La campagne impériale.
Je me gratte l'oreille droite avec l'auriculaire gauche.
Si pas de réaction, je me gratte le nez.
Et si ils font mine de partir, je les apostrophe.
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(Retour en arrière.

Non pas que je sacrifie à une mode récente, mais c'est peut-être un outil utile pour le jeu par forum. Comme l'a fait remarquer Tholdur dans le message 149, on a un peu raté l'occasion du voyage pour se présenter ; comme il se passe environ 24 h entre deux de mes visites, j'étais à peine monté sur le toit que l'attaque a eue lieu Wink

Disons que je vais me permettre de faire un peu de narration partagée, puisque cela ne change rien au déroulement final.)

@ceux du toit, mais ouvert à tout le monde (mode cinéma)

Extérieur jour sous la pluie, sur le toit de la diligence ; vêtements trempés, gouttes qui dégoulinent des mèches, têtes qui dodelinent sous l'effet des cahots, bois surluisant.

Alors que la diligence repart du lieu de l'embuscade, encore sous le choc de l'horreur du massacre, tout un tas d'images et de pensées affluent dans vos tête.

Vous vous remémorez les paroles de Johan.

(Outre ce que tout le monde a déjà lu dans la présentation des persos : )

Il y avait une île sur le Reik, un vieux y habitait. Il faisait pousser des carottes, vivait de la pêche. Tout le monde le traitait de fou. Moi, je faisais toujours une petite halte pour discuter avec lui. Sven Ts∅, y s'appelait.

Il disait qu'il avait été un guerrier, un maître d'arme. Et que, dégoûté de voir tout ce sang couler, il était venu s'installer là finir ses jours pépère. Quand je lui demandais de m'apprendre à me battre, il me disait :

« Se battre, s'est pas savoir tuer, c'est savoir mourir. Et puis, si tu sais manier la gaffe en équilibre au milieu des remous, tu sais déjà tenir une lance ou une épée.

Et tu vois, garde en tierce, quarte, quinte, battez-quart-tirez-droit, tout ça, c'est des trucs. Les trucs, ça t'apprend pas le combat. Le combat, c'est d'abord avoir à la fois de la mobilité et des appuis solides, une conscience de l'environnement, de qui est autour de toi, de où tu veux aller. Toi, en maniant ta barques, tu l'as déjà.

Après, c'est le courage. Le courage, ça s'apprend pas. Tu l'as ou tu l'as pas. Et garder son sang froid. Ça mon vieux, ta première vraie bataille, tu te chieras dessus. Quand t'auras vu tes camarades tomber, que tu te seras demandé pourquoi t'es en vie et pas eux ; que tu auras connu la peur, la tristesse ; là, tu seras un guerrier. »

C'est ça qu'il me disait.

Puis un jour, je suis allé le voir, il était plus là. Disparu. Il avait laissé quelques rouleaux de parchemin. Comme je sais pas lire, je les ai enterrés dans sa cabane. Et chaque fois que j'y passe, je viens me recueillir.


Ces mots résonnent alors que vous revoyez Johan pitoyable, paralysé par la peur ; Johan craintif, adossé à la diligence et n'osant avancer ; et Johan qui, enfin décidé à se battre, manque lamentablement sa cible. Drôle de personnage.

(fin du retour en arrière)

Arrivé en ville, j'acquiesce à l'idée de trouver un auberge.

Si vous voulez, je connais quelques boui-boui pas chers du côté des docks, mais faut pas être difficile.

Puis, je regarde avec circonspection Wolfram et son petit jeu avec les inconnus.
--
Vous êtes mort.
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@johan
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Les deux hommes se regardent comme désemparés puis ils fixent à nouveau Wolfram. Cette fois ci c'est le second qui se gratte l'oreille gauche avec l'auriculaire droit.
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Je grimpe sur une borne pour murmurer à l'oreille de wolfram
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" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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à Johan d'une voix tendue :
- il y a des situations où j'aurais aimé que ton ami Sven Ts∅ soit à nos côtés, surtout maintenant.

Bon, cette fois-ci, je fais un signe amical aux deux hommes et me dirige vers eux en prenant un air un peu peiné et embarrassé ...

Je leur laisse une chance de m'adresser la parole en premier, mais suis prêt à parler le premier si ils partent.
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mj@:
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Pour ma aprt, je regarde mais l'étrange manège de Wolrfam mais ne fais aucun commentaire, je lui fait confiance pour qu'il ne nous fasse pas tuer pour rien...
Je sort du coche et attend de voir ce que nous allons, faire, n'ayant aucune connaissance des auberges du coin... et souhaitant simplement aller dormir.
Un jour je reviendrai ! Avec une vrai bonne création, de qualité ! Un jour...

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@tilie
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Wolfram s'approche donc des deux hommes ébahis. Une fois devant l'un deux réitère son geste. Il se gratte l'oreille gauche avec l'auriculaire droit. Ils ont l'air vraiment stupéfaits et désemparés.
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karandas@:
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@Tilie
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M'adressant aux deux hommes, avec un air peiné.

- Salutations, messires. Il semble que ...

le reste de la tirade s'interrompt ...

@personne
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A peine Wolfram s'adresse t-il aux deux hommes que ceux ci s'engouffrent parmi la foule sans demander leur reste.

Il y a tellement de monde qu'il est impossible de les suivre. Soudain alors que vous pensiez ne plus les apercevoir vous les voyez un peu plus loin dans la place rejoindre un homme barbu de taille moyenne et de solide corpulence. Ils disparaissent avec lui dans une ruelle...

@Wolfram
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karandas@:
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- Compagnons, j'espère que l'un d'entre vous a quelque talent caché pour le déguisement, car il va me falloir une nouvelle tête, et vite.
Je pense que ce Kastor a été assassiné, et non tué par les Hommes-Bêtes. Et que ces malandrins ne vont pas tarder à mettre la mienne à prix aussi. Tout ça parce que je lui ressemble.
J'aimerai bien en savoir plus sur cet homme barbu...
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Je suis bien désolé, la "chirurgie" que nous dirions d’esthétique n'est pas das mes compétences... Peut-être que certains baumes peuvent altérer ton visage, mais il faudrait demander à Hardbull...Je pense que pour le moment il vaut mieux bouger... Quelles destination immédiate serait la plus sûre ?
Un jour je reviendrai ! Avec une vrai bonne création, de qualité ! Un jour...

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Puisqu'ils ne nous surveillent pas, disparaissons et vite; dans la direction la plus opposée à la leur de préférence. Une fois assez éloignés, remettons-nous de nos émotions dans la première auberge et discutons de la situation…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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