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Un cinquième tome qui termine en beauté le premier cycle des aventures de Loup Solitaire. Envoyé en mission diplomatique en plein désert, notre héros s'attire (évidemment) des ennuis dès le premier paragraphe. S'ensuit une course-poursuite assez réussie, passant par le port, les égouts et la ville pour se terminer au fond d'un cachot. La première partie du livre s'achève sur une révélation qui conduira à la quête du Livre du Magnakai, objet de la seconde partie du bouquin, ce qui constitue une petite originalité, la démarcation entre les deux parties étant bien distincte.
De nouvelles surprises agréables attendent le lecteur dans cette deuxième partie : retrouvailles avec Banedon, le jeune sorcier du premier tome de la saga, rencontre avec son équipage de nains (seules créatures non-humaines du camp du Bien dans la série d'ailleurs, si ma mémoire est bonne) et voyage à bord de son vaisseau volant pour retrouver le tombeau dans lequel est caché le précieux Livre. La scène finale a un petit goût d'aventures à la Indiana Jones, sympathique.
8/10, une bonne note pour achever ce premier cycle.
The gates of Hell are about to open. Please mind the gap.
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Comment clore en beauté un premier cycle de haute tenue ? En écrivant Le Tyran du Désert.
Ayant pris goût au climat ensoleillé de Ruanon, notre LS se dit que ça vaudrait le coup de prolonger par un séjour sur les plages de Vassagonie. Voilà qui tombe bien, le souverain de ce pays, désireux de faire oublier le petit incident avec Barraka, est prêt à mettre les loukoums dans les petits plats. LS est donc envoyé sur place où il va vite découvrir que le souverain en question est mort et que son successeur est un vrai chameau...
Du très bon.
Le livre est divisé en deux parties, d'égale qualité. Papa Dever nous régale d'une Vassagonie riche, détaillée, colorée et exotique, de personnages hauts en couleur et de péripéties haletantes. Course-poursuite de fous dans les rues de la capitale, exploration du Grand Palais à la recherche d'un remède vital, découverte de la véritable raison de notre présence ici, rien ne manque et c'est mené tambour battant. La fuite du palais sur le dos d'un itikar prenant son envol dans les feux du couchant annonce de façon grandiose la seconde partie.
Une seconde partie où l'on retrouve un ami croisé dans le premier opus, où l'on se retrouve à bord d'une nef volante, vaisseau volant émergeant des nuages, avant un combat aérien d'anthologie au-dessus de paysages grandioses sur fond de crépuscule embrasé. Très fort, on retrouve là le fantastique de la bataille contre la flotte fantôme de La traversée infernale. Un léger coup de mou histoire de reprendre son souffle et on se retrouve pour un combat final digne de ce nom contre un méchant comme on adore les haïr. Et un final qui prend un côté mystique, presque religieux avec la découverte d'un fabuleux héritage, promesse de renouveau.
Pas grand-chose (sinon rien) à jeter. Descriptions soignées et atmosphère immersive, dépaysement total, péripéties haletantes, personnages détonants (Haakon, sombre et classieux, intelligent et retords)... Je le place tout juste derrière La traversée infernale, à un pommeau de poignard près. Une traversée qui l'emporte avec un côté plus sombre, plus pessimiste et un sentiment d'urgence permanent alors que ce cinquième opus est plus fantastique, onirique ou merveilleux.
Anywhere out of the world
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Je pourrais quasiment copier-coller la critique de VS, avec un petit bémol:
dans la première partie, si on ne choisit pas l'exploration de la ville, ça paraît trop vide expédié. Mais le fait que le partie la plus intéressante du livre soit complètement optionnelle fait partie de l'originalité profonde de ce volume !