Your Story N°4
#16
Je viens de me rendre compte que je n'ai jamais lu Your Story 3, je ne savais même pas qu'il était écrit depuis longtemps Redface
Je m'y attelle de ce pas.
Répondre
#17
Moi qui croyais que Par le Vent des Steppes et la Marée des Océans était le plus long titre d'AVH sur Xho, lol. Comment vais-je faire pour caser Le Concert Silencieux du Dernier Homme Perdu sous l'Horizon Vertical dans la largeur de la page ? Oui, je sais, seules les carottes ont la réponse à cette question.
Répondre
#18
Excellent !
Juste deux remarques :
dans le paragraphe 6 "Si t’avais de l’argent, et pourrais t’acheter plein de trucs, alors t’es con aussi, pourquoi t’es pauvre ? Ben ouais, faut réfléchir un peu, hé ouais."... si tu POUVAIS t'acheter plein de trucs... Mais bon, comme ça a l'air d'être le Stevey Boulay des Guignols qui parle, peut-être que la faute est volontaire ?

Et puis d'abord, au moyen-âge, en France, sauf pendant la Guerre de Cent Ans (qui est à la fin), il y avait une guerre tous les 80 ans. Fallait quand même pas avoir de bol pour tomber dessus. Tongue Par rapport, depuis que je suis né, la France a participé à au moins quatre conflits...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
Répondre
#19
Non, en fait c'est le 'et' que j'ai oublié de remplacer en 'tu' après avoir édité la phrase je sais plus pour quoi.

Je n'en suis pas si sûr, quand tu parles d'une guerre tous les 80 ans c'était une guerre contre une autre nation ? Parce que les querelles féodales, les alliances, les conflits familiaux internes, ça devait y aller, y a qu'à voir l'histoire de la Bretagne.
Je me souviens d'avoir lu qu'un des seigneurs du centre de la France (je ne sais plus qui), après avoir délogé un château ennemi rempli d'anglais (du coup, c'était en période de guerre) avait, car son goût du sang n'était pas satisfait, attaqué l'un de ses propres châteaux remplis de ses propres hommes pour avoir le plaisirs de conquérir un château de plus ! Tu ne vas pas me faire croire que des types comme ça restaient bien tranquilles dans leur château en temps de paix.
J'ai lu aussi que quand on attaquait un château adverse, il était courant d'envoyer les paysans d'abord, pour que cela fasse des montagnes de cadavres, bouchant ainsi les douves et permettant le passage.
Et puis les serfs acceptaient leur condition justement pour avoir la protection d'un seigneur, non ?
Et puis à la base, les châteaux n'étaient fait que pour que tout le monde puisse se retrancher en cas d'attaque. C'est donc qu'elles devaient être plus fréquentes que tous les 80 ans.

Mais cela dit, le monde est loin d'être plus pacifiste aujourd'hui, c'est bien vrai.
Mais je ne me sens pas assez compétent là-dessus. Mais j'aurais l'impression que dans les mœurs, les choses s'améliorent un peu, mais c'est parce que nous occidentaux devenons plus individualistes et moins patriotiques, ce qui je pense est une bonne chose, même si ce n'est aussi qu'un symptôme de notre décadence. C'est le délicieux moment où un peuple est mûr et où il commence à pourrir, le moment de la récompense, comme dit je sais plus qui. Mais on ne peut pas tout avoir.
Cela dit, comme tu le remarques très bien, c'est vrai que par ethnocentrisme et commodité d'humour, je n'ai parlé que de la France, alors que tout le monde sait bien que des lecteurs du monde entier se précipitent pour découvrir Your Story, enfin !

Pour Palace, j'ai pensé à faire plus de liens mais ça s'est révélé impossible, car cette série est séparée en rubrique et scénettes sans rapport les unes avec les autres tandis que Your Story est une aventure feuilletonesque et linéaire. ça devient donc très compliqué.

Et pour Nathalie Portman, j'ai écorché son nom à deux endroits successifs de l'aventure en plus ! Je crois que c'est mon inconscient qui n'a pas voulu d'elle dans Your Story.
J'en parlerais bien à mon psychologue, mais il me fait la tronche depuis que je n'ai pas changé sa litière.
Répondre
#20
(Son nom est Natalie Portman. Pas de h à Nathalie. Et son vrai nom de famille est Hershlag.)
Répondre
#21
Citation :Je n'en suis pas si sûr, quand tu parles d'une guerre tous les 80 ans c'était une guerre contre une autre nation ?

Déjà, on est d'accord que le moyen-âge, c'est une période qui s'étend sur presque mille ans... De la chute de l'Empire Romain d'occident vers 400/500 à la Renaissance vers 1500. Donc ça va faire un paquet de guerres, mais aussi un paquet d'époques différentes, plus ou moins pacifique ou agitée selon le moment. (La renaissance carolingienne était par exemple un moment de stabilité après les invasions "barbares".)

Citation :Parce que les querelles féodales, les alliances, les conflits familiaux internes, ça devait y aller, y a qu'à voir l'histoire de la Bretagne.
Certes, mais c'était des petits conflits, qui n'avaient ni l'échelle ni la violence des grandes batailles ou des guerres d'aujourd'hui. Les guerres d'honneur impliquaient rarement le peuple et les paysans. Par contre, les raids et les saccages faisaient partie de la tactique d'invasion (et ça, ça mettaient en danger les paysans). Et c'est pour mettre fin à ces invasions qu'on aboutissait aux *quelques* grandes batailles. (En général les seigneurs essayaient d'éviter les combats à découvert). Après, il devait y avoir bien plus de sièges que de batailles rangées, ce qui va plutôt dans ton sens.

Rien que sur la page "histoire de la Bretagne" de wikipedia, je vois en effet au moins une vingtaine ou trentaine de victoires, batailles, expéditions... sur l'ensemble du moyen âge, certaines à quelques années de différence. Après ça dépend ptêtre des régions ?

Citation :Je me souviens d'avoir lu qu'un des seigneurs du centre de la France (je ne sais plus qui), après avoir délogé un château ennemi rempli d'anglais (du coup, c'était en période de guerre) avait, car son goût du sang n'était pas satisfait, attaqué l'un de ses propres châteaux remplis de ses propres hommes pour avoir le plaisirs de conquérir un château de plus !
Ouais, enfin ça, c'était UN fou. Ça veut pas dire qu'ils étaient tous comme ça, partout.

Citation :Tu ne vas pas me faire croire que des types comme ça restaient bien tranquilles dans leur château en temps de paix.
Les seigneurs ? Non, en effet, ils ne restaient pas "bien tranquilles". Mais ils ne faisaient pas la guerre non plus. Ils géraient leur terre, ils s'entraînait à la guerre toute leur vie et entraînaient leurs hommes (parce qu'à l'époque on croyait moins à une grosse masse de soldats entraînés rapidement, et plus à quelques guerriers super courageux, super forts et super entraînés... et il faut une vie pour former un grand chevalier...), ils chassaient le gros gibier (ce qui 1)les entraîne au combat et 2)empêche les champs d'être saccagés par ces bêtes), ils faisaient des tournois... Bref c'était du boulot.
D'ailleurs si y a un chateau plein d'Anglais, c'est probablement soit la Guerre de Cent Ans, soit la Guyenne...

Citation :J'ai lu aussi que quand on attaquait un château adverse, il était courant d'envoyer les paysans d'abord, pour que cela fasse des montagnes de cadavres, bouchant ainsi les douves et permettant le passage.
Allons, un peu de bon sens. Tout ça ne peut pas être vrai en même temps...
Soit y avait une guerre tous les 80 ans, et à chaque guerre, c'était la boucherie... Soit il y avait la guerre chaque année ou presque, et c'était des conflits limités qui faisaient peu de morts, la grosse boucherie de paysans n'étant pas "courante".
C'est mathématiquement impossible autrement. Tu imagines s'il y avait un tel massacre de paysans chaque année ? Ce ne serait pas tenable pour la population. Il y aurait plus aucun paysan très vite, et la seigneurie mourrait de faim vu que personne pourrait être là pour faire pousser la bouffe... Alors qu'au début de la Guerre de Cent Ans, la France était le pays d'Europe de l'Ouest le plus peuplé, avec 4 fois de population que l'Angleterre.

Moi j'ai lu autre chose sur le conflit typique du moyen âge. Je cherche désespérement à retrouver la citation d'un auteur de l'époque, qui avait décrit un conflit qui éclate entre deux villes. La guerre est réglée en une journée, et malgré des centaines de cavaliers et de fantassins impliqués, il y a eu deux morts, une vingtaine de blessés. La ville est tombée, et a payé en réparation des tonneaux de vin. L'évêché d'à côté n'a même pas eu le temps d'être mis au courant avant que ce soit terminé.

Citation :Et puis les serfs acceptaient leur condition justement pour avoir la protection d'un seigneur, non ?
Ils avaient surtout pas trop le choix parce que le seigneur était armé... Mais sinon, oui, il les protégeait, mais pas que de la guerre : des brigands, des animaux sauvages. La guerre était POSSIBLE, ça voulait pas dire qu'elle était PERMANENTE ou même fréquente.

Citation :Et puis à la base, les châteaux n'étaient fait que pour que tout le monde puisse se retrancher en cas d'attaque. C'est donc qu'elles devaient être plus fréquentes que tous les 80 ans.
Les gens construisent des abris anti atomiques, ça doit vouloir dire que les guerres atomiques sont plus fréquentes que tous les 80 ans Tongue
Encore une fois, oui, la guerre ça arrivait. Ça veut pas dire que ça arrive tout le temps. Et puis quitte à être un seigneur, donc quelqu'un qui est armé et qui a une armée, autant construire un endroit retranché, non ? Que tu comptes faire la guerre ou pas...

Pour être tout à fait honnête, je suis pas super certain de la justesse de la moyenne de "80 ans". C'est Pascal Ruet, un spécialiste du moyen-âge (directeur du parc médiéval Salva Terra), que j'ai entendu dire ça.

Mais en tout cas, le moyen-âge comme une période violente où on faisait tout le temps de la guerre, c'est un poncif à combattre. Les auteurs de la Renaissance ont essayé de nous faire croire que le Moyen-Age c'était une période barbare, mais en fait, c'est une période d'évolution des technologies (notamment, technologies agraires grâce aux monastères), d'apparition d'universités, de consignage des auteurs antiques par l'Église, de progrès en termes de législations (premiers parlements contre l'impôt, redécouverte des lois écrites, première séparation de la caisse publique et des fonds privés du seigneur)...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
Répondre
#22
Ce que tu dis est intéressant.
Justement, récemment à Ajaccio j'ai été dans un musée d'histoire de la corse et j'ai été étonné de voir que cela parlait 95 % de guerre. Tous les objets exposés étaient des casques, des armes, des uniformes. Comme si l'histoire de l'île se limitait qu'à des tueries. c'est vrai que sur le moment, ça m'avait assez choqué.
Répondre
#23
Et voici la 2ème partie de Your story 4 ! (je posterai la troisième à Noël)


PARTIE 2
JE N’AI PAS ENCORE TROUVE LE TITRE


24


- Mais, s’écrie la secrétaire, qu’est-ce que je fais dans un avion à réaction ?
- C’est à vous de me le dire, répondez-vous.
- Ah oui, C’est parce que je devais venir vous aider dans votre mission. Mais au fait, comment suis-je au courant du plan machiavélique de The Oiseau ?
Vous réfléchissez longuement puis ajoutez :
- Je crois que c’est à vous de me le dire.
- Oui, peut-être. Peut-être que c’est à cause d’elle.
Et tout à coup, vous l’apercevez, l’immense, la superbe Nathalie Portam. C’est la sœur jumelle de Nathalie Portman.
Et bien voilà bande de nazes, vos n’avez pas compris qu’en fait, mes erreurs de frappe dans la première partie étaient volontaires, je ne songeais qu’à introduire un nouveau personnage mythique de Your Story !
Si vous trouvez que Sukumvit est d’une mauvaise foi insupportable, vous pouvez tenter de lui donner un coup de poing, rendez-vous au 25.
- Mais qu’est-ce qu’elle fait là, celle là ? demandez-vous.
Cette foi-ci, la Bibliothécaire s’écrie :
- Je crois que c’est à elle de nous le dire.
Nathalie s’écrie alors :
- J’ai cru entendre que vous étiez à la recherche de The Oiseau ?
- Je crois que c’est à moi de vous le dire.
- Et bien dites-le !
Voilà une femme astucieuse. Avec elle, il va falloir jouer franc-jeu.
Et c’est maintenant que rentrent en jeu les règles de Your Story !
Vous allez effectuer un test de persuasion ! Lancez un dé et ajoutez vote score de persuasion.
Si vous obtenez un résultat pair, rendez-vous au 26.
Si vous obtenez un résultat impair, rendez-vous au 27.

Aïe aïe aïe ! Comment faire ce test ? Heureusement, quand on a besoin de conseils avisés, on sait qui appeler…

***L'analyse du professeur Dicule***
Rebonjour les amis ! D'après un sondage BVA / Ifop / Ipsos / Médiamétrie / TNS Sofres, 100% des lecteurs de Your Story lisent Your Story aux toilettes. Et aux toilettes, on n’a pas de dé sur soi... Si j’ajoute à ça que 100% des lecteurs de Your Story lisent Your Story sans utiliser les règles, alors là c’est clair, je suis prêt à parier que vous allez résoudre ce test arbitrairement, en choisissant le prochain paragraphe vous-même. Et là je dis attention ! Stop ! Choisissez bien ! Un chiffre pair, c’est beau, c’est rond, ça fait envie. Un chiffre impair, c’est cassant, c’est pas joli, qui s’y frotte s’y pique. Bref, si vous souhaitez être persuasif auprès de Nathalie Portam, qui est décrite comme une femme astucieuse, vous avez intérêt à arrondir les angles. Optez pour le chiffre pair ! Enfin moi je dis ça, je dis rien. Si vous n’êtes pas content, donnez un coup de poing à Sukumvit et revenez me voir après.
***C'était l'analyse du professeur Dicule***

25
La violence ! Toujours la violence !
Et je vais vous donner un autre exemple de votre stupidité. Je suis sûr que dans la partie 1, vous n’avez même pas relevé les approximations historiques que j’ai volontairement faites au paragraphe 17 ?
Car au moyen-âge, en France, sauf pendant la Guerre de Cent Ans (qui est à la fin), il y avait une guerre tous les 80 ans. Fallait quand même pas avoir de bol pour tomber dessus !
Alors, ça vous en bouche un coin ?
Revenez au 24 (et si vous voulez, vous pouvez encore revenir ici ! Ouahou ! La liberté d’action qu’offre Your Story est impressionnante !).

26
Bravo, vous avez réussi le test ! Vous expliquez tout à Nathalie et elle vous croit. Elle tombe alors amoureuse de vous.
Si vous êtes une femme, rendez-vous au 29.
Si vous êtes autre chose, rendez-vous au 30.

27
Aïe Nathalie Portam ne vous croit pas, elle vous tue !
(********************+++++++++++%%%%%%** code secret)

28
Ah, on ne peut pas venir à ce paragraphe. Donc si vous êtes venu ici, c’est que vous ne savez pas compter ! Oh, la honte !
Pour l’historique, en fait ce paragraphe devait être un véritable retournement de situation car on y apprenait que la Bibliothécaire était en fait une danseuse du Moulin Rouge, et comme vous habitez boulevard Saint-Honoré, et bien vous ne la voyez jamais, sauf si vous vous déplacez.
Mais finalement, j’ai abandonné l’idée.

29
Vous vous allongez au fond de l’appareil et commencez à faire des mamours avec Nathalie.
La Bibliothécaire est jalouse. Elle s’assoit en hauteur, balance ses jambes et lance d’un air boudeur :
- Et bien alors, qu’est-ce que je fais pendant ce temps là, moi, je tricote ?
Si vous dites que ce n’est pas du tout ce qu’elle croit, que votre amour avec Nathalie n’est qu’une relation sans lendemain et que votre amour à tous deux ne faiblira jamais, rendez-vous au 31.
Si vous lui dites : « ben ouais mais aussi t’es vieille, t’es moche, personne ne peut te désirer alors oublie la vie, oublie le désir, c’est mieux pour toi », rendez-vous au 32.

30
- Oh, s’écrie Nathalie, ce n’est pas vrai que vous êtes une autre chose ? J’adore les autres choses !
Elle vous embrasse sur la bouche. Si vous une autre chose qui ne possède pas de bouche, elle prend le premier endroit venu.
Si vous êtes un chewing-gum, rendez-vous au 37.
Sinon, la Bibliothécaire est jalouse. Elle s’assoit en hauteur, balance ses jambes et lance d’un air boudeur :
- Et bien alors, qu’est-ce que je fais pendant ce temps là, moi, je tricote ?
Si vous dites que ce n’est pas du tout ce qu’elle croit, que votre amour avec Nathalie n’est qu’une relation sans lendemain et que votre amour à tous deux ne faiblira jamais, rendez-vous au 31.
Si vous lui dites : « ben ouais mais aussi t’es vieille, t’es moche, personne ne peut te désirer alors oublie la vie, oublie le désir, c’est mieux pour toi », rendez-vous au 32.

31
Nathalie vous gifle aussitôt :
- Non, je ne peux pas croire que tu aies dit cela ! Et mon cœur, alors ? Tu y as pensé à mon petit cœur fragile ? Et nos projets ? Et la petite maison fleurie avec une balançoire au fond du jardin et une petite cabane ? L’étoile de notre amour doit elle s’éteindre aujourd’hui ?
- L’étoile de votre amour, s’écrie la Bibliothécaire, n’a jamais été aussi lumineuse que les horizons chantants de notre futur, enfin petite garce ! Que pouvais-tu faire face aux notes mélodieuses et gracieuses de nos sentiments épanouis et confondus ?
- Vous avez tort. Toutes les fleurs du monde n’égalent pas la pureté de notre union. Votre amour méphitique, puant et dégoulinant d’égocentrisme purulent et cafardeux n’a d’égal que votre lâcheté, votre pudeur narcissique et orgueilleuse face aux trésors de la vie.
Vous vous mettez alors entre elles :
- Du calme, mesdames, du calme ! Vous êtes autant amour l’une que l’autre. Ne laissez pas la passion vous égarer, elle ne prend source qu’en votre souffrance intérieure. Ne laissez pas vos terreurs enfantines vous envahir, et remettez-vous en à la lumière, entrez dans la chaleur protectrice de la croyance en l’infini. Nous sommes tous des êtres d’amour. Tout est amour, cette table est amour, cet avion est amour, cette vie est amour, Your story est amour, les galaxies sont amour, le petit tabouret bleu nuit sur lequel je t’observe torse nu prendre ton bain est amour, le whisky que j’avale pour oublier mes peines de cœur, tous les amis que j’ai perdu à cause des femmes sont amour, toutes les brumes de notre lâcheté sont amour, toutes les errances zigzagant entre les soleils suburbains et les empires millénaires sont amour, l’océan d’infini et l’angoisse tant redoutée est amour ; alors aimez-vous car comme le disait Marc-Aurèle, dans la vie il faut toujours prendre la solution la plus simple car c’est la plus naturelle, alors aimez-vous car il vous reste peu de temps à vivre et il reste tellement de jolies fleurs à cueillir sur le bord du chemin. Comme le dit le vieux proverbe indien : « voyageur, assis-toi un moment et regarde comme la route est belle » Regardez, regardez !
Un long silence suit votre intervention.
Rendez-vous au 32.

32
(conseil de Sukumvit aux jeunes auteurs d’avh : alors ici par exemple, il ne faut surtout pas faire ce que je viens de faire. Vous remarquerez que plusieurs § qui débouchent ici n’ont aucun rapport au niveau du choix qu’ils proposent avec ce qui suit. J’ai fait cela car j’avais la flemme de créer un lien logique, et pour éviter que ça parte trop dans le n’importe quoi, étant donné que tous les évènements qui se passent dans cet avion sont de toutes façons particulièrement bien agencés et ordonnés)
- Ah oui, s’écrie la bibliothécaire, j’ai d’ailleurs quelqu’un à vous présenter.
- Encore ?
- Oui, il s’appelle…
- je crois que c’est à moi de lui dire.
Un homme gigantesque à la musculature impressionnante se place alors devant vous.
- Je me présente, dit-il. Je m’appelle Jean-Claude Vent d’Âme. Je suis venu t’apporter quelques conseils dans cette aventure dangereuse et difficile. J’ai déjà sauvé le monde cinq fois, c’est sur mon CV. Je suis un biker solitaire et silencieux qui arpente les routes de l’Arizona, je suis l’homme qui attend au croisement sous le soleil couchant, l’homme qui laisse une trainée de flammes de l’enfer de l’apocalypse lorsqu’il pousse l’accélérateur de sa Harley, you see ?
Vous le scrutez d’un œil expert. Il a l’air intelligent, sauf qu’il a l’air très con. Il ne pourrait vous servir à rien, sauf s’il vous sert à quelque chose.
Si vous acceptez de le prendre dans votre équipe, rendez-vous au 33.
Si vous refusez cette proposition, allez au 34.
Si vous refusez cette proposition, mais que vous acceptez de le prendre dans votre équipe, choisissez un nombre au hasard entre 33 et 34.

33
- Ok, champion ! s’écrie-t-il, on va faire du bon boulot ensemble !
Mais aussitôt, une fenêtre s’ouvre et Jean-Claude s’envole par la fenêtre. Vous vous demandez à quoi cette péripétie peut bien servir, peut-être le reverrez-vous plus tard.
- Et maintenant, s’écrie la bibliothécaire, je crois que Nathalie, toi et moi, nous allons prendre du bon plaisir.
Vous vous caressez alors mutuellement mais tout à coup, une idée vous transperce. Vous tombez au sol, et giclez de sang. La bibliothécaire vous soigne, et vous examinez l’idée qui vous a transpercée.
C’est une question terrible.
C’est alors que vous demandez :
- Mais qui est-ce qui pilote l’avion ?
Cette question entrevoie à travers les voilures de la réalité un véritable drame caché en perspective.
Rendez-vous au 36.

34
Jean-Claude prend cela comme un affront, vous fait aussitôt une prise de karaté et vous tombez par terre, hurlant de souffrance.
Si vous avez fini Your story 1 et 2 et que vous y êtes devenu ceinture noire de karaté, ou si vous l’êtes devenu par un autre moyen de la vie, rendez-vous au 35.
Sinon, la Bibliothécaire et Nathalie sont abasourdies par la force et la musculature de Jean-Claude. Elles se précipitent sur lui, complètement amoureuses. Jean-Claude arrache alors ses yeux et d’étranges oreilles se trouvent derrière. Les filles les caressent et le musclé entre aussitôt dans des convulsions de plaisir érotique irrésistibles. Puis il retire sa culotte et à la place du sexe, vous remarquez qu’il a une machine à écrire.
Si vous inscrivez dessus :
Que le printemps est beau en ce mois de novembre, rendez-vous au 38.
Mais d’où viennent les cigarettes russes ? rendez-vous au 39.

35
Mais aussitôt, une fenêtre s’ouvre et Jean-Claude s’envole par la fenêtre. Vous vous demandez à quoi cette péripétie peut bien servir, peut-être le reverrez-vous plus tard.
Rendez-vous au 36.

36
Personne ne conduit l’avion ! Ce devait être la bibliothécaire, mais elle ne peut pas être partout à la fois. Tout à coup, une personne atterrit sur la carlingue de l’avion, juste devant vous.
Mais c’est…

Il est venu d’un météore
Pour que le mal s’évapore
Voyageant de port en port
Il a affronté la mort

C’est Captain A… !

Avec son costume d’or
Et les muscles qu’il arbore
C’est toujours lui le plus fort
Toutes les belles filles l’adorent

C’est Captain A… !

Il trouve toujours des trésors
Allant jusqu’au bout de l’aurore
Fier comme un toréador
Viril comme un dinosaure

C’est Captain A… !

C’est Captain Alendir !

La face aplatie contre une vitre, ses lèvres semblent se mouvoir sur la surface de verre, laissant un peu de bave, tels deux escargots mousseux. Pas besoin de chercher à lire sur les lèvres, le Captain vous envoie par là un message symbolique : l’avion ralentit pour atteindre la vitesse d’un gastéropode ! Normal, sans personne à son bord pour tirer sur le manche, l’appareil n’est plus à réaction, puisqu’il lui faut une action préalable pour fonctionner ! Avant que l’appareil ne plonge dans l’océan comme une limace de mer, il vous faut réagir !

Merci Captain Alendir !
Et maintenant, faites entrer les filles !
Les filles : « Oh, il s’en va déjà. Il est si beau ! Merci captain A .. ! Captain A... ! »
Alendir bien sûr !

Il faut donc accomplir une action. Mais le problème, c’est que si vous connaissez la nature de la tâche à effectuer, vous ne connaissez pas ses caractéristiques, et donc sa particularité en tant qu’action. Il vous faut donc définir la fonction de cette action pour déduire son type. Peut-être que dans la situation présente, vous pouvez formuler des hypothèses concernant la valeur d’utilité de toute l’infinité de différentes actions possibles à travers la grille de décodage du réel que sont nos cerveaux. La situation est composée d’éléments en interaction les uns par rapport aux autres, ainsi que d’un objectif vis-à-vis de ces éléments. En définissant l’objectif et le meilleur moyen d’utiliser les différents éléments pour l’atteindre, la définition de l’action en tant que caractéristique particulière, en non pas en tant qu’action dans sa nature, en découle tout-à-fait logiquement.

Voilà une réflexion intéressante. Qu’en concluez-vous ?
Si vous sautez de l’avion, rendez-vous au 42.
Si vous continuez à réfléchir, allez au 43.

37
Oh, s’écrie Nathalie, mais tu as un goût de framboise ! Oh, je ne peux pas résister. Vous êtes aussitôt avalé par Nathalie et vous vous retrouvez dans son estomac.
Vous vous faites alors attaquer par d’horribles acides et sucs digestifs.
Si vous vous coincez à l’entrée de l’estomac, rendez-vous au 41.
Si vous trouvez que c’est n’importe quoi, qu’on en est déjà au paragraphe 41 et que l’histoire n‘a même pas encore vraiment commencé, que ce Your Story 4 se perd dans une multitude d’intrigues secondaires, fort exaltantes certes, mais qui ont le désagréable effet de vous faire oublier votre mission principale, rendez-vous au 36, c’est un raccourci, vous ne comprendrez rien parce qu’il y a plein de choses que vous aurez ratées, mais dans le fond, est-ce que la vie vaut la peine d’être vécue ?

38
Loupé, en novembre Proserpine est chez Hadès, et sa mère pleure. Réfléchissez un peu ! Mais aussitôt, une fenêtre s’ouvre et Jean-Claude s’envole par la fenêtre. Vous vous demandez à quoi cette péripétie peut bien servir, peut-être le reverrez-vous plus tard.
Rendez-vous au 36.

39
Des montagnes russes ? De la roulette russe ? Des robinets russes ? Des arbres russes ? De la neige russe ?
Qui sait, et quelle importance lorsque l’abyme nous regarde ?
Mais aussitôt, une fenêtre s’ouvre et Jean-Claude s’envole par la fenêtre. Vous vous demandez à quoi cette péripétie peut bien servir, peut-être le reverrez-vous plus tard.
Rendez-vous au 36.

40
Tiens, encore un paragraphe qui ne sert à rien. Faut que je fasse attention, si je continue à gonfler mon avh avec des faux- paragraphes, ça va finir par se remarquer.

41
Nathalie a un hoquet et vous vomit.
- Oh, désolé, dit-elle, je ne peux m’empêcher. Mais lorsque je t’ai mangé, jamais de toute ma vie je n’ai ressenti autant d’amour.
- Je comprends, lui répondez-vous. La prochaine fois, je vous offre un voyage à Hooollyyywood !
Vous rigolez tous les deux de cette super blague et, désormais le meilleurs amis du monde, vous vous rendez au 32.

42
L’avion s’écrase et personne n’en réchappe. Heureusement, vous avez eu la chance de tomber sur un trampoline, qui vous expulsé à des kilomètres. Vous êtes tombé sur les épaules de… Jean-Claude Vent d’Âme.
Vous consultez votre montre. Il vous reste dix minutes pour trouver le président de la république, et vous êtes perdu dans la campagne, avec autour de vous : le vide.
Rendez-vous au 44.

43
L’avion s’écrase mais heureusement rebondit sur un trampoline et part vers la Lune. Et là vous y trouvez…Jean-Claude Vent d’Âme.
Vous consultez votre montre. Il vous reste dix minutes pour trouver le président de la république, et vous êtes perdu dans un paysage désertique, avec autour de vous : le vide.
Rendez-vous au 44.

44
A suivre dans la prochaine partie de Your Story, qui s’intitulera :

ADVENTURES WITH JEAN-CLAUDE

Répondre
#24
J'adore, toujours, avec intégration en prime des critiques du précédent numéro Cool
[Image: litteraction5.png]Littéraction.fr
Le site de livres-jeux dont VOUS êtes l'auteur !
Répondre
#25
ça y est, enfin, la 4ème partie est arrivée !
Avec deux mois de retard mais je ne peux pas être au four et au moulin (d'ailleurs félicitations aux trois sympathiques lauréats, qui sont des membres que j'apprécie beaucoup).
Bon alors, pour les râleurs qui diront que je ne reprends pas la suite des § au niveau de la numérotation, on s'en fout ça ne change rien.

YOUR STORY 4
PARTIE 3
ADVENTURES WITH JEAN-CLAUDE


1
Vous êtes tout seul avec Jean-Claude pour trouver le président de la république en dix minutes. Ce dernier vous lance :
- Est-ce que tu sens l'oxygène ?
- Je crois qu'il n'a pas d'odeur, répondez-vous.
- Si, c'est comme la psychothérapie des couleurs, il s'agit de l'imaginer.
- Tu sais à quoi il ressemble ?
- Il est vertical, probablement, car tout ce qui est bon est vertical en ce monde. Ah, tu sais je crois que si l'horizon était vertical, il n'y aurait plus de guerre dans le monde.
Si cela vous donne une idée pour trouver le président, rendez-vous au 2.
Si vous êtes un poisson et que vous préférez aller demander de l'aide à la petite sirène, rendez-vous au 3.

2
Mais bien sûr ! Si vous arriviez à tourner l'horizon, plus de guerre ! Plus de guerre, plus de peur, plus de peur, plus d'angoisse. Plus d'angoisse, plus de tension. Plus de tension, plus de crime. Plus de crime, plus de prison. Plus de prison, plus de société. Plus de société, plus de politique. Plus de politique... plus de président !
Et si le président, n'est plus président, il sera facile de le retrouver !
Mais qui serait assez fort pour retourner l'horizon en position verticale ?

Il est venu d’un météore
Pour que le mal s’évapore
Voyageant de port en port
Il a affronté la mort

C’est Captain A… !

Avec son costume d’or
Et les muscles qu’il arbore
C’est toujours lui le plus fort
Toutes les belles filles l’adorent

C’est Captain A… !

Il trouve toujours des trésors
Allant jusqu’au bout de l’aurore
Fier comme un toréador
Viril comme un dinosaure

C’est Captain A… !

C’est Captain Alendir !

« Bon, les enfants, assez bavassé. Alors, on veut retourner l’horizon en position verticale ?
Ok, ça part d’un bon sentiment, mais va falloir se mettre à réfléchir sérieusement. Parce que si on renverse l’horizon, ça fait noziroh. Est-ce que ça ressemble à vertical ? Non, donc c’est un piège. L’explication est fort simple : l’horizon étant sans limite, il est inhumain de chercher à le retourner.
Pour le voir comme vertical, une seule solution : incliner la tête à 90 degrés. Vous verrez, ça va marcher ! »

Mais bien sûr, c'était tellement évident, il suffit juste de tourner la tête, c'est une question de point de vue ! Oui, mais ce cher captain n'a pas précisé dans quel sens il fallait tourner la tête !
Si vous tournez la tête, c'est à dire dans un mouvement extérieur qui modifie votre positionnement spatial dans l'environnement, rendez-vous au 7, c'est à dire le paragraphe qui suit le 6, sachant que le 6 suit le 5, le 5 suit le 4.
Si vous tournez la tête dans un mouvement intérieur, c'est à dire que vous pratiquez de l'autosuggestion consciente, de manière à exécuter le mouvement à l'intérieur de votre psyché, rendez-vous au 8.

3
- Non, mais ça ne va pas ! s'écrie Jean-Claude. Tu es fou où quoi ? Tu ne sais pas que sous l'eau, l'oxygène a été tué ?
- Non, par qui ?
- Je sais pas, le même mec qui l'a tué dans l'espace.
- Dieu ?
- Non, tu sais bien que dieu est trop vertical.
Si vous pensez que le tueur de l'oxygène est :
les carottes, rendez-vous au 4.
les Schtroumpfs, rendez-vous au 5.
les centres aérés, rendez-vous au 6.

4
Jean-Claude se gratte les muscles pour réfléchir.
- Possible, oui. Les carottes sont des symboles phalliques. Et le phallus s'élève, il est donc vertical.
- Et le malus ?
- Le malus, c'est son contraire, il descend. Donc il est horizontal.
- Le malus pourrait avoir tué l'oxygène ? Mais alors, qu'est-ce qui est le contraire des carottes ?
- Les petits pois, avec un steack, ils forment le ying et le yang gustatifs.
- Les petits pois sont-ils aussi nombreux que l'oxygène ?
- L'oxygène n'est pas un nombre. Le petit pois peut être un, deux, trois, l'oxygène n'est pas zéro. Il est, mais sans numérologie, à ne pas confondre avec la science occulte qu'est l'algèbre.
- Alors combien devraient être les petits pois pour être plus forts que le rien ?
- Le chiffre 31 me semble bien.
- Mais pourquoi ?
- Mais parce qu'il est très symboliques : 31 lavabos, 31 cannes à pêche, 31 arbres, 31 jambons.
Tout cela vous donne une idée de génie.
Rendez-vous au 2.

5
- Mais non, s'écrie Jean-Claude. Les Schtroumpfs sont bleu, d'accord, mais ils sont heureux. Et le bonheur, c'est vertical.
- Et l'oxygène, c'est vertical ou horizontal ?
- L'oxygène, c'est between. Parce que ça ne réfléchit pas, donc c'est léger et ça s'élève. Mais ça se respire et ça devient nous. Et là ça dépend comment on est, si on est aware, il reste vertical, si on l'est pas, il devient horizontal. La propagation du son, c'est pareil, c'est plus difficile quand l'air est lourd. Lourd parce que vertical. Qu'est-ce que tu ressens en regardant l'horizon ?
- De la mélancolie.
- Ouais, c'est lourd. Moi, tu vois, là, je regarde, oh la la c'est lourd, je suis lourd !
- Donc si les Schtroumpfs sont heureux, c'est qu'ils n'ont pas d'horizon.
- Écoute, dans horizon, il y a or. L'or, c'est la cupidité, c'est l'angoisse, c'est la peur de la mort, c'est l'horizon, et dans l'horizon il y a or, tu vois c'est le cercle qui se mange.
- Il faut donc trouver quelqu'un qui est dans le cercle.
- Je crois que ça marche aussi avec un carré. Mais pas sûr parce qu'un rond, ça vaut zéro. Tandis qu'un carré, c'est 2 + 2. Et un triangle, c'est 2 + 1. Un rectangle, c'est comme un carré, mais il y a un des 2 qui est plus long que l'autre.
Tout cela vous donne une idée terrible.
Rendez-vous au 2.

6

- Je ne crois pas, s'écrie Jean-Claude. Les centres aérés sont apparus après les congés payés, donnés en 1936 par Léon Blum qui avait des moustaches. Les moustaches, c'est le symbole de l'humanité, parce qu'elle a deux côtés, elle est dubble. Et l'humanité est dubble aussi, puisqu'il y a les hommes et les femmes. Donc c'est l'humanité qui a créé les centres aérés.
- Mais pourquoi, elle avait déjà de l'air ? C'est ça qui m'intrigue.
- Effectivement, elle ne manque pas d'air, elle a du culot, c'est d'ailleurs une ampoule, une vraie lumière, elle a souvent des idées.
- D'où les centres aérés.
- Hmmm... on tourne en rond, je n'aime pas ça.
- Je n'aime pas ça non plus.
- Moi non plus.
- Le problème, c'est que ce dialogue est tellement long que je n'ai pas compté les tirets, et je ne sais même plus qui c'est qui parle.
- Tiens, moi non plus, je ne sais même plus si c'est moi ou toi qui parle.
- Hmmm ... Ce n'est pas comme ça que nous allons retrouver le président.
Soudain, vous avez une idée.
Rendez-vous au 2.

7
- Attends, s'écrie Jean-Claude. Si tu tournes toi-même la tête, à ton tour tu deviens horizontal ?
-Oui, mais je vois vertical.
Vous comprenez alors la réalité tragique de votre condition d'être humain. Soit votre corps est aspiré par l'absolu, mais plus vos désirs, vos rêves, vos respirations, soit l'inverse, mais pas les deux, ni aucune par la même occasion. Alors, que dire, que faire, qu'espérer de ce petit nombre d'années que nous devons passer sur cette étrange planète qu'est la Terre ?
- A mon avis, s'écrie Jean-Claude, la solution est dans mes muscles.
Rendez-vous au 9.

8
Vous pénétrez à l'intérieur de vos pulsions inavouées les plus profondes. Vous seul savez ce qu'elles renferment. Un renversement du plus profond de votre abîme, que ce soit à l'horizontal ou à la diagonale, ne peut qu'avoir un impact insensé sur vous-même. Aussi, à partir de maintenant, vous devenez à tout jamais l'inverse de vous-même. Une sorte de clown inversé de la planète oméga. Mais surtout, il faut se méfier des escargots gras, du dragon devant notre porte et de la queue des petits chiens.

Et oui, on entre pas au plus profond de son inconscient sans savoir qu'on en reviendra pas indemne. Alors que dire, que faire ?
- A mon avis, s'écrie Jean-Claude, la solution est dans mes muscles.
Rendez-vous au 9.

9
- Wahhhhhh ! s'écrie Jean-Claude, qui se précipite sur l'horizon, et à la force de ses muscles, le déchire en deux. Vous vous rendez alors compte qu'en vérité, le monde qui vous entoure n'est qu'une gigantesque toile. Et vous venez de la rompre. Vous sentez alors l'angoisse métaphysique vous assaillir. Que vous attend-t-il derrière cette fissure dans votre environnement si familier ? Qu'y-a-t-il derrière, de l'autre côté du miroir, de la vie, de l'existence. Le vide infini, cosmique et absolu ? Vous en frissonnez d'avance.
Si vous êtes une frite, rendez-vous au 10.
Sinon, rendez-vous au 11.
Si vous êtes quelqu'un qui réfléchit, vous vous demandez peut-être pourquoi est-ce qu'une toile vous environne ? Est-ce qu'en réalité le monde autour de vous n'est qu'une tente ? Ou un réseau Internet ? Ou une peinture ? Ou l'oeuvre d'une araignée ?
Une petite fille, un jour, m'a dit :
"Tu sais Cédric, j'aimerais être à la place de ceux qui nous observent.
- De quoi ?
- Et bien ceux qui nous enfermés dans une boîte à chaussures.
- De quoi ?
- Et bien ceux qui ont fait des trous dans la boite pour nous observer !
- De quoi ?
- Et bien les trous ! Les étoiles ! Et qui nous regardent comme nous regardons les poissons dans nos aquariums."
J'aurais aimé lui dire que c'était beau ce qu'elle venait de partager avec moi, mais là j'avais vraiment trop envie de faire du freesby avec mon porte-manteau, même s'il me bat à chaque fois.

10
- Oh, s'écrie Jean-Claude dont le regard devient aussitôt plein de rapacité malsaine à votre égard. Mais tu es une frite, je n'avais pas remarqué !
Aïe ! Vent d'âme est belge, l'auriez-vous oublié ?
Vous allez vous faire avaler tout cru ! Mais comment une frite peut-elle se défendre (d'ailleurs, si vous êtes vraiment une frite, c'est étonnant que vous en soyez arrivé à ce niveau là de l'aventure).
Si vous êtes luisante d'huile, rendez-vous au 12.
Si vous êtes plutôt sèche, croquante voire même un peu grillée, rendez-vous au 13.
***L'analyse du professeur Dicule***
Wahou, craquante, cette frite !
***C'était l'analyse du professeur Dicule***

11
L'horizon est renversé, l'univers est révélé, le bébé cosmique qui il y a un milliard d'années a en réalité mangé notre planète est entré en vous, A présent, vous voilà maître de votre destinée. Il est maintenant temps de vous rendre dans le palais du président de la république pour le persuader de stopper le massacre que The Oiseau s'apprête à commettre.
Mais si avant, vous décidez de demander une dernière fois à Jean-Claude ce qu'il pense de la vie, rendez-vous au 14.
Si vous êtes trop pressé, allez au 15.

12
(********************+++++++++++%%%%%%** code secret)

13
Mais t’arrête de raconter ta vie comme ça, espèce de sale frite ?
Je suis désolé, mais j’ai perdu ce paragraphe. Je l’avais mis au fond de mon tiroir, pourtant ce n’est pas faute d’avoir fouillé mais je n’ai pas réussi à le retrouver. C’est embêtant. Bon alors, pour m’excuser, je vais vous narrer un poème d’Henri Michaux paru dans le recueil « Mes propriétés » :

Rubilieuse et sans dormantes
Vingt cent Elle, Elle, Elle
Rubilieuse ma bergerie
Nous contre, noue, noue
Ru vaignoire mabergerie.

Quel génie. Allez voir le président au 15.

14
- Voilà, s'écrie immédiatement Jean-Claude, tu vois, la vie selon moi se divise en deux parties. D'un côté la culture, de l'autre la nature. C'est ma philosophie tu vois. Et bien la nature est représentée par les naturistes, et la culture par les culturistes.
L'humanité peut donc se résumer à ceci : un affrontement entre les naturistes et les culturistes.
Méditez intensément là-dessus, et rendez-vous au 15.

15
Bravo ! Vous allez rencontrer le président de la République ! Mais saurez-vous le convaincre ?
Vous le saurez dans la quatrième partie de cette aventure, qui s'intitulera :

C'EST L'ELEPHANT

Répondre
#26
Si tout ce qui est bon est vertical, le membre du forum du même nom doit vraiment valoir le coup !
Répondre
#27
Pour ma part je sais que l'histoire du lit vertical est une histoire à dormir debout (mais sans savoir si elle est vraiment bonne).
Répondre
#28
Ah ! Presque un an maintenant.
D'aucun pensaient : "Enfin, la bête est partie ailleurs, nous sommes débarrassés de Your Story ! Nous sommes libres désormais !"
Et pourtant, dans l'ombre, son créateur arpentait les sinistres souterrains du monde, le pôle inversé du forum, en attendant l'heure de son retour.
Avez-vous vraiment cru que vous échapperiez au dénouement de la Saga ?
Répondre
#29
Et voilà, c'est reparti ! voici les trois derniers chapitres de la Saga Your Story. La chapitre 6 était déjà écrit depuis 2 ans, le 5, il m'a fallu un an pour l'écrire et le 4 (celui-ci), je l'ai rédigé hier.

YOUR STORY 4 - CHAPITRE 4
C'EST L'ÉLÉPHANT


1
Vous êtes face au Président. Assis derrière son large bureau d'or et de sang.
Enfin.
Vous vous trouvez là où le destin d'une nation s'entrecroise avec celle d'un homme unique. Combien de traités secrets, de partages fallacieux, de sombres complots se sont tramés dans ce bureau, base de toute l'histoire de votre pays. Assis dans un grand fauteuil de cuir, le Président vous toise de haut, avec la morgue des grands hommes qui possèdent tant de destinés entre leurs mains.
- Fais vite. Que veux-tu ? J'allais justement obtenir la pierre de feu, vous lance-t-il d'un ton hautain en vous montrant l'écran de son ordinateur.
- La pierre de quoi ?
- Laissez tomber, c'est de la politique, c'est trop complexe. Au fait, j'ai une bonne blague pour toi. Quel est le comble de l'idiot qui dit pourquoi ?
Si vous répondez :
« pourquoi ? » rendez-vous au 2.
« La vie n'est pas un long fleuve tranquille », rendez-vous au 3.
« A quoi servait-il de bâtir un bâtiment aussi majestueux que le Panthéon, alors qu'à l'intérieur, il n'y a rien, c'est vide, tout se trouve dans la crypte », rendez-vous au 4.
« Monsieur le Président, j'aimerais vous parler du syndrome d'alcoolisation fœtale », rendez-vous au 5.

2
- Ah ! s'écrie-t-il. Tu t'es fait avoir. La question était : quel est le comble de l'idiot qui dit pourquoi ! Et tu as dit pourquoi ! Tu es un idiot !
Vous avez échoué à l'énigme du président. Déjà, il vous toise d'un hautain mépris.
- Allez, s'écrie-t-il, une deuxième chance. Que dit un escargot sur une tortue ?
Celle-là, vous la connaissez.
- Il dit : yahou !
Le Président pousse un cri de frustration. Vous l'avez vaincu.
Rendez-vous au 7.

3
- Non, dit-il (même si vous sentez son regard devenir lointain en pensant aux conséquences philosophiques de cette jolie phrase, fruit de l'expérience, de toutes les guerres de la vie et l'amour aussi). La réponse était : l'éléphant !
Si vous répondez : « pourquoi ? » Rendez-vous au 2.
Si vous répondez : « Ah bien oui, évidemment, c'était logique pourtant ». Rendez-vous au 6.

4
- Non, dit-il. Ce qui tu dis est faux. L'intérêt de ce bâtiment est justement de ne servir à rien. Dans cas-là, on pourrait aussi se demander à quoi servent les chantiers navals de Saint-Nazaire, les vingt-quatre heures du Mans, le festival des journées de l'Erdre, les FRAC, le tournoi inter-régional de lancer de nains... L'important, c'est surtout de dépenser de l'argent. Sinon, à quoi ça sert d'être un pays riche ? Mais c'est trop compliqué à comprendre pour toi. Au fait : la bonne réponse était : l'éléphant.
Si vous répondez : « pourquoi » ? Rendez-vous au 2.
Si vous répondez : « Ah bien oui, évidemment, c'était logique pourtant ». Rendez-vous au 6.

5
(********************+++++++++++%%%%%%** code secret)

6
- Mais ça n'a aucun rapport ?
- Ah si, il y a un rapport entre l'éléphant et votre question. Mais vous ne pouvez pas le trouver.
- Pourquoi ?
- Ah ! Goulé goulé ! Ratatam ! C’est vous l'idiot, vous avez dit pourquoi !
Le Président pousse un cri de frustration. Vous l'avez vaincu.
Rendez-vous au 7.

7
Aussitôt, le président fond en larmes. Vous bondissez aussitôt près de lui pour le réconforter.
- J'en ai marre, vous dit-il, personne ne m'aime !
- Mais si mais si... Les gens ont voté pour vous.
- Oui, mais vous par exemple, vous êtes un quidam et lorsque vous me voyez, pour vous je suis le Président, n'est-ce pas ?
- Avant tout, oui.
- Et moi alors ?
- Mais le Président, c'est vous.
- Non, je veux dire, moi ! Qui s'intéresse à moi vraiment pour ce que je suis moi ?
- Mais vous êtes le Président, je m'intéresse à vous.
- Non, moi dans ma profondeur !
- La profondeur de quoi ?
- Je vous parle de moi ! Moi ! Pas le président, moi !
- Mais vous n'êtes qu'un seul à être vous.
- …
- Heu... en fait j'étais venu vous dire que The Oiseau projette de détruire le monde avec une arme atomique et seul vous avez le pouvoir de l'arrêter.
- Et bien, voilà, c'est toujours la même chose ! Vous pourriez être venu pour jouer à la balle avec moi, pour faire un puzzle ou pour manger du Nutella, et résultat pourquoi est-ce que vous êtes venu, pour mes pouvoirs de président ! Personne ne s'intéresse à moi !
Vous soupirez. Comment faire pour sortir de ce traquenard ?
C'est alors que vous voyez arriver... captain Alendir !
Mais non, pas du tout, en fait il a trébuché sur une fourmi mutante et il a roulé dans un abri post-nucléaire jusqu'aux pieds du Général de Gaulle.
Il n'y a plus personne.
Vous êtes seul désormais avec vous-même.
Cela fait bien longtemps que votre quête, celle de Your Story, a débutée. Et il est temps d'y mettre un terme.
- Président, lancez-vous d'une voix grave avec gravité. L'heure est grave. C'est le sort de l'humanité qui est en jeu.
Comprenant que son heure de gloire est venue, le Président se dresse fièrement et vous lance :
- Je sais où se trouve le repère de votre ennemi juré : The Oiseau.
Si vous répondez :
« Je vais te massacrer, espèce de salopard » Rendez-vous au 8.
« Vous savez, cela fait longtemps maintenant. Je crois que les veilles querelles doivent savoir être enterrées quand il le faut. Après tout, il veut détruire le monde, c'est son droit. Je pense que chaque homme est respectable pour ce qu'il est. D'ailleurs, la vie est amour. » Rendez-vous au 9.
Vous pouvez également faire un test d'intelligence pour savoir si vous êtes capable de bien vous adapter à votre environnement. Mettez une porte face à vous et tentez de passer de l'autre côté sans traverser le bois. Si vous réussissez, c'est que vous êtes fin prêt pour affronter The Oiseau !
Cela n'amène à aucun paragraphe en particulier, mais cela peut éventuellement vous aiguiller un peu dans votre vie, vous faire prendre conscience aussi que vous êtes un être qui pense. Bon, vous lisez Your Story, mais il y a peut-être encore quelque chose à sauver en vous. Vous avez le choix. Vraiment, tout est une question de dollar et de feelling dans le fond, et je crois profondément que pour réussir, il faut croire. La vie est une sorte de ballon de baudruche, elle peut se remplir d'air ou d'eau, mais cela n'est pas important. L'essentiel, c'est surtout la pureté de l'air ou de l'eau. Alors peut-être que cela ne changera rien pour le ballon en apparence, mais le ballon, n'est pas que sa membrane, il est aussi son vide intérieur. Tout dépend de quoi il est constitué. Et cela, les tribus primitives de l'Afghanistan antique l'avaient bien compris. Ainsi que les anciens cheyennes.

8
Bien joué ! S'il sait où se trouve The Oiseau, c'est que le Président est complice depuis le départ ! Vous lui faites une prise de karaté, et l'homme mort la poussière.
Pourquoi mord-t-il la poussière ?
Si vous la mordez à votre tour, rendez-vous au 10.
Si vous préférez la caresser, rendez-vous au 11.

9
La vie est amour, dites-vous au président, ainsi que l'espoir et la tendresse que chaque être humain porte pour l'autre. Le respect, aussi, est une valeur importante, car la liberté de chacun s'arrête là où commence celle de l'autre.
(attention, ce paragraphe est très long, à n'importe quel moment vous pouvez vous suicider).
Mais ce qui guide avant tout le désir d'avenir, c'est le désir du passé. Car respecter son fils, c'est aussi respecter son père. C'est faire preuve de courage. Car l'individualisme est partout, et il est fondamentalement porteur de mort puisqu'il n'est pas porteur d'amour. Car le contraire de l'amour, c'est la peur. Si tu ne donnes pas d'argent à un clochard dans la rue, c'est que ton âme est emplie de peur. Laisser la place aux personnes en situation de vieillesse ('en situation' : précaution de langage qui consiste à disjoindre la personne de son état de développement plutôt que de la réduire à sa vieillesse, et de nier son potentiel, son capital de développement, valeur humaniste par excellence), c'est avant tout accepter de laisser passer l'intérêt de l'autre avant le sien, c'est accepter en un sens la civilisation, qui fait de nous des êtres respectables et non de vulgaires animaux. C'est surtout accepter que la vie se doit d'être respectée unilatéralement, et qu'il n'y a aucune différence en chacun de nous. Car la peur de l'autre, c'est avant tout la peur de soi. Et la peur de soi est la peur de l'autre. Mettre une fleur dans les cheveux d'un enfant lors d'une belle journée ensoleillée, que peut rêver de plus un être humain ? Autre exemple de bonheur : faire l'amour avec un gorille dans un lac de yaourt à la fraise avec de patins et des gants de boxe. Un écrivain a même dit qu'il existait une extase encore meilleur que l'amour. C'était celle qui consistait à gratter se hémorroïdes jusqu'au sang.
Si vous ne l'avez pas fait, le Président, lui, s'est suicidé. Vous venez de prouver votre aptitude à déblatérer des informations absolument insensées sans faiblir. Cela rendra votre vie bien plus facile.
Le président (j'ai écrit un paragraphe qui explique pourquoi je mets parfois des majuscules ou pas à président. Je l'ai gravé dans la région de Saturne où l’on trouve les anges inversés, les clowns parallèles du fantasme cosmique interne de l’ombre inconsciente fossoyeuse de rêve. Avec un bon télescope, vous pourrez peut-être le consulter un de ces soir si cela vous intéresse) mord la poussière.
Cela vous étonne.
Pourquoi mord-t-il la poussière ?
Si vous la mordez à votre tour, rendez-vous au 10.
Si vous préférez la caresser, rendez-vous au 11.

10
Heu… non, je pense pas là. Non, là non. Non non. C’est moi qui décide. Hé ouais. Tu vas au 11 et toute de suite.

11
Les ennemis de vos ennemis sont vos amis.
La poussière, rassérénérénéeréné par votre soutien, finit par vaincre le Président et le gober totalement.
Vu que votre adversaire est mort, vous êtes aussitôt téléporté dans le repère de The Oiseau !
Où le combat final, terminal, ultime, absolu, cosmique et décisif vous attend. Préparez-vous bien.

37
Bonjour, je m'appelle trente-sept. Je me suis perdu, je suis désolé. Normalement, mon contrat stipulait que j'apparaissais après le trente-six mais j'ai dû me tromper d'aventure. Si par hasard, vous croisez une aventure où le paragraphe trente-sept a sauté, faut me prévenir. J'espère que je ne vais pas stationner trop longtemps ici, ce serait trop frustrant. A la base, je suis censé comporter un combat contre un dragon. Ouais je sais, c'est la classe, je suis un pur paragraphe moi, pas une tarlouze de paragraphe de mort. D'ailleurs, j'ai même un pote, c'est un vingt-huit, et bien il possède une illustration ! La méga classe ! Un jour, si je me bats, je pourrai peut-être avoir ça, mais faut avoir du texte. De toute façon, avoir du texte, c'est la base du job. Sans ça, c'est pas la peine de se lancer. Le monde est injuste là-dessus. Mon père était un 321, et bien dans toute sa vie il n'a jamais dépassé cinq lignes.
J’ai commencé tout en bas de l’échelle, j’ai du mérite. Surtout qu'il y a de moins en moins de boulot, l'âge d'or est passé. Mon père a connu l'époque où un livre dont vous êtes le héros sortait tous les mois. Et le pauvre, il a terminé sa vie avec trois pauvres lignes de texte ! Si vous possédez tel objet allez au machin, sinon allez au machin..., voilà à quoi il était réduit à la fin de sa vie. Mais bon, il avait au moins deux renvois, ça l'a empêché de sombrer dans la solitude. C'est important d’être relié, ça aide à tenir.
Mais bon, j'espère que je ne suis pas tombé dans l'aventure de ce salopard de Sukumit ! Le mec dans Your Story ne va jamais au-delà du paragraphe 30. C'est du racisme ! J'ai un pote, c'est un 431 ! Et bien je peux vous dire qu'il en chie pour trouver du boulot ! Les auteurs lui répètent tout le temps : oh non, 431, ça va être trop long à écrire. Et après, on se demande pour les livres dont vous êtes le héros sont morts, les mecs n'ont plus de couilles !
Bon, je vous laisse, j’ai encore mes voyelles et mes consonnes qui s’engueulent. A plus !
Répondre
#30
Pourquoi ne pas regrouper tous ces chapitres en une seule AVH une fois que ça sera fini ? Je viens tout juste de m'apercevoir que le N°4 de Your Story existe, alors que j'adore cette série.

Je n'ai pas le temps de tout lire now, mais je savais bien que ce coquin d'Oiseau formentait quelque chose !
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 4 visiteur(s)