Je dois dire que pour lire cette AVH, il a fallu que je surmonte plusieurs écueils:
1 ma sensibilité de violette
2 mon respect absolu de la Règle, celle du mini-Yaz en étant la plus haute incarnation
3 le fait que je sois dépourvu d'humour (le mien mis à part, lequel ne fait généralement rire que moi)
Néanmoins, je me suis fait violence, considérant que:
1 les juges ayant statué que cette AVH pouvait concourir au mini-Yaz, il était de mon devoir (dicté par la Règle) d'en faire la lecture
2 Fifre ayant déjà fait une retour plutôt positif sur ma propre AVH, il était de bonne politique que j'en fasse de même (comme chacun sait, il est toujours fructueux pour un auteur de flatter son lectorat). On notera à ce propos mon absence de retour sur l'AVH de Caïthness
Ma lecture a donc été des plus mouvementée, passant de moments de gêne intense à d'autres où prévalaient l'incompréhension. Mais il y a eu aussi d'autres moments, plus rares, où j'ai cru pénétrer la pensée de l'auteur et voir à travers ses mots la vérité du monde selon Fifre. Je ne pourrais pas dire que cette vision m'ait empli de ravissement - le plus inattendu étant que cette vision se rapproche finalement beaucoup de la mienne, en dépit d'un point d'observation totalement opposé. Finalement j'ai tout lu - à défaut d'avoir tout compris - et je retiendrait principalement de cette lecture les derniers mots de l'épilogue du 18, que j'ai trouvé cruellement juste. Par la fin du 50, elle m'aura également conforté dans ma conviction de longue date que pour vivre heureux, le plus facile est sans doute de s'en tenir aux plus simples niveaux de réflexion et d'existence, comme l'ont très bien compris les lézards sur le muret de mon jardin.
Edit: en me relisant une heure après, je m'étonne moi-même de ce que j'ai écrit. Il semblerait que la lecture de cette AVH m'ait plongé dans un étrange état second...
1 ma sensibilité de violette
2 mon respect absolu de la Règle, celle du mini-Yaz en étant la plus haute incarnation
3 le fait que je sois dépourvu d'humour (le mien mis à part, lequel ne fait généralement rire que moi)
Néanmoins, je me suis fait violence, considérant que:
1 les juges ayant statué que cette AVH pouvait concourir au mini-Yaz, il était de mon devoir (dicté par la Règle) d'en faire la lecture
2 Fifre ayant déjà fait une retour plutôt positif sur ma propre AVH, il était de bonne politique que j'en fasse de même (comme chacun sait, il est toujours fructueux pour un auteur de flatter son lectorat). On notera à ce propos mon absence de retour sur l'AVH de Caïthness

Ma lecture a donc été des plus mouvementée, passant de moments de gêne intense à d'autres où prévalaient l'incompréhension. Mais il y a eu aussi d'autres moments, plus rares, où j'ai cru pénétrer la pensée de l'auteur et voir à travers ses mots la vérité du monde selon Fifre. Je ne pourrais pas dire que cette vision m'ait empli de ravissement - le plus inattendu étant que cette vision se rapproche finalement beaucoup de la mienne, en dépit d'un point d'observation totalement opposé. Finalement j'ai tout lu - à défaut d'avoir tout compris - et je retiendrait principalement de cette lecture les derniers mots de l'épilogue du 18, que j'ai trouvé cruellement juste. Par la fin du 50, elle m'aura également conforté dans ma conviction de longue date que pour vivre heureux, le plus facile est sans doute de s'en tenir aux plus simples niveaux de réflexion et d'existence, comme l'ont très bien compris les lézards sur le muret de mon jardin.
Edit: en me relisant une heure après, je m'étonne moi-même de ce que j'ai écrit. Il semblerait que la lecture de cette AVH m'ait plongé dans un étrange état second...
