Club des démotivés
#76
(13/10/2013, 23:07)Delarmgo a écrit : des petites choses qui peuvent aider...

- évite de te relire.

C'est clair ! Enfin il m'aura fallu du temps pour pouvoir le comprendre. D'autant qu'à force de régulièrement se relire (au lieu d'avancer) on finit par tellement bien mémoriser certains passages qu'on ne réussit plus à les voir avec des yeux neufs.
Bon ceci dit je ne suis pas démotivé, au contraire, ça peut booster de se manger un mur.

@Zyx : Un mois pour faire le plan me semble un temps optimal, par contre j'imagine que tu dois chiffonner/raturer pas mal de feuilles avant de trouver ta structure finale.
Je vais faire ça, réfléchir, laisser le truc décanter et je verrai.
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#77
De mémoire, j'ai dû faire trois fois le plan, en partant de zéro et en tenant compte des leçons apprises des versions précédentes avant d'obtenir un truc satisfaisant sur les paramètres qui m'intéressaient. Et d'ailleurs, pour chaque paragraphe, je pense que j'ai dû aussi le réécrire trois fois. J'ai souvent l'impression d'être un écrivain poussif... et pourtant, il y a quelques années, il me fallait encore trois fois plus de temps, et je n'arrivais même pas à un résultat satisfaisant. Bref, il faut persister et puis c'est tout.
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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#78
Allez, répétez après moi: MO-TI-VA-TION!Tongue
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#79
Moi c'est pas seulement un problème de motivation. Outre les problèmes de temps, c'est surtout un problème de BLOCAGE.
J'arrive plus à rien écrire. C'est page blanche depuis... Je crois que ça fera 1 an début décembre.
Après mon blocage me démotive, plutôt que la démotivation me bloque.

Mais j'espère que la frustration de ne plus rien écrire (parce que j'aime écrire) va l'emporter sur mon blocage au bout d'un moment.
Avec un peu de chance ça fera comme un barrage qui cède...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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#80
Au lieu de te forcer à écrire avec un objectif à remplir, commence à tapoter sur ton clavier sans t'autoriser de pause, de correction ni de retour en arrière. Écris ce qui te passe par la tête sans chercher à juger ni planifier. Cela te mettra en état de flux. Ensuite seulement, tu commences à canaliser ce flux vers les thèmes et scènes de ton AVH. Assure-toi aussi que les outils que tu utilises ne t'obligent pas à rompre ton flux à cause de manipulations à faire (genre une navigation dans les menus pour passer à un autre §).
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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#81
J'imagine d'ici le nombre de LDVH entièrement écrits comme ça.

-Paul Vernon : "Allo Steve ? Je t'appelle pour avoir des conseils, j'ai entamé La forêt du dragon mais je n'arrive plus à trouver la motivation pour continuer, je bloque, c'est trop dur...
-Steve Jackson : "Tu prends peut-être le problème à l'envers, au lieu de te forcer à écrire avec un objectif à remplir, commence à tapoter sur ton clavier sans t'autoriser de pause, de correction ni de retour en arrière. Écris ce qui te passe par la tête sans chercher à juger ni planifier. "
-P.V: "Super ta méthode ! je m'y remets tout de suite !!"
-S.J : "Non mais attends, il faut quand même se relire après et vérifier ton.... euh tu es encore là ?... Allo ? Allo ?!
-P.V : Tuuut tuuut tuuut tuuut

Mrgreen
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#82
Excellent ^ ^ et cela sonne tellement vrai!
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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#83
Lool Lool Lool
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#84
J'adore Big Grin

... on dirait un peu la méthode JH.......
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#85
On dirait bien que cette année le Yaz... dort!
C'est grave docteur?
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#86
Faudrait déjà lancer le topic officiel annonçant le concours.
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#87
Yup !

Je viens de regarder une vidéo très inspirante, essentiellement basée sur la pratique d'un sport de combat, mais qui trace néanmoins un parallèle très intéressant avec l'écriture qui rejoint ce que dit Zyx.

Selon l'interviewé, Soral (je ne m'étendrais pas sur ses positionnements politiques, ce n'est pas le propos) instructeur de boxe anglaise et écrivain (9 bouquins tout de même), seules la discipline et la régularité importent pour ces deux pratiques en apparence opposées.
Selon lui l'inspiration, vu comme principal moteur de productivité est une vieille lune, un mirage à évacuer, ce qui compte c'est d'être capable de volonté, de s'astreindre régulièrement à faire du signe, et ce pendant des heures, exactement comme lorsque l'on souhaite évoluer dans un sport de combat (aller à l'entrainement même quand l'envie n'y est pas.)

Je trouve ça très intéressant puisque c'est précisément lors de la première heure d'écriture que je me démotive généralement. Or le cerveau c'est un peu comme le corps, il faut parfois lui faire faire quelques étirements un peu douloureux pour obtenir des résultats. La motivation vient peut-être avec la pratique plutôt que l'inverse !
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#88
Pour ma part, c'est le temps qui manque cruellement. Ensuite l'inspiration je l'ai, mais écrire par séance de 5/10 mn comme pour arawamba, ça me gave, copieux. Si je me lance c'est pour une heure, une heure trente. Histoire de voir que mon scénario avance, fier que je suis alors, je me motive encore plus jusqu'à ce que les yeux ne me piquent trop pour continuer. Mais avant tout ça, il faut écrire les arborescences des avh's et ça, la base de l'histoire, il faut (à mon sens) la cogiter, avec deux marmots qui courent, se disputent, crient et jouent, c'est dur, compliqué, énervant, impossible.

Donc lorsque ils seront plus calmes (dans pas longtemps vu la nette amélioration depuis quelques mois), je me renverrais violemment sur le clavier. C'est mon espoir du moment, l'idée qui me soulage. J'aime écrire, je n’arrêterais pas (avh ou roman), j'ai trop de choses à raconter, je parle trop, je suis du sud, c'est bien connu ! Wink

En attendant je souhaite une bonne compétition aux yaz-istes et que le meilleur gagne !


Ps : vous êtes tous les meilleurs ! La participation est déjà une victoire en soi.

A plus les potos Smile
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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#89
(26/12/2013, 19:09)Syphil a écrit : Selon l'interviewé, Soral [...] seules la discipline et la régularité importent pour ces deux pratiques en apparence opposées.
Selon lui l'inspiration, vu comme principal moteur de productivité est une vieille lune, un mirage à évacuer, ce qui compte c'est d'être capable de volonté, de s'astreindre régulièrement à faire du signe, et ce pendant des heures, exactement comme lorsque l'on souhaite évoluer dans un sport de combat (aller à l'entrainement même quand l'envie n'y est pas.)
Soral profite de dire une vérité pour enterrer une autre plus importante! Développer une bonne technique de son art est bien sûr important, mais c'est un aspect machinal. Se le fixer comme but ultime c'est nier notre potentiel humain.
C'est au contraire à condition d'avoir quelque chose de plus, objectifs, sensibilités, code de conduite, valeurs, etc., que l'on développe quelque chose d'humainement intéressant, qui dépasse le robot.
Je pense donc au contraire que l'inspiration et la motivation doivent être travaillées et sauvegardées en permanence, parce qu'elles sont les seules à donner un sens, une créativité, et donc un avenir à l'art que l'on pratique.

Au point où j'en suis, il me semble constater quelques éléments primordiaux pour devenir artiste, et qui me servent d'ailleurs comme principes de vie. J'enfonce sans doute des portes ouvertes, mais ça ne peut pas faire de mal de les rappeler:
- définir un objectif: afin de se fixer une direction qui transcende les aléas et nous amène quelque part. Attention cependant à n'en faire qu'une image superficielle. Il doit y avoir un effort constant pour dégager de leur gangue d'ineffabilité et d'inconscience les valeurs qui nous tiennent à cœur, qui rendront plein l'exercice de nos facultés et justifieront notre existence.
- la persévérance: d'une part cela prend du temps d'acquérir et maîtriser les compétences nécessaires (surtout si on veut sortir du lot, auquel on appartient statistiquement si on marche au hasard). Et d'autre part, tôt ou tard on connaît des bas, des obstacles, des échecs, et c'est celui qui se maintient debout et continue de marcher qui les traverse. Les "obstacles" ont d'ailleurs pour la plupart une forme quotidienne et banale: des enfants, de la fatigue, des maux, des amis, trop de projets, toutes ces choses qui retiennent notre attention et nos énergies de gré ou de force.
Montrer le contenu
- l'attention délibérée: pratiquer l'art, non pas comme une machine, mais avec notre part humaine éveillée, notre sensibilité, notre esprit critique (en particulier, comparer notre état, notre direction, avec ceux que l'on recherche), notre imagination, afin d'exercer nos jugements, de nous corriger, de retenter différemment.

Voilà, juste mes bribes de pensées actuelles...
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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#90
(27/12/2013, 13:55)Zyx a écrit : Les "obstacles" ont d'ailleurs pour la plupart une forme quotidienne et banale: des enfants, de la fatigue, des maux, des amis

Ça me rappelle Harry, un ami qui vous veut du bienLoolLoolLool
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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