13/11/2008, 22:30
"Microfictions" est une bible noire. Sous son nom plutôt neutre, le livre rengorge 500 histoires de deux pages. Rapides, courtes, effilées comme des rasoirs. Le côté nouvelle permet de lire rapidement, sur le quai d'un métro, dans la rue, en attendant un bus ou quelqu'un au café.
Chaque histoire parle de vices cachés, allant des plus médiatisés (pédophilie, folie meurtrière, échangisme, émasculation) à des plus surprenants. Jamais positifs, les 500 narrateurs sont fiers d'exposer leur fierté d'être dégoûtant. On finit par vouloir en vomir, et pour ce point j'applaudis Jauffret : il est rare que j'ai l'impression d'avoir un tas de boue puant dans mon sac à transporter toujours partout.
Le gros point négatif à mon humble avis, est le nombre de nouvelles. A cent, on commence à avoir le tournis, j'ignore si je terminerai les 500, même si ce n'est pas "compliqué". Autre point que je n'aime guère dans la forme, les petits bouts de dialogue, qui donne l'impression que l'individu interrogé sort de la source, le rend plus "humain" et "inhumain" donc. Quelquefois je me dis que j'aimerai rester dans la tête, quitte à avoir des doutes sur sa propre identité.
Vous vous retrouverez certainement dans l'un des portraits des Microfictions. Quant à savoir lequel...
Chaque histoire parle de vices cachés, allant des plus médiatisés (pédophilie, folie meurtrière, échangisme, émasculation) à des plus surprenants. Jamais positifs, les 500 narrateurs sont fiers d'exposer leur fierté d'être dégoûtant. On finit par vouloir en vomir, et pour ce point j'applaudis Jauffret : il est rare que j'ai l'impression d'avoir un tas de boue puant dans mon sac à transporter toujours partout.
Le gros point négatif à mon humble avis, est le nombre de nouvelles. A cent, on commence à avoir le tournis, j'ignore si je terminerai les 500, même si ce n'est pas "compliqué". Autre point que je n'aime guère dans la forme, les petits bouts de dialogue, qui donne l'impression que l'individu interrogé sort de la source, le rend plus "humain" et "inhumain" donc. Quelquefois je me dis que j'aimerai rester dans la tête, quitte à avoir des doutes sur sa propre identité.
Vous vous retrouverez certainement dans l'un des portraits des Microfictions. Quant à savoir lequel...
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.