En Allemagne, aujourd’hui. Dans le cadre d’un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d’un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s’avérer tragiques…
Un film énorme du point de vue psychologique. Une grosse leçon de manipulation pour tous les autocrates en herbe, j’ai hésité à détailler les différentes méthodes utilisées (à certains moments, on en a 4-5 par minute). La psychologie un peu trop tranchée de certains élèves atténue l’impression de réalisme (on a le gros suiveur, le gros fayot, la grosse rebelle, la grosse timide (je n’ai rien contre les gros, hein), beaucoup d’archétypes donc, et même s’il est tout à fait possible de retrouver cela dans la réalité, ça fait un peu improbable), mais le charisme du leader est réel et ses techniques très subtiles. Les détails sont très fouillés même s’il faut aller les chercher, au fond du champ de la caméra (ou devine alors tout de suite qui va quitter le groupe ou pas), ou dans des circonstances a priori anodines (quand un garçon embrasse une fille, ils penchent tous les deux la tête du même côté et doit rectifier sa position, ce qui donne un soupçon d’authenticité… ceci dit on peut se demander que ce n’était pas dû simplement à la simple improvisation des acteurs ^^).
Fin bref, quelques réactions excessives des personnages (dues en partie parce que l’action ne dure que quelques jours, ils faut donc précipiter les choses) nuisent un peu au réalisme du film (inspiré de faits réels par ailleurs), qui faire preuve néanmoins d’un talent psychologique rare et d’un beau soin des détails (la symbolique de la vague, récurrente : dans l’emblème, le signe de reconnaissance, le sport d’un des étudiants, le lac où se déroule une fête…).
Un film énorme du point de vue psychologique. Une grosse leçon de manipulation pour tous les autocrates en herbe, j’ai hésité à détailler les différentes méthodes utilisées (à certains moments, on en a 4-5 par minute). La psychologie un peu trop tranchée de certains élèves atténue l’impression de réalisme (on a le gros suiveur, le gros fayot, la grosse rebelle, la grosse timide (je n’ai rien contre les gros, hein), beaucoup d’archétypes donc, et même s’il est tout à fait possible de retrouver cela dans la réalité, ça fait un peu improbable), mais le charisme du leader est réel et ses techniques très subtiles. Les détails sont très fouillés même s’il faut aller les chercher, au fond du champ de la caméra (ou devine alors tout de suite qui va quitter le groupe ou pas), ou dans des circonstances a priori anodines (quand un garçon embrasse une fille, ils penchent tous les deux la tête du même côté et doit rectifier sa position, ce qui donne un soupçon d’authenticité… ceci dit on peut se demander que ce n’était pas dû simplement à la simple improvisation des acteurs ^^).
Fin bref, quelques réactions excessives des personnages (dues en partie parce que l’action ne dure que quelques jours, ils faut donc précipiter les choses) nuisent un peu au réalisme du film (inspiré de faits réels par ailleurs), qui faire preuve néanmoins d’un talent psychologique rare et d’un beau soin des détails (la symbolique de la vague, récurrente : dans l’emblème, le signe de reconnaissance, le sport d’un des étudiants, le lac où se déroule une fête…).