Questions de style...
#16
Hum. Je vais réfléchir. Bien vu et pensé, en tout cas ! Wink Jusque-là, j'avoue avoir assez peu médité sur ce genre de détails...
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#17
Là j'ai déplacé le "sans proférer un cri":

"C'est la dernière vision que ses yeux agrandis de stupeur emporteront de ce monde : l'homme s'écroule subitement, le crâne fracassé par une puissante hache. Vous avez jailli de votre cachette si promptement que l'homme n'a même pas pu esquisser de geste de défense, ni proféré le moindre cri. Vous dégagez votre arme sans prêter attention aux morceaux de cervelle qui en souillent le tranchant. Ceci réglé..."
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#18
(01/05/2012, 11:01)oorgan a écrit : Par contre, pour les tournures et le tutoiement, je ne sais pas ; moi, je pense le capitaine -le plus haut grade du fort - comme un noble - ce qui était, je crois, souvent le cas dans notre moyen-âge européen ; et bien qu'Orhinitya ne soit pas l'Europe, il semblerait que ce soit le même cas. De plus, et c'est dit dans l'intro, le capitaine communique souvent avec le roi, lui envoyant des rapports et autres demandes... Donc n'est-il pas logique qu'il ait un langage un peu plus fleuri que les hommes à qui il commande ? Qu'en penses-tu ?

Personnellement, je suis d'accord: ça donne une impression extrêmement intéressante de la personnalité du capitaine. Que ces traits soit partagés ou non par les autres officiers, nous avons un homme récemment blessé qui parle posément, précisément, courtoisement à un soldat; et qui aborde avec la même précision détachée les dernières convulsions d'un ennemi torturé à mort.

Par ailleurs, au niveau de l'univers de l'aventure, cette façon courtoise de s'exprimer, et l'usage des phrases en langage archaïque, montrent qu'il y a une grande proximité - au-delà des clivages sociaux - entre les officiers et les soldats. On pourrait y voir quelque chose de semblable à l'Espagne médiévale, où la lutte en commun contre les musulmans créait une plus grande communauté, de meilleures relations, entre le peuple et la noblesse qu'en France par exemple.
En l'espèce, je pense que le facteur essentiel en est la lutte implacable menée contre les Volylois: devant eux la nation est unie pour sa survie même ( et ça n'embarrasse personne d'en torturer à mort pour en extraire des informations; l'officier parle de ses dernières convulsions comme il parlerait d'écraser une fourmi et notre personnage trouve cela naturel ).
Par ailleurs, dans la mesure où il envoie ce soldat dans une mission très dangereuse, il est possible qu'il lui montre plus d'égards qu'il ne le ferait normalement…

En résumé, ce § est non seulement bien écrit ( encore que je pense qu'il pourrait être amélioré* ), mais signifiant.


* à propos, c'est un cylindre, pas une
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#19
(01/05/2012, 13:14)ashimbabbar a écrit :
(01/05/2012, 11:01)oorgan a écrit : Par contre, pour les tournures et le tutoiement, je ne sais pas ; moi, je pense le capitaine -le plus haut grade du fort - comme un noble - ce qui était, je crois, souvent le cas dans notre moyen-âge européen ; et bien qu'Orhinitya ne soit pas l'Europe, il semblerait que ce soit le même cas. De plus, et c'est dit dans l'intro, le capitaine communique souvent avec le roi, lui envoyant des rapports et autres demandes... Donc n'est-il pas logique qu'il ait un langage un peu plus fleuri que les hommes à qui il commande ? Qu'en penses-tu ?

Personnellement, je suis d'accord: ça donne une impression extrêmement intéressante de la personnalité du capitaine. Que ces traits soit partagés ou non par les autres officiers, nous avons un homme récemment blessé qui parle posément, précisément, courtoisement à un soldat; et qui aborde avec la même précision détachée les dernières convulsions d'un ennemi torturé à mort.

Merci ! Encore que peu de ces choses aient été voulues...NoGreen Sauf le coup des convulsions Mrgreen

Citation :Par ailleurs, au niveau de l'univers de l'aventure, cette façon courtoise de s'exprimer, et l'usage des phrases en langage archaïque, montrent qu'il y a une grande proximité - au-delà des clivages sociaux - entre les officiers et les soldats. On pourrait y voir quelque chose de semblable à l'Espagne médiévale, où la lutte en commun contre les musulmans créait une plus grande communauté, de meilleures relations, entre le peuple et la noblesse qu'en France par exemple.
En l'espèce, je pense que le facteur essentiel en est la lutte implacable menée contre les Volylois: devant eux la nation est unie pour sa survie même ( et ça n'embarrasse personne d'en torturer à mort pour en extraire des informations; l'officier parle de ses dernières convulsions comme il parlerait d'écraser une fourmi et notre personnage trouve cela naturel ).
Par ailleurs, dans la mesure où il envoie ce soldat dans une mission très dangereuse, il est possible qu'il lui montre plus d'égards qu'il ne le ferait normalement…

Je n'avais pas du tout pensé à l'Espagne médiévale, pour la bonne raison que je suis assez ignorant dessus, malheureusement. Ceci dit, ça y ressemble assez, effectivement ^^
Ça me rappelle que j'avais prévu des annexes, dont un récit de la Longue de la première années à la cinquante-deuxième... Et que je n'y ai pas touché depuis quelques temps...

Citation :En résumé, ce § est non seulement bien écrit ( encore que je pense qu'il pourrait être amélioré* ), mais signifiant.

Merci Big Grin Je sais donc qu'il me reste à faire...Wink

Citation :* à propos, c'est un cylindre, pas une

Je ne me suis pas relu, et il y a une coquille... Étonnant, non ?
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#20
Bon, je réactive le sujet, puisque j'ai décidé de m'employer à une AVH dans un ton plus horrifique... Et justement, le style me semble trop... trop je-sais-pas-quoi. Non qu'il me déplaise, mais... Enfin, voilà :

1
Au-delà du cercle de feu de votre lanterne, tout n'est qu'obscurité luisante. Même le puits de lumière au-dessus de vous paraît s'être estompé. Nul bruit ne vous parvient, si ce n'est le vacarme de votre respiration et de vos articulations que vous esquissez un mouvement. L'air est étouffant, bien plus chaud que dehors. Le désespoir vous envahit à l'idée qu'il vous falloir explorer ces tunnels, ces tunnels perpétuellement plongés dans le silence et les ténèbres ! Puis vous vous ressaisissez : votre liberté est à ce prix, et vous irez jusqu'en Enfer pour la payer. Ainsi ragaillardi, vous commencez à réfléchir à votre première action. Allez-vous inspecter l'entrée de la mine derrière vous pour essayer de déterminer les causes de l'effondrement (rendez-vous au 2), ou vous enfoncer sans plus attendre dans l'estomac de la montagne, suivant le boyau principal (rendez-vous au 3) ?


2
Marchant discrètement - comme craignant de réveiller quelque chose -, vous atteignez quelques minutes après l'entrée, obstruée par un impressionant pandémonium de pierre et de poutres. En examinant le tout rapidement, vous découvrez sur ces dernières de curieuses marques, comme si quatre crocs démesurément longs avaient sectionné le bois... Vous frissonnez, vous demandant quel animal a bien pu laisser de telles traces... Car ces madriers avaient quasiment un mètre de diamètre ! Voilà qui confirmerait les récits les plus fous des rescapés… Blême, - espérant en vain qu'il s'agit d'une illusion - vous arrêtez rapidement vos recherches et faites demi-tour vers la galerie principale, inquiet... Notez le code «morsure», et rendez-vous au 3.


3
Le tunnel descend en pente douce. Vous marchez au centre, sur le rail des chariots servant à acheminer les métaux jusqu'à la surface. Ainsi - de votre avis - pourrez-vous réagir plus efficacement à ce qui peut surgir dans le noir... Les souvenirs délirants de l'un des esclaves-explorateurs vous reviennent à la mémoire, mais vous tentez de les chasser - néanmoins, ils talonnent de près votre esprit, pareils à de sinistres vampires.
Pendant des minutes étendues à l'infini, vous avancez à pas furtifs. L'air autour de vous continue de se réchauffer. Vous atteignez finalement un carrefour. De part et d'autre de la galerie s'ouvrent deux tunnels secondaires, où travaillaient des esclaves qu'on n'a pas revus. Si vous voulez enquêter dans l'un d'eux, vous pouvez emprunter celui de gauche (rendez-vous au 4) ou celui de droite (rendez-vous au 5). Mais vous pouvez également continuer dans la Galerie Principale - aboutit bientôt à la Grand'Pièce, centre du Premier Niveau - , en vous rendant au 6.


4
Réveillant une vermine grouillante ayant grandi dans les ténèbres, vous avancez à pas feutrés dans le tunnel. La flamme vacillante de votre lanterne paraît être incapable de repousser l'obscurité informe qui vous encercle... Votre main s'égare sur la poignée de votre épée... Mais que peuvent les armes physiques contre des créatures faites de néant ? Un temps indistinct plus tard, vous dépassez l'entrée du tunnel desservant la Grand'Pièce. Mais vous arrêtez peu après : dans l'air flotte un odeur de gaz... Une fuite ? Peut-être ; mais vous en ignorez l'origine. Néanmoins, vous préférez éviter tout risque de cette nature, et vous faites demi-tour, empruntant le tunnel relié à la Grand'Pièce.
Marchant ainsi, seul dans les ténèbres, il vous semble entendre un bruit de reptation, traversant une énorme distance... Est-ce réel ? Préférant laisser cette question sans réponse, vous accélerez involontairement votre pas. Et vous atteignez indemne la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.


5
Le tunnel serpente légèrement. Vous dérangez plusieurs créatures des ténèbres - rats, araignées, lézards - qui n'ont certainement jamais vus la lumière du jour. Grâce à votre lanterne, vous parvenez à briser les barrières d'obscurité, mais elles se reforment juste derrière vous... Néanmoins, vous continuez. Vous dépassez bientôt le tunnel qui vous permettra d'atteindre la Grand'Pièce une fois votre inspection terminée. Peu après, vous arrivez à l'endroit où les esclaves oeuvraient sous le fouet.
Vous constatez, déçu, qu'il ne reste que quelques ossements rongés par la vermine, ainsi qu'un marteau. Vous les examinez rapidement, sans rien trouver de curieux. Vous abandonnez finalement - vous pouvez prendre si vous le désirez le marteau (c'est une arme) -, et, revenant en arriève, vous prenez le boyau relié à la Grand'Pièce.
Vous accélerez inconsciemment le pas quand vous entendez comme un bruit de reptation derrière vous... Est-ce une hallucination ? Vous ne sauriez le dire. Quoi qu'il en soit, c'est sans avoir connu d'encombres que vous débouchez peu après dans la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.


6
Vous suivez le tunnel, et les ténèbres vous suivent. Des rats lèvent la tête à votre passage, dérangés dans quelque morbide festin, puis la baisse comme vous éloignez d'un pas rapide - vous préférez ne pas savoir de quoi peuvent se nourrir ces bêtes.
Mais bientôt, par-dessous bruit de mastication de cette vermine, vous entendez indistinctement un autre son, un son visqueux de reptation… Est-ce un fantasme né de votre cerveau ? Vous ne pouvez le dire. Mais vous l'espérez… Vous accélérez insensiblement votre allure, avec la bizarre crainte d'être suivi…
Peu après, toutefois, vous atteignez intact la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.


7
Vaste et spacieuse, la Grand'Pièce n'a point été creusée par l'Homme, mais par l'eau - comme en témoigne le fin ruisseau qui coule silencieusement à vos pieds. Lorsque l'on a commencé à utiliser cette mine, elle est devenu le lieu où les esclaves du premier niveau se reposent et mangent, et où les contremaîtres reçoivent leurs ordres.
Néanmoins, elle est silencieuse et obscure en ce moment. Promenant le rayon de votre lanterne autour de vous, vous ne découvrez rien de véritablement significatif. Des chariots gisent sur le sol, fracassés ; les chaises et les tables sont dans le même état. Rien de plus. Quelque chose est venu ici - mais vous ne savez toujours pas quoi.
Vous avançant dans la salle, vous réfléchissez à ce qui vous allez faire maintenant. En face de vous se trouvent trois entrées de tunnel. La plus à gauche vous mènera directement à une échelle, d'où vous accéderez au second niveau de la mine (rendez-vous au 8 pour l'emprunter). La plus à droite vous mènera à un filon exploité par les esclaves - avant la catastrophe - et, au-delà, à une autre échelle. Rendez-vous au 9 pour passer par-là. La bouche centrale est en fait la continuation de la Galerie Principale, qui aboutit également à une échelle. Rendez-vous au 10 si vous voulez la suivre. Mais vous pouvez également fouiller plus attentivement la Grand'Pièce, en vous rendant au 11.


8
Vous avancez dans le tunnel à pas nerveux. Le rideau d'ombres se lève à l'approche de votre lanterne… Pour se refermer juste derrière vous. Plusieurs fois, vous vous retournez, avec le curieux sentiment d'être suivi… Le silence vous donne l'impression d'une vigilance hostile - menée par quelqu'un d'inconnu. «Quelqu'un… Ou quelque chose !», songez-vous.
Peu après, vous atteignez un carrefour. Le tunnel que vous suivez se divise en deux branches. L'une rejoint la galerie principale ; vous pouvez l'emprunter en vous rendant au 19. Mais vous pouvez également continuer tout droit, vers l'échelle, en vous rendant au 20.


10
Vous marchez nerveusement, tout entouré de ténèbres. Le silence de lieu vous paraît devenir une entité hostile et vigilante. Plusieurs fois, vous trébuchez sur des tas de pierres - ce qui ne cesse de vous étonner : le couloir étant d'une certaine importance dans la mine, il était bien entretenu… Soudain, vous trébuchez sur quelque chose qui n'a rien d'un tas de pierres. Dirigeant votre lampe dessus, vous constatez qu'il s'agit d'ossements brisés… Si vous voulez les examiner, rendez-vous au 17. Si vous préférez continuer ne pas vous en occuper, rendez-vous au 18.


11
Pendant une demi-heure, vous retournez nerveusement chaque débris, examinez chaque recoin, réveillant dans la salle des échos étonnamment bruyants. Lorsque vous vous arrêtez, vous n'avez rien découvert de particulier, si ce n'est une trace énorme - se dirigeant vers la sortie la plus à droite de la pièce, comme celle qu'eût pu laisser un serpent d'une taille démentielle… Vous frémissez.
Néanmoins, vous n'avez pas trouvé d'autres indices, et il vous faut songer à repartir. Vous pouvez au choix suivre les «traces» sur la droite, en vous rendant au 12. Mais vous pouvez également partir par le tunnel central (rendez-vous au 10), ou par le tunnel de gauche (rendez-vous au 8).


13
Vous nouez solidement votre corde au dernier échellon, et vous vous laissez glisser, tenant la lanterne dans vos dents. Un instant plus tard, vous prenez pied sur le sol. Plutôt que de perdre entièrement votre corde, vous décidez de la couper le plus haut possible à l'aide de votre épée ; notez «Corde 6 mètres sur votre feuille d'aventure». Cela fait, vous décidez d'examiner les débris de l'échelle. Bien que faible, la flamme tremblotante de votre lanterne révèle des traces de dents… Si vous avez noté le code «morsure», rendez-vous au 16. Sinon, vous reposez les morceaux, et faites reprenez votre exploration. Notez le code «échelle brisée», et rendez-vous au 15.


14
Vous vous élancez dans le vide. Un temps indéterminé s'écoule, puis vous atterissez parmi les débris de l'échelle. Meurtri, vous perdez 3 points d'Endurance. Un cri vous échappe alors, et, l'entendant résonner longuement, vous le maudissez. Encore plus quand il vous semble qu'un grognement s'élève de quelque part pour y répondre… Mais peut-être n'était-ce qu'un tour de votre imagination ?
Angoissé, vous vous relevez néanmoins, et constatez que vous pouvez marcher sans problème. Vous récupérez votre lanterne, et vous examinez rapidement les restes de l'échelle. Vous voyez peu, mais vous distinguez nettement des traces de dents… Si vous avez noté le code «morsure», rendez-vous au 16. Sinon, vous reprenez votre exploration. Dans ce cas, notez le code «échelle brisée», et rendez-vous au 15.


16
Pris de nausées, vous reconnaissez les marques de morsure que vous avez vues à l'entrée… A l'évidence, il ne s'agit pas d'une impression, comme vous l'avez cru là-bas… Non, il y a bien une chose, si pas plusieurs ! Malade de peur, vous reposez les débris que vous tenez de vos mains, et vous reprenez votre exploration… Notez le code «échelle brisée», et rendez-vous au 15.


17
Ecartant l'antique vermine, vous vous agenouillez et examinez les ossements - jaunâtres à la lueur de votre lampe. Après quelques minutes infructueuses, vous découvrez soudain de grosses marques de dents… Si vous avez noté le code «morsure», rendez-vous au 21. Sinon, vous les regardez, intrigués, puis vous repartez, e vous rendant au 22.


20
Heureusement, rien ne jaillit de l'obscurité pour vous engloutir, et vous atteignez l'échelle sans difficulté. Les nerfs néanmoins à fleur de peau, vous en vérifiez l'état à l'aide de votre lampe. Rassuré quant à la solidité des degrés, vous posez le pied sur le premier, et commencez à descendre, avec l'impression d'être avalé par une bouche de ténèbres…
Une brève éternité plus tard, votre pied soudain rencontre le vide ! Avec stupeur, vous comprenez que l'échelle a été rompue de manière naturelle («Ou volontaire», pensez-vous), ce que vous ne pouviez deviner d'en haut. Etant donné votre situation actuelle - et n'ayant aucune envie de faire demi-tour -, vous avez deux possibilités : soit accrocher votre corde au dernier échelon et - au risque de la perdre - descendre en rappel (rendez-vous au 13), soit sauter - la distance jusqu'à sol ne doit pas être, selon votre estimation en aveugle, de plus de trois ou quatre mètres -, en vous rendant au 14.
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#21
J'ai quelque conseil pour les tons horrifiques, cela ne doit pas valoir son pesant de cacahouète. :
L'horreur, c'est avant tout de l'immersion, à mon sens.
Pas d'immersion = Pas d'horreur.

Ne pas employer de mot savant, sa casse l'immersion :
Un pandémonium de pierre et de poutres, par exemple, beaucoup de monde utiliserai le mot enchevêtrement de pierre et de poutre briser, pandémonium ne viendrai jamais à l'idée de la personne.
Un bruit de reptation. Reptation comment ? Comme un serpent ? Comme un ver de terre ? Comme autre chose de beaucoup, beaucoup plus gros... les personnes peuvent s'immerger si une comparaison est faite.

Mais sinon, globalement, c'est pas mal.
[Image: 99416.jpg]
Un livre dont vous êtes le héros écrit.
Le F.O.U, Front Orthographique Uni :
http://lefou.forumsactifs.net/forum.htm
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#22
Merci pour ces conseils !

(30/08/2012, 17:03)Undred a écrit : Ne pas employer de mot savant, sa casse l'immersion :
Un pandémonium de pierre et de poutres, par exemple, beaucoup de monde utiliserai le mot enchevêtrement de pierre et de poutre briser, pandémonium ne viendrai jamais à l'idée de la personne.

Si, à moi ^_^ Je voulais souligner l'aspect satanique de la chose. Mais tu as sans doute raison. J'enlève. Wink

Citation :Un bruit de reptation. Reptation comment ? Comme un serpent ? Comme un ver de terre ? Comme autre chose de beaucoup, beaucoup plus gros... les personnes peuvent s'immerger si une comparaison est faite.

Généralement, une reptation est effectuée par un serpent (ou un ver de terre, mais je n'ai jamais entendu de ver de terre ramper, je dois dire Tongue. Ou alors, c'est quelqu'un qui rampe, certes )
Enfin, "un bruit de reptation serpentine"... Hum. Je sais pas.
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#23
Il vaut peut-être mieux faire le choix d'une périphrase que de se contenter d'un seul substantif ("reptation")...
"comme un bruit de serpent qui rampe"
ou quelque chose du genre...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#24
Je ne vois rien de bien sérieux à reprendre en ce qui concerne le style.

Le mot "reptation" me convient personnellement très bien ; je lui trouve un côté évocateur en lui-même. En ce qui concerne "pandémonium", je serais plutôt d'accord avec Undred : on trouverait facilement un mot qui soit à la fois plus simple et plus approprié.

Mon avis subjectif, c'est qu'il faudrait décrire un peu plus modérément la nervosité et les craintes du héros. Il me paraît plus efficace de se concentrer sur ce que perçoit le personnage et de laisser le joueur imaginer ses pensées par lui-même.
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#25
Voilà quelques propositions pour le début...

1
Au-delà du cercle de feu de votre lanterne, tout n'est qu'obscurité luisante. Même le puits de lumière au-dessus de vous paraît s'être estompé. Nul bruit ne vous parvient, si ce n'est le vacarme de votre respiration et de vos articulations que vous esquissez un mouvement. L'air est étouffant, bien plus chaud que dehors. Le désespoir vous envahit à l'idée qu'il vous falloir explorer ces tunnels, ces tunnels perpétuellement plongés dans le silence et les ténèbres ! Puis vous vous ressaisissez : votre liberté est à ce prix, et vous irez jusqu'en Enfer pour la payer. Ainsi ragaillardi, vous commencez à réfléchir à votre première action. Allez-vous inspecter l'entrée de la mine derrière vous pour essayer de déterminer les causes de l'effondrement (rendez-vous au 2), ou vous enfoncer sans plus attendre dans l'estomac de la montagne, suivant le boyau principal (rendez-vous au 3) ?

Le terme "désespoir" est trop fort à ce moment-là, alors qu'on a même pas commencé l'aventure! Tu devrais le réserver pour plus tard. En plus les termes "vous vous ressaisissez" et "ragaillardi" brisent net l'effet. Pour résumer, on a un sentiment trop fort, et qui ensuite est totalement annulé, comme si rien ne s'était passé!
Je mettrai donc un sentiment beaucoup plus nuancé (de la crainte p.ex), ensuire dire que notre liberté est en jeu, puis que "cela nous rassure quelque peu, sans toutefois dissiper totalement une certaine appréhension".
Dire "première action" casse énormément le rythme aussi.

2
Marchant discrètement - comme craignant de réveiller quelque chose -, vous atteignez quelques minutes après l'entrée, obstruée par un impressionant pandémonium de pierre et de poutres. En examinant le tout rapidement, vous découvrez sur ces dernières de curieuses marques, comme si quatre crocs démesurément longs avaient sectionné le bois... Vous frissonnez, vous demandant quel animal a bien pu laisser de telles traces... Car ces madriers avaient quasiment un mètre de diamètre ! Voilà qui confirmerait les récits les plus fous des rescapés… Blême, - espérant en vain qu'il s'agit d'une illusion - vous arrêtez rapidement vos recherches et faites demi-tour vers la galerie principale, inquiet... Notez le code «morsure», et rendez-vous au 3.

"Pandémonium": ok si c'était une scupture, quleque chose de volontaire, mais effectivement pas ici.
"Voilà qui confirme" ou "voilà qui tend à confirmer": pas de conditionnel à mon avis, car la preuve semble suffisamment évidente
"Espérant en vain qu'il s'agit d'une illusion" Pas encore d'illusion à ce stade, on est lucide, on sait très bien ce qui est réel ou pas.
"inquiet": je mettrai plutôt "sentant l'inquiétude vous gagner".
3
Le tunnel descend en pente douce. Vous marchez au centre, sur le rail des chariots servant à acheminer les métaux jusqu'à la surface. Ainsi - de votre avis - pourrez-vous réagir plus efficacement à ce qui peut surgir dans le noir... Les souvenirs délirants de l'un des esclaves-explorateurs vous reviennent à la mémoire, mais vous tentez de les chasser - néanmoins, ils talonnent de près votre esprit, pareils à de sinistres vampires.
Pendant des minutes étendues à l'infini, vous avancez à pas furtifs. L'air autour de vous continue de se réchauffer. Vous atteignez finalement un carrefour. De part et d'autre de la galerie s'ouvrent deux tunnels secondaires, où travaillaient des esclaves qu'on n'a pas revus. Si vous voulez enquêter dans l'un d'eux, vous pouvez emprunter celui de gauche (rendez-vous au 4) ou celui de droite (rendez-vous au 5). Mais vous pouvez également continuer dans la Galerie Principale - aboutit bientôt à la Grand'Pièce, centre du Premier Niveau - , en vous rendant au 6.
"minutes étendues à l'infini" encore une fois, c'est sans doute un peu trop fort. Je mettrai "des minutes qui vous semblent bien longues"
4
Réveillant une vermine grouillante ayant grandi dans les ténèbres, vous avancez à pas feutrés dans le tunnel. La flamme vacillante de votre lanterne paraît être incapable de repousser l'obscurité informe qui vous encercle... Votre main s'égare sur la poignée de votre épée... Mais que peuvent les armes physiques contre des créatures faites de néant ? Un temps indistinct plus tard, vous dépassez l'entrée du tunnel desservant la Grand'Pièce. Mais vous arrêtez peu après : dans l'air flotte un odeur de gaz... Une fuite ? Peut-être ; mais vous en ignorez l'origine. Néanmoins, vous préférez éviter tout risque de cette nature, et vous faites demi-tour, empruntant le tunnel relié à la Grand'Pièce.
Marchant ainsi, seul dans les ténèbres, il vous semble entendre un bruit de reptation, traversant une énorme distance... Est-ce réel ? Préférant laisser cette question sans réponse, vous accélerez involontairement votre pas. Et vous atteignez indemne la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.
"de cette nature" à mon avis superflu, "tout risque" suffit.
"de reptation" je mettrai "confus, comme une sorte de reptation" car là on n'est pas du tout sûr qu'il s'agit d'une reptation.
"traversant une longue distance" je mettra simplement "continue"
Donc en tout "il vous semble entendre un bruis confus, comme une sorte de reptation continue. Puis cela cesse brusquement. Etait-ce réel, ou bien le fruit de votre imagination, résultat de vos nerfs qui commencent à vous jouer des tours?"
5
Le tunnel serpente légèrement. Vous dérangez plusieurs créatures des ténèbres - rats, araignées, lézards - qui n'ont certainement jamais vus la lumière du jour. Grâce à votre lanterne, vous parvenez à briser les barrières d'obscurité, mais elles se reforment juste derrière vous... Néanmoins, vous continuez. Vous dépassez bientôt le tunnel qui vous permettra d'atteindre la Grand'Pièce une fois votre inspection terminée. Peu après, vous arrivez à l'endroit où les esclaves oeuvraient sous le fouet.
Vous constatez, déçu, qu'il ne reste que quelques ossements rongés par la vermine, ainsi qu'un marteau. Vous les examinez rapidement, sans rien trouver de curieux. Vous abandonnez finalement - vous pouvez prendre si vous le désirez le marteau (c'est une arme) -, et, revenant en arriève, vous prenez le boyau relié à la Grand'Pièce.
Vous accélerez inconsciemment le pas quand vous entendez comme un bruit de reptation derrière vous... Est-ce une hallucination ? Vous ne sauriez le dire. Quoi qu'il en soit, c'est sans avoir connu d'encombres que vous débouchez peu après dans la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.
"déçu": un peu curieux, on commence à angoisser, et d'un coup ce terme donne l'impression qu'on recherche du matos, un peu façon pilleur de tombe, et donc qu'on n'est pas du tout impressionné par l'atmosphère des lieux
"curieux": je mettrai "particulier"

6
Vous suivez le tunnel, et les ténèbres vous suivent. Des rats lèvent la tête à votre passage, dérangés dans quelque morbide festin, puis la baisse comme vous éloignez d'un pas rapide - vous préférez ne pas savoir de quoi peuvent se nourrir ces bêtes.
Mais bientôt, par-dessous bruit de mastication de cette vermine, vous entendez indistinctement un autre son, un son visqueux de reptation… Est-ce un fantasme né de votre cerveau ? Vous ne pouvez le dire. Mais vous l'espérez… Vous accélérez insensiblement votre allure, avec la bizarre crainte d'être suivi…
Peu après, toutefois, vous atteignez intact la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.

"ténèbres vous suivent" j'aime bien l'idée! Mais il y a deux fois "suivre". Je mettrai "les ténèbres vous accompagnent".
"bizarre crainte" je mettrai "désagréable sensation "
"intact" Surprisn n'est pas un objet, je mettrai donc "la Grand'Pièce sans encombre"
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#26
(30/08/2012, 20:08)tholdur a écrit : "ténèbres vous suivent" j'aime bien l'idée! Mais il y a deux fois "suivre".

Cette répétition est certainement un effet de style voulu et je dois dire qu'il me plaît assez. Par contre, je supprimerais la virgule au milieu de la phrase.

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#27
- je n'arrive pas à me représenter l' "obscurité luisante"

- au 2, l'incidente "comme craignant de réveiller quelque chose" me paraît être en porte à faux. En effet il me semble que ce que tu veux communiquer c'est ce que ressent le personnage: alors que là c'est une description par quelqu'un d'extérieur à la scène
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#28
Je trouve que les changements de perspective sont naturels et amènent une variété agréable et stimulante pour le lecteur dans le §74. Je souscris à la critique de Tholdur, même si je pense que ce n'est une imperfection que selon certaines visées (perfectionnisme, lectorat exigent).

Je trouve que le pointillisme est efficacement employé dans le §103, les réflexions sont escamotées, cela pose un homme d'action, instinctif . Attention à trop l'employer, je pense que ce dépouillement fatigue vite et enferme dans une narration appauvrie.

Sur le §27, la sensibilité que le capitaine partage avec un simple soldat sort du stéréotype et devrait donc être justifiée en donnant quelque part suffisamment d'indice sur sa personnalité. Mais c'est peut-être spécifique à la mienne, j'aime que les textes tissent souterrainement des faisceaux cohérents.
De même, donner la version originale + traduction de la langue ancienne devrait se justifier par la possibilité réelle de le creuser jusqu'à en dégager les structures, à la Tolkien, au point d'enrichir la lecture.
D'une manière générale, je pense qu'il y a un contrat tacite entre le lecteur et l'écrivain qui stipule que l'effort de lecture ne doit jamais dépasser l'effort d'écriture, sous risque de décevoir.

Je trouve ton style très correct. Tu fais visiblement des efforts d'écriture et tu vas te bonifier. Quelques détails peaufinables:
- les répétitions rythmiques, qui rendent un peu trop visibles des rouages syntaxiques, par exemple au §37: Malheureusement, virgule, toutefois, virgule, cependant, virgule. Ou au §27, le premier paragraphe comporte quatre "après".
- polir ton texte en élaguant le superflu: par exemple, acquieser tacitement => acquieser, sans proférer un cri => sans un cri, c'est sans avoir connu d'encombres que vous débouchez => vous débouchez sans encombres, etc.
- tu te positionnes parfois dans les extrêmes, mais c'est un peu se tirer une balle dans le pied, car le vocabulaire en est malheureusement réduit et cliché, en tout cas en langue française: nul, pas le moindre, tout, jamais, infini, etc. Du coup, les mots sont atténués, vidés de substance, leur portée diminuée. Personnellement, je trouve que reformuler vaut l'effort dans ces cas-là.

Pour le texte de la mine, je trouve que l'ambiance est bien posée, la privation de la vue, les autres sens aiguisés jusqu'à la limite de l'hallucination, la sensation d'abandon, de tombe, les traces d'une bête inconnue et colossale, c'est bien transmis.

Par contre, les sensations vécues à chaque § sont un peu virevoltantes, ce qui a du bon et du mauvais. Le bon, c'est que l'on est prêt à imaginer n'importe quoi à n'importe quel moment, le moindre cailloux pourrait être un monstre, et vice-versa. Le mauvais, c'est que cela annule un peu la sensation de montée en puissance, pourtant une construction psychologique intéressante.


(30/08/2012, 21:34)ashimbabbar a écrit : - je n'arrive pas à me représenter l' "obscurité luisante"
En lisant cette phrase je me suis imaginé que les parois sont humides.

AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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#29
(31/08/2012, 07:19)Zyx a écrit :
(30/08/2012, 21:34)ashimbabbar a écrit : - je n'arrive pas à me représenter l' "obscurité luisante"
En lisant cette phrase je me suis imaginé que les parois sont humides.

Je ne vois de mention d'humidité nulle part, et avec ce que dit le 1 sur la chaleur écrasante j'avais dans l'idée un endroit très sec, peut-être dans une zone semi-désertique…

" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#30
Merci pour ces réponses ! Aussi rapides et détaillées, ça fait plaisir Smile

(30/08/2012, 19:49)Outremer a écrit : En ce qui concerne "pandémonium", je serais plutôt d'accord avec Undred : on trouverait facilement un mot qui soit à la fois plus simple et plus approprié.

Oui, je l'ai changé en "chaos" (ça change un peu l'idée, mais ça convient aussi, je pense.)

Mon avis subjectif, c'est qu'il faudrait décrire un peu plus modérément la nervosité et les craintes du héros. Il me paraît plus efficace de se concentrer sur ce que perçoit le personnage et de laisser le joueur imaginer ses pensées par lui-même.
[/quote]

(30/08/2012, 20:08)tholdur a écrit : Le terme "désespoir" est trop fort à ce moment-là, alors qu'on a même pas commencé l'aventure! Tu devrais le réserver pour plus tard. En plus les termes "vous vous ressaisissez" et "ragaillardi" brisent net l'effet. Pour résumer, on a un sentiment trop fort, et qui ensuite est totalement annulé, comme si rien ne s'était passé!
Je mettrai donc un sentiment beaucoup plus nuancé (de la crainte p.ex), ensuire dire que notre liberté est en jeu, puis que "cela nous rassure quelque peu, sans toutefois dissiper totalement une certaine appréhension".
Dire "première action" casse énormément le rythme aussi.
quote

Hum... Je crois que je vais prendre ta suggestion Tongue Et enlever "première action".

"Pandémonium": ok si c'était une scupture, quleque chose de volontaire, mais effectivement pas ici.
"Voilà qui confirme" ou "voilà qui tend à confirmer": pas de conditionnel à mon avis, car la preuve semble suffisamment évidente
"Espérant en vain qu'il s'agit d'une illusion" Pas encore d'illusion à ce stade, on est lucide, on sait très bien ce qui est réel ou pas.
"inquiet": je mettrai plutôt "sentant l'inquiétude vous gagner".

"minutes étendues à l'infini" encore une fois, c'est sans doute un peu trop fort. Je mettrai "des minutes qui vous semblent bien longues"

Fort, et moche, en plus.
Oui, c'est un peu tôt pour l'illusion. (Et donc le conditionnel est erroné.)
Quand "inquiet", je ne sais pas trop... Hum. Ta proposition me semble plus juste, en fait.

"de cette nature" à mon avis superflu, "tout risque" suffit.
"de reptation" je mettrai "confus, comme une sorte de reptation" car là on n'est pas du tout sûr qu'il s'agit d'une reptation.
"traversant une longue distance" je mettra simplement "continue"
Donc en tout "il vous semble entendre un bruis confus, comme une sorte de reptation continue. Puis cela cesse brusquement. Etait-ce réel, ou bien le fruit de votre imagination, résultat de vos nerfs qui commencent à vous jouer des tours?"

"déçu": un peu curieux, on commence à angoisser, et d'un coup ce terme donne l'impression qu'on recherche du matos, un peu façon pilleur de tombe, et donc qu'on n'est pas du tout impressionné par l'atmosphère des lieux
"curieux": je mettrai "particulier"


Non, pas du matos, des indices sur le "truc". Tongue



"bizarre crainte" je mettrai "désagréable sensation "
"intact" Surprisn n'est pas un objet, je mettrai donc "la Grand'Pièce sans encombre"


J'ai déjà utilisé sans encombre ailleurs, donc je vais peut-être mettre plus "sain et sauf" ? (Par souci d'éviter d'écrire deux fois la même chose.)

(30/08/2012, 21:04)Outremer a écrit :
(30/08/2012, 20:08)tholdur a écrit : "ténèbres vous suivent" j'aime bien l'idée! Mais il y a deux fois "suivre".

Cette répétition est certainement un effet de style voulu et je dois dire qu'il me plaît assez. Par contre, je supprimerais la virgule au milieu de la phrase.

Outremer a compris ma pensée Tongue J'ignore si ça porte un nom, mais c'était bien une figure de style. (D'accord pour la virgule, ça brise un peu l'effet.)

(30/08/2012, 21:34)ashimbabbar a écrit : - au 2, l'incidente "comme craignant de réveiller quelque chose" me paraît être en porte à faux. En effet il me semble que ce que tu veux communiquer c'est ce que ressent le personnage: alors que là c'est une description par quelqu'un d'extérieur à la scène

(31/08/2012, 07:19)Zyx a écrit : Pour la partie sur les Montagnes de Sifflemort, les ayant achevées, je me permets de te rediriger plutôt vers l'AVH - les commentaires y seraient peut-être mieux placés, je crois : http://litteraction.fr/livre-jeu/dans-le...sifflemort (Moi, faire de la pub ? Jamais... Mrgreen )

Je trouve ton style très correct. Tu fais visiblement des efforts d'écriture et tu vas te bonifier. Quelques détails peaufinables:
- les répétitions rythmiques, qui rendent un peu trop visibles des rouages syntaxiques, par exemple au §37: Malheureusement, virgule, toutefois, virgule, cependant, virgule. Ou au §27, le premier paragraphe comporte quatre "après".
Citation :- polir ton texte en élaguant le superflu: par exemple, acquieser tacitement => acquieser, sans proférer un cri => sans un cri, c'est sans avoir connu d'encombres que vous débouchez => vous débouchez sans encombres, etc.

Confus Sûrement parce que j'ai peu dormi, j'ai beaucoup de mal à comprendre pleinement ce paragraphe...

Citation :- tu te positionnes parfois dans les extrêmes, mais c'est un peu se tirer une balle dans le pied, car le vocabulaire en est malheureusement réduit et cliché, en tout cas en langue française: nul, pas le moindre, tout, jamais, infini, etc. Du coup, les mots sont atténués, vidés de substance, leur portée diminuée. Personnellement, je trouve que reformuler vaut l'effort dans ces cas-là.

Je n'y avais jamais songé... Mais c'est que "nul" dans la langue française populaire, a pas de sens... Zut.

Citation :Pour le texte de la mine, je trouve que l'ambiance est bien posée, la privation de la vue, les autres sens aiguisés jusqu'à la limite de l'hallucination, la sensation d'abandon, de tombe, les traces d'une bête inconnue et colossale, c'est bien transmis.

Merci ! Redface

Citation :Par contre, les sensations vécues à chaque § sont un peu virevoltantes, ce qui a du bon et du mauvais. Le bon, c'est que l'on est prêt à imaginer n'importe quoi à n'importe quel moment, le moindre cailloux pourrait être un monstre, et vice-versa. Le mauvais, c'est que cela annule un peu la sensation de montée en puissance, pourtant une construction psychologique intéressante.

Eh bien, j'ai l'intention de faire croître ces impressions à mesure que l'on descend dans la mine, justement.


(30/08/2012, 21:34)ashimbabbar a écrit : - je n'arrive pas à me représenter l' "obscurité luisante"
En lisant cette phrase je me suis imaginé que les parois sont humides.

(31/08/2012, 12:11)ashimbabbar a écrit :
(31/08/2012, 07:19)Zyx a écrit :
(30/08/2012, 21:34)ashimbabbar a écrit : - je n'arrive pas à me représenter l' "obscurité luisante"
En lisant cette phrase je me suis imaginé que les parois sont humides.

Je ne vois de mention d'humidité nulle part, et avec ce que dit le 1 sur la chaleur écrasante j'avais dans l'idée un endroit très sec, peut-être dans une zone semi-désertique…

Par "obscurité luisante", j'entendais plutôt que les ténèbres de l'endroit étaient telles (tels ? Je ne sais plus) qu'ils donnaient le sentiment d'une "lumière noire".


Bon, bah, j'ai de quoi faire, en fait Twisted
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