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Enfin, je proteste vivement pour cette analyse psychologique sur mon cas concernant les femmes. Si on regarde dans Gloire Posthume, je les respecte, elles ont le beau rôle et sont gentilles je pense. Ana... la prostituée... Valunazia.... Valunazia??
oh non, on va encore penser que je suis traumatisé par les femmes
[/quote]
Oui mais Ana elle meurt dans d'atroces souffrances non?
Pour pas faire un hors sujet total, je vais aussi parler de l'absence de réponse . C'est une AVH fantastique donc qu'il reste du mystère me parais indispensable. Cependant Sonia (tiens toutes les filles des AVH de Fitz ont un nom qui finit par a, Freud y trouverais sans doute un sujet passionnant ) dit que c'est nous qui avons libéré le monstre. Je pense qu'une explication sur ce point aurait été utile.
Fitz a écrit
Zoki, ta remarque est très intéressante à propos du dernier paragraphe. A propos du passage optimiste. C'est typiquement le genre de chose à laquelle je pense en essayant de créer la surprise. J'avais hésité à le mettre.
Dans les films d'épouvante, il y a souvent ce genre de passage cool pour rendre encore plus terrible l'acte final.
J'aurais peut-être dû l'inclure plus tôt dans le paragraphe ou pas du tout.
Désolé je n’arrive pas à citer plus d'une fois par message. C'est justement car ce procédé est très utilisé qu'on le voit venir à des kilomètres. Je pense qu'à la rigueur il aurait pu marcher si le passage optimiste se trouvait dans le paragraphe précédent la fin.
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Pour moi, Fitz reste le plus brillant auteur d’AVH, dites « amateur », que j’ai pu lire. Le style est flamboyant, littéraire et fouillé. Les descriptions sont souvent originales, immersives et sortent des sentiers battus.
J’avais adoré Gloire-Posthume et là, mon attirance immodérée pour l’œuvre de Lovecraft s’est trouvée comblée. On y retrouve cette ambiance pesante, morbide qui sied si bien au monde angoissant de l’écrivain de Providence, à ses phobies latentes, la peur de l’inconnu, le désespoir, la mortification.
Le style est tellement bon qu’il prédomine presque sur l’histoire. Du coup j’ai lu tous les paragraphes rien que pour apprécier le travail, faisant parfois passer le scénario au deuxième plan. Le monde des rêves est parfaitement abordé ici et retranscrit avec finesse jusqu’au dénouement final, forcément lovecraftien.
D’ailleurs le classicisme de rigueur employé par Fitz sert plus l’œuvre qu’une originalité exacerbée qui l’aurait au contraire travestie.
Le respect du genre renforce pour moi la cohérence de cette AVH et soulève mon admiration au passage.
J’aime beaucoup la façon dont est rendue la lutte permanente qui semble s’imposer à la conscience du rêveur entre réalité et imaginaire. La frontière devient au fil des paragraphes de plus en plus ténue, prolongeant le trouble des affres de la nuit dans une réalité tout aussi désespérée.
L’alchimie hallucinatoire qui en résulte est exquise. Par petites touches au départ, entachant les souvenirs confus du rêveur de détails troublants qui s’imposent à lui (ça peut être un détail, comme une poignée de porte anachronique par exemple), puis à la manière d’un scénario digne de ‘l’Appel de Chtulhu’ usant de la technique en ‘pelures d’oignon’, on plonge irrémédiablement dans l’horreur, l’esprit tisonné par le cauchemar ambiant.
C’est excellent. Même si l’AVH est courte et peut paraitre parfois linéaire, cette histoire remporte pour l’instant mon suffrage pour cette année. Bravo.
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Je ne sais pas trop quoi dire.
Si c'est ce qu'on appelle un hommage, je n'en ai jamais reçu de si beau.
Je suis très heureux que mon style te plaise autant.
Merci.
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21/09/2010, 12:50
(Modification du message : 21/09/2010, 13:21 par Thierry Dicule.)
Comme d’habitude, je ne suis pas déçu avec Fitz. Une valeur sûre dans le monde des AVH !
1). LA FORME :
La plume de Fitz est toujours impeccable. Ici, le petit plus, c’est la façon dont est traité le rêve : vocabulaire adapté, tournures de phrases exprimant avec subtilité les sensations du héros, on perçoit vraiment le flottement inhérent au sommeil.
Un détail sur le style : tu places assez régulièrement l’adjectif avant le nom auquel il se rapporte. Souvent ça sonne bien, parfois ça donne un côté un peu « anglais » aux tournures de phrases (je n’ai pas d’exemple en tête). Il est possible que ce soit ça, conjointement au vocabulaire très riche, qui donne le ton un peu précieux qui t’a été reproché parfois dans tes AVH précédentes. En ce qui me concerne, j’ai trouvé ça agréable, comme d’habitude ; c’est en tout cas la première fois que cette particularité me saute aux yeux.
Maintenant, les petites bricoles. Attention, ce qui suit ne représente pour moi que de minuscules détails :
- marges inégales, style justifié pas toujours utilisé
- beaucoup de « vous faîtes » au lieu de « vous faites »
- description des rampants : je les ai trouvés grotesques et drôles, en fait ils m’ont fait penser à des blobs. Cependant, dans le fond ils sont plutôt effrayants, en fait c’est une histoire de description : dès que j’ai lu qu’ils avaient une couleur rose, j’ai tout de suite visualisé ces créatures couleur chewing-gum. Pourtant il y a aussi des précisions sur la texture de leur peau et leur côté crasseux, qui en font clairement des êtres repoussants, mais je n’ai pas pu m’empêcher de les voir comme des chewing-gums ambulants. Peut-être qu’en remplaçant « rose » par « teinte » ça passerait mieux. Mais mon cheminement mental pour les visualiser doit être minoritaire à mon avis.
- le nom des monstres : je trouve que le terme « rampant » ne va pas du tout avec leur façon de se déplacer. C’est peut-être parce qu’on est dans un rêve ? En tout cas, ça m’a plus amusé qu’effrayé. Surtout, on apprend leur nom avant de les voir, ce qui contribue à l’amusement lorsqu’on découvre
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Spoilerqu’ils roulent.
2). LE FOND :
Les lieux et les personnages sont assez variés et incongrus, tout en ayant en même temps une certaine cohérence. Une belle prouesse, qui retranscrit parfaitement le sommeil.
Du côté du cadre, il y a vraiment une atmosphère réussie dans cette AVH et de nombreuses scènes sont marquantes. En particulier, j’ai été très impressionné par la description du
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Spoilermonstre géant. J’ai aussi beaucoup aimé la séquence de tir dans le saloon, malgré le stress de la situation on a droit à des descriptions détaillées, ce qui donne au final une sensation de lenteur (comme dans un rêve).
J’ai été très surpris par la fin. À partir du
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Spoilerréveil, l’horreur atteint son apogée. Cette séquence est éprouvante et habilement gérée grâce à des choix variés qui accentuent le stress. Enfin, tu as bien fait de préciser dans les règles que le §100 clôt l’AVH, parce qu’il est difficile de le différencier des autres PFA. Mais c’est très bien comme final et j’ai apprécié que tu ne mâches pas le travail du lecteur en expliquant tout.
3). LE JEU :
Fitz aime la difficulté et ça se voit. Il m’a fallu 4 tentatives pour arriver à la séquence du
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Spoilerréveil, où j’ai échoué au PFA 93. Sentant que j’étais proche du but et un peu agacé par ce PFA en fin de course, j’ai triché. La séquence finale est un grand réseau de choix (grand pour une AVH de 100§), avec quelques PFA (je serais mort encore une fois si j’avais rejoué à la loyale… Sous réserve d’arriver de nouveau jusque là). Ce final dangereux n’est pas trop gênant dans une AVH courte, par contre l’ennui c’est que pour arriver jusqu’ici c’est surtout la chance qui compte, davantage que les choix. Franchement, après mes différents essais, dans lesquels j’ai varié les parcours, c’est vraiment l’impression que j’ai eue. Je suis mort une fois au §3 à cause de ma santé mentale, une fois au sommet du clocher à cause de ma vitalité, puis re-une fois au §3. J’ai toujours tiré de fortes valeurs pour ces paramètres, en revanche je n’ai pas eu de chance pour les autres (jamais au-dessus de 3). Quand je me suis réveillé, c’est uniquement parce que j’ai eu un peu plus de bol aux dés que lors des tentatives précédentes (il me restait même 7 points de vitalité et 8 de santé mentale).
J’aurais aimé une difficulté égale mais moins basée sur la chance (peut-être avec des tests moins sévères ?).
Ceci étant dit, j’ai aimé jouer cette AVH et, jusqu’au terme de mon quatrième essai, je n’ai pas été lassé. J’ai même été impressionné par la grande variété de choix malgré les 100§ que compte l’AVH.
Enfin, un détail :
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Spoiler j’ai été surpris, dans la fusillade du saloon, de ne pas avoir à réaliser un test d’adresse.
4). CONCLUSION :
Une très bonne AVH qui provoquera des sueurs froides. L’ambiance est particulièrement marquante, à la fois effrayante et fascinante. À lire la nuit de préférence. Difficulté assez importante.
5). LES FAUTES QUE J’AI RELEVÉES :
p1 : « C'est à cette volonté que vous faites de nouveau appel »
p2 : « Ajoutez ensuite 10 à chacun des totaux obtenus pour connaître vos points de Vitalité et vos points de Santé Mentale. Par exemple, si vous obtenez 8 et 5 aux deux lancers de dés, vous avez 18 points de Vitalité et 15 points de Santé Mentale. »
§14 : « son étrange maladie » => sa maladie étrange ? son étrange mal ? (c’est juste l’accord entre « son » et « maladie » qui me paraît bizarre mais je ne suis pas sûr que ça soit faux)
§17 : « La surprise est telle que l'arme vous glisse des mains. »
§20 : « Un rampant » (espace dans le mot « un », oui je suis chiant)
§24 : « Vous faites brusquement volte-face. »
§25 : « vous faites le parallèle »
§28 : « ( espace avant le « À ») À deux pas d'elle » (maniaque, moi ?)
§32 : « L'instinct de survie vous pousse à vous relever aussitôt »
§38 (première phrase) : « Comme » me paraît de trop
§60 : « Vous faites mine de retenter votre chance »
§85 : « Ce n’est pas possible »
EDIT : Je viens de lire les avis précédents et j’aimerais préciser ce que j’ai pensé des rampants. Perso, je les trouve effrayants et dangereux en l’état, c’est vraiment leur description (et plus précisément leur couleur) qui m’a donné d’eux une image un peu cocasse.
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21/09/2010, 17:12
(Modification du message : 21/09/2010, 17:12 par Fitz.)
Coucou TD, merci pour ton feedback.
Je ne vais pas revenir sur toutes tes remarques sur la forme mais elles sont vraiment très enrichissantes.
Bien vu pour le blob, il m'a évidemment inspiré pour les rampants.
Pour le nom "rampant", je pense comme toi qu'il est inapproprié. J'ai été trop influencé par mon jeu de plateau fétiche (Horreur à Arkham) où l'une des créatures à ce nom qui me plaisait bien.
Content que ça t'ait plu. En effet, la difficulté est plutôt basée sur le hasard. D'un côté je place quelques choix où le lecteur peut être sagace (face aux rampants, scène finale), mais d'un autre côté, j'essaie de faire en sorte qu'il n'y ait pas de mauvais chemin. Ce qui fait qu'il n'y a pas de bon chemin non plus! D'où un aspect trop tributaire du hasard, même après des relectures.
Et un grand merci pour tes corrections détaillées. C'est vraiment utile. Je n'ai malheureusement jamais le courage de faire pareil.
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Lu!
Les +:
L'immersion
La fin (même quand on se loupe)
L'importance (apparente peut-être) des choix
Les -:
L'importance du hasard...
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A mon tour de critiquer cette avh !
Pour info, je n'ai pas lu toutes les critiques précédentes, au risque de répéter des choses déjà écrites, je veux exprimer le fond de ma pensée, à chaud, juste après avoir fini cette aventure...
Je vais comme à mon habitude commencer par les points négatifs.
J'ai pas aimé :
Et bien peu de choses en fait !
Quelques erreurs d'écriture comme la répétition des quelques lignes au début du paragraphe 3 ; le nom du village qui change d'un paragraphe à l'autre : Dunwich au §94, Kingwich au § 3 ou alors est-ce moi qui, trop perturbé par l'aventure, ai confondu les noms ?!
Un petit détail aussi, mais là c'est juste un truc genre "déformation professionnelle" : quand tu changes une ampoule, surtout si les fils sont à nus au niveau de la douille, la première des choses que tu fais c'est de couper l'interrupteur, ça évite la châtaigne ! (Jet de dés malheureux, et DZZiii, ça la fout mal pour un elec' ! ).
Voilà tout pour les points négatifs.
J'ai aimé :
Alors là, y'a de quoi écrire !
L'introduction tout d'abord : elle est fouillée, stylisée, impose un ton sombre qui m'a fait penser à du Stephen King pour les romans ; à du Tim Burton pour les films. Du gothique sombre, brumeux et glacial. Les trois premières lignes de ton intro sont pour moi un tableau romantique que Friedrich, Géricault ou Aivazovski auraient pu peindre... C'est dire à quel point tes mots sont évocateurs.
La maladie de Sonia est abordée avec un ton triste, presque émouvant tout en étant à la fois horrible. On sent bien ce que ressent le héros -et donc on vit nous aussi ses émotions- et plusieurs fois les images d'une femme à la limite de la mort nous sautent au visage avec la même violence qu'un putain de cancer défigure un être humain... Choix délicat de ta part mais traité sobrement et efficacement. Félicitations.
L'aventure débute et immédiatement le malaise arrive : on est mal, d'entrée ! C'est quoi ce bordel ?! Tout part en vrille, la réalité se déforme, se dérobe sous nos pieds. On avance en se demandant si on va sortir indemne de ce voyage... SPOIL : Je me fait écraser sous cette foutue bibliothèque et à mon réveil au §10, le cauchemar continue comme dans un film d'horreur où le mal ne s'endort jamais, même après le générique de fin ! Fin SPOIL
Le village ensuite, enfin le hameau plutot, et ses habitants bizarres, son ambiance moite ; la rencontre avec les persos de notre passé, les persos de notre entourage où tous se côtoient comme s'ils se connaissaient. Et clef de voûte de cette séquence, les rampants !
Ah les vilaines bestioles, à la fois absurdes et inquiétantes, féroces et vulnérables (à première vue).
Je les ai imaginées semblables à des créatures difformes sorties droit de Silent Hill ou de ce vieux jeu vidéo des 80's : Alien Storm.
Leur aspect "bulle" donne un côté science-fiction kitch mais leur violence nous remet tout de suite les idées en place : elles sont là pour charcler, et ça charcle !
Après quelques déboires, SPOIL je me fais tuer connement en voulant poignarder ce qui reste de ma femme au §93 FIn SPOIL, je choisis d'autres chemins, d'autres comportements et je progresse enfin dans cet univers dérangeant (après 2 morts tout de même !).
J'en arrive à la séquence finale et comme tout bon roman ou film, le climax est monstrueux. Le "boss final" est tout bonnement "titanesque", j'ai pensé immédiatement à "la Guerre des Mondes" avec ses tentacules géants venus nous pomper le sang jusqu'à la dernière goutte. Hommage volontaire ou pas de ta part ?
Le paragraphe 62 exprime toute la force et la barbarie de cette chose, que tu définis par ça, ça vit, ça remue... Hommage à King ?
Je termine enfin cette éprouvante aventure de 100 §, qui au final laisse un goût de frayeur dans la bouche.
100 § avec l'impression d'en avoir parcouru le double, tant le rythme est alerte malgré une ambiance pesante. C'est vraiment un très bon moment de lecture (grâce à ton style littéraire et fluide ) ; un très bon moment de frayeur (gràce à ton scénario à la frontière de la raison, qui me rapelle un peu le film de Carpenter, "L'antre de la folie") et enfin un très bon moment interactif qui suit des règles simples, efficaces mais qui ne pardonnent pas.
Tu as réussi à me faire flipper autant qu'Orion l'année dernière avec sa "mascarade mortelle"...
A plus et merci pour cette œuvre. Sunk
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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22/10/2010, 22:34
(Modification du message : 22/10/2010, 22:37 par Fitz.)
Merci à Mistermisa et Sunkmanitu pour ces feedbacks.
Tant mieux si l'aventure t'a arraché quelques frissons Sunk, ça fait très plaisir à lire.
Oups, j'avais pas vu pour le Dunwich qui traîne. Vu que Kingwich est le croisement entre Dunwich et Kingsport, ça devait arriver que je me mélange les pédales...
C'est gentil pour tous ces compliments. Pour les inspirations, non pas la Guerre des Mondes mais Nyarlathotep, l'un des dieux favoris de Lovecraft qui est parfois représenté sous cet aspect de géant tripode et tentaculaire.
Par contre, en effet, j'ai beaucoup songé à l'Antre de la Folie de Carpenter en écrivant Transomnie. Pour la scène finale dans l'appartement, c'était "Mémé", une nouvelle de Stephen King dans Brume-La Faucheuse (ou Brume-Paranoïa? je sais plus) qui m'a boosté.
Ton allusion à Alien Storm m'a fait marrer, j'ai joué à ce vieux jeux. que j'avais oublié Et oui les rampants roses pourraient ressembler aux monstres qui y sont réflexion faite!
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Superbe aventure! J'ai vraiment aimé l'atmosphère de ton aventure, lourde, terrifiante et pessimiste à souhait. La difficulté est élevée mais ca correspond bien à la puissance des créatures cosmiques que l'on combat!
J'ai pas eu l'impression de jouer à un LDVLH j'ai eu l'impression de lire une nouvelle du grand Lovercraft! Merci!
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(03/01/2011, 21:38)Arakya a écrit : J'ai pas eu l'impression de jouer à un LDVLH j'ai eu l'impression de lire une nouvelle du grand Lovercraft!
Ouh là, ça c'est sympa comme compliment!!
Tiens pour fêter ça, je vais me faire une partie d'Arkham en solo.
Merci Arakya pour ton avis.
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Bon avant toute chose c'est l'une des premières AVH que je lis et que je critique:
Ambiance:
Il est clair que j'ai aimé les évocations multiples au monde de HP Lovecraft:
Le Héraut des dieux, le Maître des Masques : Nyarlathotep est son évocation en "langue sanglante" plutôt bien rendue.
Le village de Kingwich qui est un mélange de Kingsport et Dunwich
La ville de Providence.
August (Derleth).
J'ai relevé des techniques horrifiques particulièrement intéressantes, qui fonctionnent bien:
- Ne pas forcément être maître de ces actes, surtout en pleine panique, comme au paragraphe 43, où un jet de Volonté détermine votre action, tout comme dans la « Créature venue du Chaos ».
- Le personnage en tant que victime, plutôt qu'en héros bardé d'acier: mal m’en prit d’avoir voulut sauver Rupert . De plus, la fuite, reste l'arme la plus efficace de ce héros (et ça c'est du tout bon, en terme d'horreur).
- Les PFA sont expéditifs! à la première mort, ont y réfléchit à 2 fois.
- Contrairement à d'autres critiques, les créatures semblent bien dégueux à souhait: boules de chairs avec des tentacules qui, pour moi, symbolisent les virus qui s'acharnent sur Sonia. Je pense que c'est la comparaison avec un cougar qui casse un peu le truc.
Structure
Je ne reviens pas sur l'erreur de renvoi, quand je retente une dose d'héroïsme (je suis obtus, Rupert ne m'a pas suffit!). Et s'il n'y a que ça, c'est loin d'être grave.
Style
J'ai eu plus l'impression de lire une nouvelle fantastique dans la veine du "Maître de Providence", avec (et ça c'est jouissif) la possibilité d'influer un peu sur le protagoniste!
Les paragraphes s'enchainent bien. Ce Transomnie flirte avec du Silent Hill.
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Darek a écrit :Ce Transomnie flirte avec du Silent Hill.
C'est plutôt Silent Hill qui flirte avec du Lovecraft (ce jeu vidéo étant un hommage appuyé).
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Alors je crois qu'un jour prochain faudra vraiment que je me colle à Lovecraft ! Si son oeuvre est dans ce style... Ouaw !
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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Merci Darek pour ce retour.
Tu m'as l'air d'être un fin connaisseur de Lovecraft.
T'as raison pour le couguar, ça tombe un peu à l'eau comme métaphore avec du recul. J'ai dû trouver que ça faisait "américain" comme animal sur le coup
Depuis le temps, faudra que je m'y colle à Silent Hill.
A propos, c'est un peu H.S mais en parlant de jeux PC sur Lovecraft, essayez Dark corners of the earth, c'est vraiment génial. Une plongée dans Innsmouth...
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Je m'étais fixé pour objectif d'offrir un commentaire (mort à l'anglicisme « feedback ») à toutes les AVH de 2010 pour compenser mon absence durant une bonne partie de l'année, mais comme toujours, ce qu'écrit Fitz est tellement fabuleux que j'en reste bouche bée. Du coup, mes mains sont réquisitionnées pour maintenir ma mâchoire inférieure en place, et taper un commentaire dans ces conditions s'avère logiquement fort délicat. Donc, en bref : je reprends à mon compte chaque mot du message de Gwalchmei.
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