06/07/2025, 17:40
Je suis cinéphile. En tant que tel, je m’intéresse aux films d’auteur originaux. Ces films étrangers distribués dans des petits circuits. J’en voyais pas mal il y a une dizaine d’années. Des films tchécoslovaques, polonais et même mongols. Vous savez, ce genre de film de 3H30 avec des sous-titres uniquement en anglais, diffusés dans des circuits très spécifiques (style MK2 Beaubourg pour le plus connu). Le tout dans des salles de 30 places où 28 sont vides.
En lisant À la recherche du temps merdu, je me suis retrouvé au MK2 Beaubourg il y a 10 ans. Ce que j’ai vu à l’époque, je l’ai lu ici. Une œuvre inclassable, unique, qui traite son sujet de façon inédite pour un public niché. J’ai encore lu très peu d’AVH, alors peut-être que mon ressenti ne sera pas le même chez des lecteurs avec un plus grand vécu dans le domaine.
Il reste que l’AVH peut dérouter.
Par sa taille en premier lieu. Je comprends que le surplus de texte fasse l’analogie avec le verbiage insensé du système administratif, seulement, sur la forme, cela donne des pâtés de texte avec une mise en page qui rappelle justement les formulaires administratifs à rallonge ^^ C’est raccord avec le cadre de ton histoire mais ça n’incite pas trop à la lecture.
C’est dommage car à côté de ça, l’écriture est excellente et c’est peu de le dire. Le style littéraire, le vocabulaire, les tournures de phrases, les allégories et même les jeux de mots… C’est de très haute volée. Tu nous offres une satire mordante où l’absurde ne fait que souligner encore plus ton propos (mes excuses Outremer, je reprends tes mots mais j’ai eu exactement le même ressenti).
Ce qui peut dérouter aussi, c’est aussi la place du scatologique dans ton AVH. Au début, je m’attendais à quelque chose d’humoristique qui s’étire en longueur, comme une blague de bar que tonton Jacky met trop de temps à terminer. Heureusement ce n’est pas le cas. Tu arrives à te réinventer -sans jamais dévier de ton thème- pour explorer des voies plus profondes (sans mauvais jeu de mots). Par contre, tu te doutes bien que c’est à double tranchant. Soit on accroche au délire, soit on lâche avant le §44 (que j’assimile à la fin d’une première partie ?).
Que penser de cette AVH alors ? Eh bien je n’en sais trop rien. Le fond est bon si on se donne la peine de rentrer dans le texte. La forme est très osée mais pourra désarçonner certains lecteurs. Je ne parle même pas de ceux qui cherchent un système de jeu avec des points de compétences, lancers de dés etc.…
C’est pour cela que j’en fais l’analogie avec mes films d’auteurs bulgares
Une œuvre qui porte beaucoup de choses, mais dont la forme sort trop du cadre des productions habituelles. Ce qui fait que le public (même curieux) risque de passer à côté.
Je termine avec quelques coquilles….
En lisant À la recherche du temps merdu, je me suis retrouvé au MK2 Beaubourg il y a 10 ans. Ce que j’ai vu à l’époque, je l’ai lu ici. Une œuvre inclassable, unique, qui traite son sujet de façon inédite pour un public niché. J’ai encore lu très peu d’AVH, alors peut-être que mon ressenti ne sera pas le même chez des lecteurs avec un plus grand vécu dans le domaine.
Il reste que l’AVH peut dérouter.
Par sa taille en premier lieu. Je comprends que le surplus de texte fasse l’analogie avec le verbiage insensé du système administratif, seulement, sur la forme, cela donne des pâtés de texte avec une mise en page qui rappelle justement les formulaires administratifs à rallonge ^^ C’est raccord avec le cadre de ton histoire mais ça n’incite pas trop à la lecture.
C’est dommage car à côté de ça, l’écriture est excellente et c’est peu de le dire. Le style littéraire, le vocabulaire, les tournures de phrases, les allégories et même les jeux de mots… C’est de très haute volée. Tu nous offres une satire mordante où l’absurde ne fait que souligner encore plus ton propos (mes excuses Outremer, je reprends tes mots mais j’ai eu exactement le même ressenti).
Ce qui peut dérouter aussi, c’est aussi la place du scatologique dans ton AVH. Au début, je m’attendais à quelque chose d’humoristique qui s’étire en longueur, comme une blague de bar que tonton Jacky met trop de temps à terminer. Heureusement ce n’est pas le cas. Tu arrives à te réinventer -sans jamais dévier de ton thème- pour explorer des voies plus profondes (sans mauvais jeu de mots). Par contre, tu te doutes bien que c’est à double tranchant. Soit on accroche au délire, soit on lâche avant le §44 (que j’assimile à la fin d’une première partie ?).
Que penser de cette AVH alors ? Eh bien je n’en sais trop rien. Le fond est bon si on se donne la peine de rentrer dans le texte. La forme est très osée mais pourra désarçonner certains lecteurs. Je ne parle même pas de ceux qui cherchent un système de jeu avec des points de compétences, lancers de dés etc.…
C’est pour cela que j’en fais l’analogie avec mes films d’auteurs bulgares

Je termine avec quelques coquilles….
16
au 4ème § : spolier à la place de spoiler
11
production annale,,
34
au 5ème § : "d'un manquement à la l'injonction"