07/03/2025, 07:25
(Modification du message : 07/03/2025, 07:28 par Voyageur Solitaire.)
Le lexique en fin de bouquin, c'est infernal.
Il y a quelques années, j'ai lu un roman historique (très bon d'ailleurs) ayant pour cadre la Rome de Néron. Seulement l'auteur y avait incorporé beaucoup de noms latins pour désigner les pièces d'une maison, les heures de la journée, les parties d'un vêtement, certaines fêtes et cérémonies... Même pour un passionné d'antiquité gréco-romaine comme moi, il fallait parfois interrompre ma lecture et aller au lexique chercher la signification de tel mot, ça devenait franchement lourd.
C'est pourquoi j'y ai renoncé quand j'ai créé le monde de Thérion et ses différentes régions, Shamanka, Shamayan, Nagdralore, les cinq théocraties... J'ai certes donné un nom à certaines races (les Avars pour les hommes-lions, les Ankas pour les hommes-buffles...) mais je me suis arrangé pour les citer souvent, de manière à ce que le lecteur s'y habitue et finisse par les identifier.
Pour les noms propres, il y en a pas mal dans ma saga, surtout au niveau des personnages mais je procède de la même manière : je fais revenir les plus importants de manière récurrente, ils deviennent des PNJ principaux et le lecteur finit par les identifier assez facilement.
Et puis, au niveau écriture toujours, j'évite de trop répéter un nom commun ou nom propre dans un même paragraphe. Si par exemple, on dialogue avec un Avar (homme-lion), je vais écrire :
Le chef des Avars s'installe en face de vous, prêt à vous écouter... Votre interlocuteur sourit à votre question... Mais la réponse de l'homme-lion n'est pas celle que vous espériez... L'Avar secoue sa crinière rouge avec agacement...
C'est toujours mieux que d'écrire "L'Avar" quatre fois.
Pareil avec les noms propres.
Si on dialogue avec Néroli, je vais écrire :
Néroli vous écoute avec attention... Votre remarque amène un sourire chez le jeune homme... Votre interlocuteur se rend visiblement à vos arguments... Vous convenez donc de vous retrouver ce soir à la neuvième heure...
Donc oui, au final, j'utilise très peu ces noms inventés, pour ne pas "noyer" le lecteur.
La tentation est grande pourtant quand on crée de toutes pièces un univers, pour le rendre plus immersif. Mais ça devient vite lourd si c'est mal dosé.
Je garde ça pour quelques lieux et personnages récurrents, emblématiques, pour quelques objets bien particuliers mais ça s'arrête là aussi. L'immersion en pâtit peut-être mais la compréhension du lecteur passe avant.
Il y a quelques années, j'ai lu un roman historique (très bon d'ailleurs) ayant pour cadre la Rome de Néron. Seulement l'auteur y avait incorporé beaucoup de noms latins pour désigner les pièces d'une maison, les heures de la journée, les parties d'un vêtement, certaines fêtes et cérémonies... Même pour un passionné d'antiquité gréco-romaine comme moi, il fallait parfois interrompre ma lecture et aller au lexique chercher la signification de tel mot, ça devenait franchement lourd.
C'est pourquoi j'y ai renoncé quand j'ai créé le monde de Thérion et ses différentes régions, Shamanka, Shamayan, Nagdralore, les cinq théocraties... J'ai certes donné un nom à certaines races (les Avars pour les hommes-lions, les Ankas pour les hommes-buffles...) mais je me suis arrangé pour les citer souvent, de manière à ce que le lecteur s'y habitue et finisse par les identifier.
Pour les noms propres, il y en a pas mal dans ma saga, surtout au niveau des personnages mais je procède de la même manière : je fais revenir les plus importants de manière récurrente, ils deviennent des PNJ principaux et le lecteur finit par les identifier assez facilement.
Et puis, au niveau écriture toujours, j'évite de trop répéter un nom commun ou nom propre dans un même paragraphe. Si par exemple, on dialogue avec un Avar (homme-lion), je vais écrire :
Le chef des Avars s'installe en face de vous, prêt à vous écouter... Votre interlocuteur sourit à votre question... Mais la réponse de l'homme-lion n'est pas celle que vous espériez... L'Avar secoue sa crinière rouge avec agacement...
C'est toujours mieux que d'écrire "L'Avar" quatre fois.
Pareil avec les noms propres.
Si on dialogue avec Néroli, je vais écrire :
Néroli vous écoute avec attention... Votre remarque amène un sourire chez le jeune homme... Votre interlocuteur se rend visiblement à vos arguments... Vous convenez donc de vous retrouver ce soir à la neuvième heure...
Donc oui, au final, j'utilise très peu ces noms inventés, pour ne pas "noyer" le lecteur.
La tentation est grande pourtant quand on crée de toutes pièces un univers, pour le rendre plus immersif. Mais ça devient vite lourd si c'est mal dosé.
Je garde ça pour quelques lieux et personnages récurrents, emblématiques, pour quelques objets bien particuliers mais ça s'arrête là aussi. L'immersion en pâtit peut-être mais la compréhension du lecteur passe avant.
Anywhere out of the world