahu :
Citation :Comment donner envie à une lectrice traditionnelle de 25-45 de lire une fiction interactive sur son smartphone au lieu d'aller glander sur insta ?
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J'avoue. De mon côté, j'ai trouvé cette histoire aussi crédible qu'une AVH ou on apprendrait que Trump est la réincarnation de Zagor...
Par contre, les portraits sont jolis !
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Nous voilà six pieds sous terra incognita.
Quel homme ! L'enchainement des gonzesses est surprenant. Tu aurais pu titrer cet ouvrage "Dom Juan 2.0". Du coup je me demande si le titre "résilience"est vraiment adapté. Bon, c'est du détail... C'est tout de même un étrange propos après ce deuil. On ne s'attend évidemment pas à ça, je me suis demandé si à un moment on n'allait pas forniquer sur la tombe de notre ami disparu (comment il s'appelle, déjà ?). Passé ce côté saugrenu j'ai vu ça comme quelqu'un qui renoue avec la vie car il se rend compte que son pote est mort et que ce sera bientôt son tour ; alors il faut vivre, et vite ! Et à ce propos peut-etre une introspection du protagoniste sur les raisons qui le poussent à cette orgie aurait-elle été intéressante du point de vue du développement du perso.
J'ai trouvé ça très bien mené au niveau du rythme très en adéquation avec ce côté "vie ordinaire", d'autant que je n'avais pas spécialement accroché à l'intro. Au final, cette avh est très surprenante et tient vachement bien. Que dire de plus, sinon, "rhaaa lovely."
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