14/05/2025, 17:49
Vu que j'ai passé presque un demi-siècle sans utiliser l'IA, je m'en suis très bien passé. Mais je dois bien admettre après l'avoir testée dans le cadre professionnel, que c'est un gain de temps vraiment important quand on veut rédiger quelque chose.
L'IA propose des idées intéressantes pour les angles d'approche d'écriture, et ça fait écho à l'illustrateur de Koyo, la BDVH pour laquelle l'utilisation d'IA était indiquée pour choisir les angles de prise de vue. Pour le texte pour moi c'est "pareil": je peux demander un ton chaleureux, avec des touches d'humour, ou au contraire quelque chose de très sobre. Je peux même demander une mise en page précise (je veux des paragraphes de telle taille, des listes, etc.). Et je suis bluffé par certaines propositions, par exemple pour des idées de titre accrocheur, que je n'aurai pas forcément imaginé, ou alors qui m'auraient pris un long moment pour en avoir quelques-unes, alors que j'ai d'un seul coup un bonne dizaine de titres pour m'inspirer pour élaborer le mien. Certaines proposition sont "hors-sol" mais d'autres tapent vraiement dans le mille, et je peux partir de cette base pour accommoder à ma sauce.
Il ne me viendrait pas à l'idée de publier un texte directement composé par IA, donc il reste la touche humaine. Mais d'un autre côté je me dis aussi qu'à force de se baser sur une trame de départ généré par IA , on ne fait plus qu'un simple travail d'ajustement sur 10% du texte, et donc pas de "vraie création". Je vois le risque, c'est de finir par perdre en "force imaginaire". Mais d'un autre côté encore, les proposition de l'IA nourrissent mon imaginaire. Donc est-ce que je vais vraiment finir par être dépossédé de ma capacité créatrice? On se nourrit de nos lectures pour créer, et donc on se nourrit aussi des propositions d'IA.
Une AVH générée en partir par IA, c'est la possibilité de se transcender pour aller vers quelque chose qu'on n'aurait jamais imaginé au départ. Alors oui, c'est l'IA qui bosse et qui fait quelque chose de mieux. Mais pour reprendre l'allégorie de la cuisine, ce n'est pas parce qu'on a du caviar et des noix de St-Jacques à disposition qu'on va forcément faire un plat sublime. Il reste le liant. L'IA nous donne de meilleurs ingrédients (et quelques pires aussi) que ce qu'on aurait pu imaginer seul pour créer une histoire. Mais pour changer le style, il faut bien avoir une expérience. Ceux qui ont un style pauvre ne verront pas qu'un texte proposé par IA est perfectible et le garderont identique dans les grandes lignes. Ceux qui ont un style riche pourront orienter la modification du texte vers ce qu'il veulent. Par exemple, "réécris moi ce passage pour qu'il soit plus rythmé." Il faut bien "l'expérience littéraire" de la personne pour se rendre compte que le passage manque de rythme, et vouloir demander une autre orientation du texte.
Donc les bons auteurs avec IA ne se feront pas phagocyter par l'IA, simplement ils travailleront plus vite (plus d'OLBR comme à la belle époque^^). Et ils garderont l'avance sur les auteurs moyens qui ne se rendront pas autant compte des imperfections des textes.
L'IA propose des idées intéressantes pour les angles d'approche d'écriture, et ça fait écho à l'illustrateur de Koyo, la BDVH pour laquelle l'utilisation d'IA était indiquée pour choisir les angles de prise de vue. Pour le texte pour moi c'est "pareil": je peux demander un ton chaleureux, avec des touches d'humour, ou au contraire quelque chose de très sobre. Je peux même demander une mise en page précise (je veux des paragraphes de telle taille, des listes, etc.). Et je suis bluffé par certaines propositions, par exemple pour des idées de titre accrocheur, que je n'aurai pas forcément imaginé, ou alors qui m'auraient pris un long moment pour en avoir quelques-unes, alors que j'ai d'un seul coup un bonne dizaine de titres pour m'inspirer pour élaborer le mien. Certaines proposition sont "hors-sol" mais d'autres tapent vraiement dans le mille, et je peux partir de cette base pour accommoder à ma sauce.
Il ne me viendrait pas à l'idée de publier un texte directement composé par IA, donc il reste la touche humaine. Mais d'un autre côté je me dis aussi qu'à force de se baser sur une trame de départ généré par IA , on ne fait plus qu'un simple travail d'ajustement sur 10% du texte, et donc pas de "vraie création". Je vois le risque, c'est de finir par perdre en "force imaginaire". Mais d'un autre côté encore, les proposition de l'IA nourrissent mon imaginaire. Donc est-ce que je vais vraiment finir par être dépossédé de ma capacité créatrice? On se nourrit de nos lectures pour créer, et donc on se nourrit aussi des propositions d'IA.
Une AVH générée en partir par IA, c'est la possibilité de se transcender pour aller vers quelque chose qu'on n'aurait jamais imaginé au départ. Alors oui, c'est l'IA qui bosse et qui fait quelque chose de mieux. Mais pour reprendre l'allégorie de la cuisine, ce n'est pas parce qu'on a du caviar et des noix de St-Jacques à disposition qu'on va forcément faire un plat sublime. Il reste le liant. L'IA nous donne de meilleurs ingrédients (et quelques pires aussi) que ce qu'on aurait pu imaginer seul pour créer une histoire. Mais pour changer le style, il faut bien avoir une expérience. Ceux qui ont un style pauvre ne verront pas qu'un texte proposé par IA est perfectible et le garderont identique dans les grandes lignes. Ceux qui ont un style riche pourront orienter la modification du texte vers ce qu'il veulent. Par exemple, "réécris moi ce passage pour qu'il soit plus rythmé." Il faut bien "l'expérience littéraire" de la personne pour se rendre compte que le passage manque de rythme, et vouloir demander une autre orientation du texte.
Donc les bons auteurs avec IA ne se feront pas phagocyter par l'IA, simplement ils travailleront plus vite (plus d'OLBR comme à la belle époque^^). Et ils garderont l'avance sur les auteurs moyens qui ne se rendront pas autant compte des imperfections des textes.